Les Bio carburants sont ils réellement écolos ?

medium_tournesol3.3.jpgL’enquête du mensuel de l’UFC  « Que Choisir » sur les bio carburants a fait l’effet d’une bombe dans le Landerneau écologique.
Ces combustibles, issus de la transformation de sucres (cannes à sucre, betterave …) ou d’huiles (tournesol, colza …) d’origine végétale, constituent en effet un axe central de la politique environnementale de l’actuel gouvernement.
En théorie, il n’y a pas photo ! L’intérêt économique semble indiscutable tant le secteur des transports est captif du pétrole (il en dépend à plus de 98%); or comme chacun sait les prix du baril flambent (+ 26 % entre janvier 2004 et janvier 2007), notre atmosphère s’en ressent, ce secteur étant avec celui du logement une des principales sources d’emission de gaz à effet de serre. Autre avantage, les bio carburants sont produits sur notre territoire, cette filière est créatrice d’emplois et permet de réduire notre dépendance énergétique.

Un thème abordé lors du dernier congrès des Maires de Seine et Marne, avec une intervention flamboyante du Président de la Chambre d’Agriculture qui dans un discours aux accents lyriques a insisté sur la nécessité de réagir afin de sauver la planète en développant notamment les bio carburants au plus vite. Indiquons cependant que cet orateur est le représentant numéro 1 des céréaliers en France, qu’il cumule entre autres fonctions celle de Président du Comité Européen des Biocarburants … Ce qui relativise quelque peu la portée objective et « visionnaire » de ses propos …

« Que choisir » met à mal la doctrine «écologiquement correcte» des lobbies céréaliers et du gouvernement Villepin et le train de mesures pris pour faire passer la part des biocarburants dans les transports de 2% aujourd’hui à 7 % en 2010 et 10 % en 2015.
L’enquête de ce mensuel a le mérite de soulever des interrogations majeures sur l’intérêt de ce choix : efficacité énergétique et environnementale, coût réel pour la collectivité, impact sur la ressource aquatique et les terres cultivées.

Alors, les bio carburants sont ils une vraie solution écologique ou une cadeau fait aux céréaliers ?

 

 

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Un des points soulevé par l’enquête est l’absence de consensus scientifique sur l’efficacité énergétique des bio carburants. Les études de l’Ademe et de l’INRA aboutissant à des conclusions très différentes.
Notons que si l’INRA développe une approche plus globale, intégrant à son mode de calcul,: l’énergie nécessaire pour obtenir la combustion mais également celle utilisée pour la transformation des co-produits générés par la production de bio carburants et l’impact environnemental c’est paradoxalement celle de l’ADEME qui a été retenue comme étude de référence par le gouvernement.
 

L’impact environnemental sur le territoire
Les conséquences agro-environnementales de la production de biocarburants ne sont notamment pas pris en compte, elles sont pourtant nombreuses  : gestion de la ressource aquatique, développement d’une agriculture intensive (*) (pollution par les engrais, les pesticides …), production d’oxyde d’azote du fait de l’utilisation d’engrais (300 fois plus nocif que le gaz carbonique), impact sur la biodiversité (mono culture) et la qualité des sols … Les volumes de productions projetés rendant nécessaire l’utilisation et l’exploitation des 10% de terre actuellement en jachère du fait des directives européennes

(*) quand nous buvons l’eau du robinet à Trilport, nous savons ce que nous devons à l’agriculture intensive (les pollueurs ne sont pas toujours les payeurs, loin s’en faut …)

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Un coût non négligeable … pour le contribuable …
Le lancement de cette filière a été considérablement aidé par la collectivité. Au coût à la pompe payé directement par le consommateur, il faut en effet intégrer l’ensemble des aides directes (notamment fiscales) ou indirectes consenties; pour exemple la seule défiscalisation a coûté 200 millions d’euros au budget 2005.
Ces aides avaient été à l’origine attribuées afin de permettre au bio carburant français d’être compétitif avec un baril de pétrole à 30 dollars. Depuis les prix du baril ont flambé, puiqu’il oscille entre 55 et 75 dollars; l’écart de compétitivité s’est donc considérablement réduit, pourtant l’avantage fiscal n’a pas été modifié, ce qui n’empêche pas le producteur d’augmenter dans le même temps son prix de vente et sa marge.

Rappelons également que certaines études précisent que pour produire 1 litre d’éthanol, il faut consommer 0,8 litre de pétrole; un ratio qui limite singulièrement d’autant l’intérêt de ce choix, surtout que le rendement énergétique de ce carburant est moins bon (13 litres au 100 km pour l’éthanol contre 10 l au pétrole). Dans ce cas de figure l’augmentation du baril de pétrole influe directement sur celle du bio carburant.

