Le droit d’aller et venir constitue une liberté fondamentale, encore faudrait-il que ce droit concerne chaque citoyen, force est de constater qu’aujourd’hui nous en sommes très éloignés.
L’accès à des mobilités réellement « inclusives » constitue de fait en 2018 dans notre pays un marqueur social mais aussi de lieu de résidence. Un comble dans une république qui se prétend égalitaire, d’autant que la question des transports devient pour notre société absolument centrale.
Ne pas être en capacité de se deplacer librement aujourd’hui dans une société de plus en plus mobile («mobilis in mobili») conduit inexorablement à l’exclusion et au declassement, avec des consequences très concrètes au quotidien : aléa professionnel ou scolaire, absence de perspective àcourt, moyen et long terme, ressentiment de plus en plus marqué à l’égard des métropoles ou des « élites », des comportements électoraux de rupture (abstention ou vote extrémiste) …
Rapide état des lieux et propositions de pistes d’action concrètes