Trilport, le 2 juin
Suite à mon dépôt de plainte, consécutif au coup reçu lors d’une installation illicite des gens du voyage, et à l’écho médiatique que cet événement a suscité j’ai été reçu, par le Sous Préfet. Celui ci a regretté lors de cette entrevue, mes propos sur le sentiment d’abandon de la part des pouvoirs publics ressentis l’an dernier.
Je l’ai informé d’une remarque émise par son prédécesseur, lors d’une réunion obtenue dix jours après l’installation de deux cent caravanes sur la Côte Rôtie, durant laquelle j’évoquais le trouble que cette occupation illicite provoquait auprés de mes administrés. « De quoi vous plaignez vous Monsieur le Maire, ils n’ont pas que je sache violé vos collégiennes ou mis votre ville à feu et à sang ? » Ce à quoi je lui ai répondu « Si cela était, je n’aurais pas attendu dix jours. »
Puis, plus rien jusqu’à leur départ et même après … Le Procureur a refusé de retenir la notion de trouble à l’ordre public et m’a déconseillé toute initiative. Ce que je n’ai pas fait, nous nous sommes alors rapproché de l’ensemble des propriétaires des parcelles, et en leur nom, avons engagé la procédure qui a permis d’arriver finalement au départ des caravanes aprés plusieurs semaines de travail de dossier..