S’il est normal d’aider les sources d’énergie propres afin de les rendre compétitives face aux énergies fossiles et de limiter ainsi l’émission des gaz à effet de serre encore faut il que l’intérêt environnemental soit indiscutable, et que les pouvoirs publics privilégient les solutions les plus respectueuses de l’environnement !

Deux types de bio carburant existent : le bio diésel (également appelé diester) obtenu à partir d’huile d’oléagineux (colza ou tournesol), et le bioéthanol obtenu à partir de plantes contenant de la saccharose (canne à sucre, betterave) ou de l’amidon (maïs, blé).
Toutes les études indiquent que le diester est un bien choix que l’éthanol, que ce soit au niveau écologique, économique, énergétique ou de la gestion de la ressource en eau. L’avantage comparatif est global, à un degré tel que la filière éthanol  présente un intérêt limité, excepté s’il s’agit deubio éthanol brésilien, produit à partir de canne à sucre. Particularité déterminante l’utilisation de sa tige pour la combustion, permettant d’éviter l’utilisation d’hydro carbures et d’être à la fois économique et efficace contre la production de gaz à effet de serre; un process impossible avec les produits exploités en France comme la betterave.
Pourtant plusieurs usines destinées à produire du bio éthanol sont soit en chantier, soit déjà construites.

 

Alors le bio carburant écolo ou non ?

Sous certaines réserves, les bio carburants constituent une alternative pertinente. Encore faut il effectuer les choix judicieux et scientifiquement indiscutables. Ils représentent une solution d’avenir, avec la piste des carburants à base de biomasse, notamment. Elle ouvre des perspectives considérables, avantage déterminant, l’utilisation de l’ensemble du végétal (oléagineux, arbres, paille …), qui autorise un meilleur rendement global (énergétique, économique et environnemental).

Pour la rédaction de « Que choisir », les orientations gouvernementales doivent reposer sur la base d’études objectives et globales (et non sur la seule étude trés contreversée de l’ADEME), tenir compte du rendement effectif des biocarburants et de l’incidence financière de ce choix pour la collectivité.
Pour être légitime, ce choix doit présenter un avantage environnemental déterminant, et les aides réactualisées en fonction du prix de réference du baril de pétrole, leur objectif n’étant pas de permettre aux producteurs (en France les céréaliers) de se constituer une cagnotte.
Il est permis de s’étonner que le gouvernement n’ait pas exploré la piste de l’importation d’éthanol brésilien, d’un meilleur rendement énergétique, environnemental et économique. Une économie à la pompe pour le consommateur français estimée entre 15 et 20% par l’agence internationale de l’énergie, qui permettrait de plus de diminuer l’effort fiscal de la collectivité.

L’effort budgétaire engagé, considérable, doit porter en priorité les pistes permettant la réduction effective des gaz à effet de serre … On peut regretter la concentration excessive des aides gouvernementales sur les biocarburants, dont notamment l’éthanol, malgré toutes les incertitudes scientifiques soulignées précédemment.

Quid des aides sur la filière bois, également créatrice d’emploi, permettant de relancer non seulement l’exploitation du bois pour la construction, le chauffage  et la production demain de bio masse, mais permettant dans le même temps d’entretenir notre patrimoine forestier, le plus beau d’Europe, et de piéger l’oxyde de carbone.
Faut il rappeler le retard inacceptable de notre industrie forestière sur les pays d’Europe Scandinave ou Centrale, sans parler du Canada. Un développement qui ne serait pas non plus sans conséquence sur certains métiers du bâtiment où nous sommes singulièrement absent (économies d’énergie, travail sur le bois …).

En 2007 « Apprivoisez vous »

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Pour les élus, janvier n’est pas un mois comme les autres, marathon des vœux oblige ! Des vœux comme s’il en pleuvait : ambiance intimiste, grande messe … Dans cette série, les vœux de sa commune constituent pour un Maire, un moment particulier, non seulement du fait qu’il se retrouve en première ligne. mais parcequ’au delà de l’exercice de style imposé, cette cérémonie constitue un temps fort, avec deux challenges à la clé : comment informer sans ennuyer son auditoire et mettre en valeur une action qui est avant tout collective ? comment situer les perspectives à venir pour mieux faire comprendre l’action en cours et les choix effectués ?

