Maya Angelou (Marguerite Johnson) 4 avril 1928 / 28 mai 2014)
« Des cabanes d’une histoire honteuse, je me soulèverai
Je me soulèverai plus haut qu’un passé inculqué dans la douleur
je suis un océan noir, large, qui saute et gonfle,
je supporte la marée
Je laisse derrière moi des nuits de terreur et de peur
pour une aurore merveilleusement claire
J’apporte les cadeaux de mes ancêtres
Je suis le rêve et l’espoir de l’esclave
Je me soulèverai »
Maya Angelou – Still I rise
Qui était t’elle ?
Article de Corinne Lesnes du monde sur sa vie et son oeuvre
Still I rise
(traduction française suit)
You may write me down in history
With your bitter, twisted lies,
You may trod me in the very dirt
But still, like dust, I’ll rise.
Does my sassiness upset you?
Why are you beset with gloom?
‘Cause I walk like I’ve got oil wells
Pumping in my living room.
Just like moons and like suns,
With the certainty of tides,
Just like hopes springing high,
Still I’ll rise.
Did you want to see me broken?
Bowed head and lowered eyes?
Shoulders falling down like teardrops.
Weakened by my soulful cries.
Does my haughtiness offend you?
Don’t you take it awful hard
‘Cause I laugh like I’ve got gold mines
Diggin’ in my own back yard.
You may shoot me with your words,
You may cut me with your eyes,
You may kill me with your hatefulness,
But still, like air, I’ll rise.
Does my sexiness upset you?
Does it come as a surprise
That I dance like I’ve got diamonds
At the meeting of my thighs?
Out of the huts of history’s shame
I rise Up from a past that’s rooted in pain
I rise I’m a black ocean, leaping and wide,
Welling and swelling I bear in the tide.
Leaving behind nights of terror and fear
I rise Into a daybreak that’s wondrously clear
I rise Bringing the gifts that my ancestors gave,
I am the dream and the hope of the slave.
I rise I rise I rise.
Je me soulèverai
Traduit par Emmanuel Rivet et Christine Lenor-Drake
JE ME SOULEVERAI
Vous pouvez me rabaisser aux yeux de l’histoire
Avec vos mensonges tordus et amers
Vous pouvez me traîner dans la boue
Mais comme la poussière, je me soulèverai
Est-ce que mon bonheur vous dérange ?
Pourquoi vous assombrir tant parce que je ris
Comme si j’avais trouvé un puit de pétrole
Au beau milieu de mon salon ?
Vous pouvez bien me fusiller avec vos mots
Me lacérer avec vos yeux Je me soulèverai
Je me soulèverai Je me soulèverai
M’extirpant des taudis honteux de l’histoire
Hors d’un passé enraciné dans la douleur
Je me soulèverai Je me soulèverai
Je me soulèverai Soulèverai Soulèverai
Vous voudriez me voir brisé
Tête inclinée, les yeux baissés
Epaules tombantes comme des larmes
Affaibli par des pleurs déchirants
Est-ce que mon assurance vous dérange ?
Cela vous est-il pénible de me voir marcher
Comme si j’avais trouvé une mine de diamants
Au beau milieu de mon jardin ?
Vous pouvez bien me fusiller avec vos mots
Me lacérer avec vos yeux Je me soulèverai
Je me soulèverai Je me soulèverai Soulèverai Soulèverai
M’extirpant des taudis honteux de l’histoire
Hors d’un passé enraciné dans la douleur
Je me soulèverai Je me soulèverai
Je me soulèverai Soulèverai Soulèverai
Vous pouvez me rabaisser aux yeux de l’histoire
Avec vos mensonges tordus et amers
Vous pouvez me traîner dans la boue
Mais comme la poussière, je me soulèverai
Est-ce que mon bonheur vous dérange ?
Pourquoi vous assombrir tant parce que je ris
Comme si j’avais trouvé une mine d’or
Au beau milieu de mon salon ?
Vous pouvez bien me fusiller avec vos mots
Me lacérer avec vos yeux Je me soulèverai
Je me soulèverai Je me soulèverai
Soulèverai Soulèverai
M’extirpant des taudis honteux de l’histoire
Hors d’un passé enraciné dans la douleur
Je me soulèverai Je me soulèverai
Je me soulèverai Soulèverai, Soulèverai
Vous pouvez bien me fusiller avec vos mots
Me lacérer avec vos yeux Je me soulèverai
Je me soulèverai Je me soulèverai
Soulèverai Soulèverai
je suis un océan noir, large, qui saute, et gonfle
je supporte la marée Je laisse derrière moi des nuits de terreur et de peur
Pour une aurore merveilleusement claire
J’apporte les cadeaux de mes ancêtres
Je suis le rêve et l’espoir de l’esclave
Je me soulèverai