La semaine dernière les déclarations de Nicolas Sarkozy et de Patrick Devidjan député et Président du Conseil général des Hauts de Seine sur le RER A ont mis le feu aux poudres. Ces deux personnes ont plusieurs points communs : ils sont UMP, élus des Hauts de Seine depuis des décennies et ne s’étaient jamais penché auparavant sur l’état des lignes du RER et leur financement.
Que le Président de la rupture et du Pouvoir s’achat, s’émeuve enfin de la situation pitoyable des transports en commun dans la région, notamment en grande couronne est une bonne chose, encore ne faudrait il pas limiter cette problématique au seul RER A ; mais au-delà des mots, où est l’action, car c’est bien là que le bas blesse !
Les déclaration présidentielles relayées dans la foulée par les propos de Devidjan apparaissent plus comme une provocation, qu’une inflexion de la politique gouvernementale sur la problématique du transport en commun, ce qui aprés les accords de Grenelle est regrettable. Le sens de l’intérêt général de ces deux élus des Hauts parait être à géométrie variable, nous y reviendrons.
Alors pourquoi tant de haine ? Quelle réalité se cache derrière ses effets de manche ? Où est le grand dessein présidentiel pour les transports publics, après le Grenelle de l’Environnement ?
Car en définitive, c’est de bien cela qu’il faudrait parler et qui importe aux franciliens !