A l’heure du zapping, du règne de l’instantanée et de la « comm » à outrance diffusée par les médias nationaux qui renvoient les images formatées « pré digérées » pour le 20 heures de TF1 élaborées par les « spin doctor » (es spécialiste de la communication politique) prendre un moment pour faire le point et décrire tout simplement les différentes étapes et le  délai nécessaire à l’action politique du quotidien et du concret parait un rendez vous quasi anachronique …

Voilà pour le fond, la forme variant selon les équipes, les contextes locaux ou la mise en scène de la manifestation … Cette année nous avons débuté avec la projection d’un clip musical réalisé à l’occasion du Téléthon, par une association locale qui a eu le privilège de passer sur la télé nationale durant ces journées de solidarité … Il y avait des couleurs, des visages d’enfants, de la joie, beaucoup d’émotion et de passion … Le tout en moins de quatre minutes et sur un rythme d’enfer …

 

Après cela a été le tour des élus : salutations d’usage, puis retour vers 2006 …

 

 

medium_Voeux-2007b.jpgDepuis quelques années, gérer une commune constitue une vraie course d’obstacle, 2006 n’a pas échappé à la règle. La faute principalement au désengagement constant de l’Etat : entre ce qu’il nous demande et ce qu’il nous enleve peu à peu dans ses dotations le compte est de moins en moins bon !
Dans ce contexte, l’amende imprévue de plus de 80 000 € imposée à la commune (un peu plus de 6% d’impôts !) du fait du manque de logements sociaux a pas mal perturbé nos projets, d’autant que  nous avons décidé de ne pas augmenter les taux d’imposition.
Choix difficile, nous avons certes tenu le cap, mais pour arriver à bon port, il a fallu réduire la voilure, effectuer des arbitrages douloureux et remettre à plus tard certains travaux initialement prévus, car tout à un coût. Ce que trop de monde oublie …

Le retour sur 2006 est un kaléidoscope de temps forts et d’émotion partagée, car une ville est surtout belle lorsqu’elle vit … animer au sens littéral, signifie « créer la vie » … Une ville vit donc surtout grâce à ceux qui contribuent à l’animer … l’humain avant la pierre …
Il y a tant eu de moments lourd d’émotion et d’amitié : création de « l’espace pêcheur Marcel Rabeau  », motards de Zampano sur leurs drôles de machines avec qui nous avons accueilli pour la seconde fois le Tour de France des vieilles motos, des premières réussies comme les animations commerciales de fin d’année, le marché campagnard ou l’accueil des nouveaux habitants, l’inauguration du Centre de loisirs, le lancement de la bibliothèque tenue par une équipe de bénévoles campant littéralement dans la salle du Conseil deux fois par semaine, l’implication des membres du CCAS, l’intégration des animateurs du Centre de Loisirs au personnel municipal, le lancement du Pôle emploi afin d’aider concrètement nos demandeurs d’emplois dans leur recherche

Toutes ces initiatives et ces acteurs en s’entremêlant ont tissé un peu plus chaque jour les liens sociaux entre Trilportais, enrichissant cette toile de leurs différences respectives (cultures, quartiers, générations) renforçant entraide, respect et épanouissement mutuel…

Une ville est surtout belle lorsqu’elle est solidaire …

Bien sur il y a eu beaucoup de réalisations également : centre de loisirs « Le petit prince » (cf note sur le « centre ecolo »), remplacement du sol du gymnase, création d’un boulodrome, construction du vestiaire du foot et du roller, restauration du clocher de l’église et rénovation totale de sa Place, dont chacun s’accorde à dire qu’elle est réussie même de nuit …

Pour 2007, l’avancée de deux dossiers sera au centre de nos préoccupations : la réalisation de la déviation de Meaux Nord Est, ou « déviation de Trilport », et notre combat contre l’inacceptable dégradation des conditions d’accueil et de sécurité de la gare de Trilport, :

Des projets sont déjà sur orbite, nous y reviendrons prochainement: réorganisation de la Police Municipale , démarrage du Contrat régional et de deux des réalisations prévues dans ce cadre : construction d’un nouveau restaurant scolaire à la Charmoye qui débutera dans les prochains jours et le lancement de la rénovation et de l’extension du gymnase …
Ces chantiers sont le fruit d’une concertation approfondie avec les futurs utilisateurs, ils se veulent à la fois esthétiques, fonctionnels et respectueux de l’environnement : production d’électricité par pile photovoltaïque, récupération des eaux de pluie, panneaux solaires …
Car 2007 est d’ores et déjà l’année du Développement Durable et tant mieux ! Le dérèglement climatique du au réchauffement de la planète est désormais une affaire d’économistes, c’est dire s’il est avéré et que la question est d’importance …
Le développement durable est au cœur de l’action municipale depuis déjà 4 ans, puisque c’est en suivant cette démarche que nous avons conduit successivement les études du Projet CONT.AC.T, du Contrat régional et du PLU  … Désormais l’heure est à l’Agenda 21 … 

Le travail de fond qui a permis toutes ces réalisations et actions est ignoré de nos concitoyens, comme la partie immergée d’un iceberg … Les délais, l’énergie pour décrocher les subventions, monter les dossiers de financement, lancer les marchés et mener les chantiers sont pourtant importants et sont les mêmes pour une ville de 50 000 habitants ou une ville de 5 000 habitants … Pas le droit à l’erreur …
Exemple type : la question du logement social. Nous ne sommes plus, heureusement, dans la situation de l’an dernier. L’action que nous avons engagée a été enfin reconnue par les services de la DDE. Sur cette base, les dépenses déjà effectuées au titre du logement social, une préemption notamment, nous permettent d’être exempté de tout prélèvement pour 2007 et 2008 … mais nous y reviendrons plus en détail trés prochainement …

Saluons pour finir le sursaut républicain qui a conduit plus de 400 trilportais à s’inscrire en décembre sur les listes électorales. Dans une démocratie, il est essentiel que chacun puisse s’exprimer et devienne acteur … L’abstentionnisme conduit aux pires dérives … Réjouissons nous de cette attitude citoyenne et insistons sur l’utilité du lien social dans un monde de plus en plus violent et de plus en plus inégalitaire.
Ce lien social, la collectivité de proximité qu’est la commune en est dépositaire plus que quiconque … Chacun le sait : l’Etat qui est de plus en plus exigeant et de moins en moins présent, nos concitoyens dont les demandes sont de plus en plus pressantes et diversifiées. Nos finances municipales ne sont cependant pas extensibles. Il serait bon que notre futur gouvernement, quelqu’il soit, s’en souvienne et pallie à ces problèmes budgétaires en mettant tout sur la table afin qu’il n’y est plus de marchés de dupes entre Etat et collectivités locales.

 

Pour finir, voici un extrait du Petit Prince, de circonstance, puique cette oeuvre de Saint Exupéry a donné son nom à notre Centre de Loisirs en 2006 :

« Qu’est-ce-qui signifie « apprivoiser » ?
C’est une chose trop oubliée, dit le renard.
Ca signifie « créer des liens ». »

Qu’est ce qu’internet sinon une multitude de liens virtuels qui ne cessent de s’entrecroiser, s’entremêler, s’interconnecter … hyperliens de l’hypertexte qu’est la toile d’araignée mondiale …

Alors pour 2007, apprivoisez vous virtuellement !

Gare SNCF de Trilport : trop, c’est trop !

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Avis aux usagers d’une gare que nous évoquons trop souvent dans ce blog !

Les perturbations depuis les fêtes du réveillon ne cessent de s’aggraver , et cela risque de durer jusqu’au 23 janvier, dixit la SNCF …
Le distributeur automatique (vous savez celui qui ne pouvait traiter que les cartes Monéo) est en panne ! Toujours pas de réponse officielle de la SNCF à mon dernier courrier ou à la motion votée en Conseil Municipal.

La coupe étant pleine, nous avons décidé de demander aux usagers de nous aider dans nos démarches,  en signant, dans un premier temps, une pétition dénonçant l’aggravation des conditions de sécurité et d’accueil de la gare !

Pour se la procurer, la faire signer et la renvoyer à la Mairie de Trilport, rendez vous sur le site de la commune 

 

Précédentes notes sur cette thématique

SNCF, la mise en danger d’autrui peut elle constituer un paramètre de gestion pertinent ?

A quand une gare « humanisée » à Trilport

 Le Transilien n’est pas encore arrivé à Trilport 

Bras de fer gagnant pour Huchon

Transilien : les résultats ne sont franchement pas au rendez vous

La grande messe transilienne

Que penser du pacte ecologique ?

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Si vous n’avez pas encore signé le « Pacte Ecologique » proposé par Nicolas Hulot, il est encore temps de rejoindre les quelques 452 603 signataires (hier, tard dans la soirée).
Inutile de faire durer un suspens « intolérable », c’est ce que j’ai fait peu avant Noël. Ce qui ne signifie pas pour autant que je sois prêt à défendre son éventuelle candidature à l’élection présidentielle, loin s’en faut.
La démarche de ce personnage emblématique de TF1 (qui est loin d’être ma chaîne télé préférée, ce serait plutôt le contraire …), son coté médiatique, comme ses relations  privilégiées avec l’actuel Président de la République (il a été l’un de ses Conseillers à la Mairie de Paris) peuvent  interpeller quelque peu; mais, il faut quelquefois savoir séparer comme le disait Mitterand, le bon grain de l’ivraie, parabole biblique appropriée au contexte, qui trouve ici une portée toute symbolique ! Attachons nous plutôt à l’analyse des propositions de fond.

Rapide retour sur les relation entre médias et « sauveurs de l’Environnement « … Le passionné de plongée sous marine que je suis, sait ce que la Mer doit à un homme comme Cousteau. Il ne s’agit pas ici d’évoquer les qualités humaines trés contreversées de ce personnage mais bien l’impact qu’il a eu à son époque sur les consciences grâce à ses documentaires télévisés et à son action. Cap’tain Cousteau, l’homme au bonnet rouge, a été un des précurseurs de Hulot, utilisant à merveille la démocratie d’opinion pour influer l’action des politiques afin qu’ils prennent en compte la protection des océans et le sort des « générations futures » … Concernant la protection des fonds marins, il y a eu un avant et un aprés Cousteau … Dont acte …

Hulot, qu’on le veuille ou non, personnifie désormais dans notre pays, la lutte contre le changement climatique. Il a su faire évoluer le concept d’une émission populaire comme Ushuaia, tournée principalement à l’origine vers les sports extrêmes en relation avec la nature, que ce soit sous les eaux, dans les airs ou sur terre, mettant en valeur des héros cathodiques sans peur et sans reproche (dont lui même trés souvent) vers des voyages plus initiatiques et intimistes tournées vers le respect des richesses de notre planète et de son éco système et privilégiant les rencontres avec des humanistes hors du commun (Théodore Monod, Paul Emile Victor … ).
La séquence émotion et ses images chocs, ont peu à peu laissé place à la réflexion et la remise en cause du mode de développement qui nous a amené où nous en sommes, c’est à dire au bord du gouffre.

Séquence analyse …
Ce Pacte écologique, qu’en penser concrètement ?

 

 

 

Reconnaîssons que Nicolas Hulot a d’ores et déjà gagné son pari. L’environnement, totalement absent des dernières élections nationales, je l’ai assez regretté à l’époque est actuellement placée au centre du débat politique pour les présidentielles et les principaux candidats ont d’ores et déjà signé le pacte proposé (pour en savoir plus : visiter le site … ).

Ses 10 orientations …

Economie : privilégier une logique de durabilité,
Energie : organiser la baisse de la consommation afin de diviser par quatre les émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2050,
Agriculture : produire autrement, en conciliant production agricole et respect de l’environnement,
Territoire : contenir l’extension périurbaine et relocaliser les activités humaines,
Transports : sortir du tout routier, en développant les transports en commun et les laisons douces,
Fiscalité : établir le véritable prix des services rendus par la nature en supprimant les subventions défavorables à l’environnement,
Biodiversité : faire entrer l’agriculture dans l’aménagement du territoire, en créant un réseau écologique national,
Santé : prévenir avant de guérir, en évaluant le poids de l’environnement dans les causes de maladies,
Recherche : Faire de l’environnement un moteur de l’innovation,
Politique internationale : Prendre l’initiative, en promouvant une autorité mondiale de l’environnement.

Ses « Cinq propositions concrètes »

1. – Un vice premier ministre chargé du développement durable.
2. – Instaurer une taxe carbone en croissance régulière.
3. – Réorienter les subventions agricoles vers une agriculture de qualité.
4. – Systématiser les procédures de démocratie participative.
5. – Mettre en place une grande politique d’éducation et de sensibilisation.

Qui peut être contre la majorité des arguments avancés ?  à priori personne … Ne reste plus qu’à comparer dans les différentes plateformes présidentielles, les priorités de chaque candidat signataire et « les forces qui les soutiennent ».
Nous aurons largement le temps d’y revenir … Car le Développement Durable avant de se limiter à la simple communication et au discours (la maison brule …) doit être avant tout une affaire d’actes concrets et non d’action contreversées (tel le périple du Clémenceau …)

 

Insistons également sur l’importance d’abandonner le caractère par trop hexagonal de certaines des propositions émises et de privilégier à contrario  :
– l’action internationale, voir planétaire (la France émet moins de 2% du gaz carbonique mondial),
– la continuité politique sur le long terme face aux décisions impopulaires (rationnement, limitation de la croissance, coût de l’énergie …) induites par l’urgence face au réchauffement climatique, la raréfaction de l’eau, la croissance démographique,
– la nécessité de privilégier une lecture Nord / Sud,
– la création de structures de régulation publiques pouvant imposer face aux entreprises multinationales l’intérêt général et le principe de précaution,
– la capacité de se projeter dans l’avenir grâce à la prévision et au travail des vigies essentielles que sont les scientifiques et les experts indépendants ….

Malgré ces quelques réserves, je pense qu’il faut signer ce pacte afin de contribuer, comme sur d’autres actions à placer la question environnementale au centre du débat, car elle est porte de plus d’autres valeurs sur le concept de citoyenneté, d’ouverture vers les autres.
Hulot, comme Cousteau ou Yann Arthus Bertrand a rejoint le cercle fermé des vigies, audibles par tous, si utiles aujourd’hui, qui contribuent par leur action à créer le nécessaire « consensus compassionnel », qui en faisant déplacer les foules influera l’action des politiques …

 

Mourir à 12 ans, dans un collège de banlieue

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La tragédie du Collège de Camus est insupportable à plus d’un titre, elle me touche également pour des raisons plus personnelles : j’ai fréquenté ce Collège de la 6eme à la 3eme, dans deux ans mon fils entrera en sixième, beaucoup de mes proches ou connaissances sont profs d’EPS, ou chefs d’établissement, certains même dans ce Collège, enfin je travaille dans le Lycée Professionnel voisin, classé également en ZEP.

En cette période de Noël, je pense à ces familles dont la vie est brisée … Celle du petit Carl, en premier lieu, de ces deux camarades de classe également, 11 ans, mis en examen, pour « violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner », et du professeur d’EPS, qui ne se remettra jamais de ce drame.

 

Soyons clair l’objet de cette note n’est pas d’ouvrir une polémique politicienne ou syndicale de plus, elle serait indécente, comme il serait irresponsable également de ne pas donner à cet événement l’importance qu’il mérite.
S’abriter derrière la cause du « stress émotionnel ayant entraîné un arrêt cardiaque subi », et arrêter là l’analyse serait une grave erreur car la violence est dans l’école, depuis des années et ce de la primaire à la terminale …

 

Une situation qui ne peut plus durer …

 


medium_camus.jpg Une bagarre comme tant d’autres

A Camus tout est partie d’une bagarre banale, comme tant de profs d’EPS en rencontrent, l’occasion de rappeler que ces enseignants assurent souvent seuls non seulement leur cours, mais aussi le convoyage des élèves (fréquemment hors établissement scolaire), le rangement du matériel (poteaux, ballons, maillots …) et que leur surveillance ne peut être totale. Un incident de plus depuis la rentrée, les enseignants de ce Collège s’en étaient inquiétés officiellement auprès de leur hiérarchie demandant « des moyens supplémentaires ».
Enclavé entre Beauval et la Pierre-Collinet, deux quartiers classés en zone urbaine Sensible (ZUS), le collège Albert Camus de Meaux est un des 249 établissements classés « Ambition réussite ». Il fait donc partie des « mieux dotés » de l’éducation prioritaire » selon l’administration.
Rien de plus normal quand on connaît cet établissement et les problèmes de violence qu’il traverse depuis des années. « Ambition réussite » avait vous dit ? Rappelons que ce dispositif avait été décidé dans l’urgence en décembre 2005, il y a tout juste un an, après la crise des banlieues, juste avant la fin de l’état d’urgence, afin de doter les établissements les plus difficiles de moyens supplémentaires et de renforcer la présence d’adultes ; la suppression des emplois jeunes ayant eu des conséquences négatives dans beaucoup d’établissements du Primaire au Secondaire, nous y reviendrons  …

 

Peut on traiter la violence sans évoquer la question des moyens

Je ne me permettrais pas de commenter les propos de Monsieur de Saint Girons, Recteur de l’Académie de Créteil, assurant que ce Collège disposait des moyens suffisants pour « permettre un fonctionnement normal, où la violence n’a pas sa place », n’ayant pas ses compétences pour analyser et décider des seuils pertinents en ce domaine.
Partant d’un vécu quotidien, je me contenterais de conseiller respectueusement à ce haut fonctionnaire, à beaucoup de ses proches collaborateurs, à certains politiques nationaux de venir partager le quotidien des enseignants en postes dans ce type d’établissements. Ce qui permettrait peut être d’amender certains constat, analyse et grille de lecture : tant sur la pertinence des seuils d’adultes formés et compétents permettant à l’école de remplir sa mission mais également sur l’évolution nécessaire de la profession d’enseignant et l’obligation d’élargir la focale d’action, l’école n’étant que la chambre d’écho des graves fractures et du mal être réel de notre société.
Gilles de Robien, peut bien prôner la « tolérance zéro qui doit s’appliquer contre toutes les formes de violence, y compris verbale » encore faut il sortir de la communication et de l’incantation et entrer dans le monde du concret ; quelquefois à des années lumières de la rue du Bac.

Concernant la présence d’adultes dans les écoles, évidemment qu’il en faut plus ! Encore que le facteur qualitatif ne soit pas à négliger. Le gouvernement actuel l’a admis après quelques tergiversations. Reconnaissons cependant que le dispositif des assistants pédagogiques résiste mal à la comparaison avec le précédent, celui des emplois jeunes. L’institution a beaucoup mal à trouver des candidats ayant le bon profil acceptant les conditions proposées (20 heures de travail pour ½ SMIC), puis à les garder ensuite …

Mais tout ne se résume pas simplement à cette question de nombre d’adultes ; car les racines de la violence sont profondes  et les problématiques soulevées complexes

 

 

Peut on traiter la violence sans évoquer une nouvelle distribution des rôles  ?

Les élèves qui arrivent aujourd’hui en Collège, ou au Lycée, sont pour beaucoup, et ce depuis la Primaire, sans repères, totalement déconnectés de notre société, de ses valeurs, de ses règles … Faillite des familles mais également de la collectivité et de l’Etat.
Constat partagé désormais par nombre de politiques, toutes tendances confondues. Rappelons qu’il y a moins d’un an, nous avons vécu un état d’urgence, suite aux émeutes urbaines qui ont embrasé le pays. Si rien depuis n’a changé dans le paysage institutionnel ces évènements ont considérablement marqué les esprits et les inconscients de tous, notamment des jeunes.!

L’Ecole, désormais, avant d’aborder la difficile question des savoirs ou des savoir faire, doit gérer en priorité les savoir être des élèves et c’est là que le bât blesse, les enseignants n’étant pas formés pour cela ! Paradoxalement, la diminution du nombre d’élèves, élément démographique justifiant pour certains une diminution de moyens, s’est accompagnée d’une multiplication des problèmes individuels et de leur gravité.
De la gestion d’un groupe classes, nous glissons de plus en plus à un « coaching individualisé » (terme très à la mode dans certains milieux politiques car très managérial). Une évolution non reconnue officiellement par l’Institution, car demandant de revenir nécessairement sur la question des moyens, des compétences, de la formation continue des personnels, comme sur celle des contenus mais qui fait peur également à la majorité des enseignants.

L’Ecole n’est plus le sanctuaire passé mais devient un lieu de confrontation, révélateur des tensions multiples qui parcourent notre société (consommation : fringues, portables, lecteur MP3 ou vidéo …, communautarismes …) et ce dés l’école Primaire où les incivilités augmentent.
Pour la petite histoire, dans ma commune, nous avons instauré il y a deux ans un système de permis à points afin de sensibiliser enfants, parents et agents territoriaux à la montée des incivilités, lors des temps de cantine. Un électrochoc salutaire mais qui n’aurait certainement pas suffit si nous n’avions lancé en parallèle un Contrat Educatif Local qui nous a permis d’intégrer dans nos effectifs sur les temps de repas des animateurs expérimentés. Une arrivée qui a permis de réellement changer la donne et de faire baisser les incivilités. Nous avons donc affecté de nouveaux moyens, en axant la priorité de notre action sur la qualification à l’animation.

 

L’Ecole ne peut plus tout. Il faut admettre que certains élèves, ne sont plus du ressort des structures traditionnelles. Plutôt que voir certains élèves « difficiles » tourner entre différents collèges ou Lycées qui se les font passer à tour de rôle, confortant ainsi les ferments de l’échec et du rejet de l’institution, il faut mettre en place des structures adaptées et variées permettant de proposer une piste de sortie positive.
Si le déterminisme social est une réalité, il ne doit pas être une fatalité ! Mieux vaut avant de « victimiser » ses élèves et d’assister impuissant à leur inexorable descente aux enfers, agir avec efficacité et sans tabou afin de les faire sortir de cette spirale de l’échec et permettre à certains d’éviter la prison, qui est une autre forme d’école. Il y a urgence …

Concernant le choix des structures adaptées, avant de réinventer l’eau chaude, n’oublions pas qu’il en existe déjà, dépendant notamment de l’Education Spécialisée et du Ministère de la Justice. Il faut surtout leur donner les moyens (budgétaires notamment) d’être plus efficace et réactif, afin de mettre en place un panel de solutions, permettant pour certaines de sortir de manière cœrcitive, si nécessaire,  le jeune de son milieu (mesure judiciaire alternative …) grâce à des structures ou opérateurs complémentaires. De nombreuses pistes, selon la nature et la gravité des cas rencontrés peuvent être explorées; concernant la voie militaire, je ne saurais trop conseiller de faire déjà un Bilan des expériences en cours, celle notamment des « Centre Défense Seconde Chance » tel celui de Montry, dont nous reparlerons un jour.
Le maintien de la situation actuelle n’est plus acceptable. Il met à bas, l’exemplarité de la peine, son application immédiate, son suivi et suscite la récidive. Les outils actuels sont sans commune mesure avec les besoins croissants du terrain.

 

 

 

La violence à l’Ecole , n’est pas une fatalité, mais une conséquence, dont les causes sont plus à chercher dans le monde des adultes que dans celui des enfants auteurs des coups. L’ampleur médiatique suscité par ce drame démontre l’importance de la question soulevée qui ne concerne pas qu’un Collège de banlieue et la place accordé à l’Ecole ou à la justice dans nos priorités et notre budget mais nous interpelle plus globalement.

La question n’est plus seulement : quelle école voulons nous pour notre pays ?  Mais quel modèle de société voulons nous promouvoir, le modèle américain que certains veulent nous proposer est porteur de violence, nous ne devons pas l’oublier dans les mois à venir …

 

 

Notes précédentes sur ces thématiques

Education

Ou l’on commence à reparler de carte scolaire

Rebondir aprés le CPE

 

Violences

 Ministre recherche bouc émissaire désespéremment

Sécurité, l’électrochoc Sego

Stand the ghetto

De l’art de manier le kärcher avec discernement

 

 

SNCF : la mise en danger d’autrui peut elle constituer un paramètre de gestion pertinent ?

medium_gare_de_trilport.jpgLa réponse officielle de la SNCF à mes courriers et à mon intervention lors du Congrés des Maires, auprés de Mme Idrac est enfin arrivée en Mairie signée du responsable Transilien de Paris Est (aprés plus de deux mois d’attente !).

Elle a malheureusement confirmé les rumeurs inquiétantes qui circulaient officieusement depuis quelques jours sur la réorganisation en cours devant s’appliquer dés janvier 2007 :

– aucune certitude sur le nombre d’agents SNCF présents physiquement en gare de Trilport lors des heures de pointe du matin et du soir (l’indicateur actuel est trop souvent : zéro présence d’agent !)
– changement de nature des postes des agents nommés, désormais exclusivement issus de la filière commerciale,
– fermeture de la gare du samedi 14 heures au lundi 5h30,
– rien sur l’amélioration du suivi des travaux de maintenance, ni sur celle des conditions d’accueil et d’accessibilité de la gare, indignes des standards les plus élémentaires (quand au label Transilien …)

Autant dire que ces « non propositions », constituent une dégradation évidente des conditions d’accueil et de sécurité des nombreux usagers (plus de 3 000 tout de même) fréquentant quotidiennement cette gare; nous n’abordons même pas la question de l’information minimale à apporter sur les quais ou en gare aux voyageurs !
L’ensemble de ces raisons m’a amené à proposer au Conseil Municipal le vote d’une motion de protestation, votée à l’unanimité, et la demande d’une entrevue aux responsables SNCF; gageons que si rien ne bouge, nous n’en resterons pas là !
Nous sommes au demeurant trés inquiets des risques que les absences fréquentes et répétées de toute présence humaine font courir aux usagers (plus de 100 absences de services constatées à prioiri depuis janvier !).

 

Ci aprés le texte de la motion votée par le Conseil Municipal de Trilport, jeudi 14 décembre 2006 …

 

 

Les élus du Conseil Municipal s’élèvent contre la dégradation inacceptable des conditions de sécurité et de d’accueil en gare de Trilport

 

Concernant la dégradation des conditions de sécurité envers les usagers

Les élus demandent :

– la présence minimum de deux agents sur le site, notamment aux heures de pointe du matin et du soir. Un nombre d’agents plus conforme à la sécurité minimale admissible, au regard du nombre d’usagers croissant fréquentant la gare tous les jours du lundi au dimanche. Il rappelle à la SNCF que depuis janvier, du fait de l’absence du seul agent affecté, c’est prés de 100 fermeture totale qu’a connu la gare de Trilport, une situation inadmissible qui remet en cause gravement la sécurité des usagers, tant sur les quais que sur les voies, interdisant de plus, toute communication ou information sur les incidents se service, particulièrement fréquents sur les deux lignes, dont notamment celle de La Ferté Milon

– La certitude qu’au moins un des deux agents présents ait la compétence technique pour intervenir en cas d’urgence sur les voies afin d’effectuer les gestes appropriés. Il rappelle le nombre considérable de trains passant par Trilport, certains circulant à grande vitesse,

– Le suivi élémentaire des travaux de maintenance de la gare (notamment les escaliers du souterrain) comme l’amélioration de ses conditions d’accès afin de rendre les deux voies accessibles à tout public, ce qui devrait constituer une norme minimale en 2006

Les élus s’élèvent :

– Contre la fermeture programmée de la gare de Trilport le week end, dés le samedi à 14 heures. Une telle mesure constituerait une dégradation intolérable des conditions d’accueil. Ils rappellent que la gare de Trilport accueille chaque dimanche de nombreux usagers qui s’y rendent soit pour prendre le train, soit pour acheter leur coupons de cartes oranges ou des billets pour toute les destinations ou s’informer.

 

 

Concernant la dégradation des conditions d’accueil des usagers

 

Les élus exigent :

– Le remplacement de l’automate actuellement en place, totalement vétuste et inadapté, transformant nombre d’usagers, lorsque la gare est fermée (ce qui est arrivé trop fréquemment ces derniers mois) en fraudeurs involontaires. Il demande l’installation conjointe d’une machine à composter,

– Le lancement des opérations de rénovation de la gare, prévus initialement en 2006. Il souligne l’urgence de ces travaux afin d’améliorer l’accessibilité plus que discutable de la gare, comme les conditions d’accueil actuelles qui sont loin du confort minimal, actuellement préconisé par le STIF.

 

 

Comme chacun peut s’en rendre compte aisément, ces demandes ne semblent pas insurmontables et devraient correspondre aux normes minimales encadrant une gare comme celle de Trilport, fréquentée par plus de 3000 voyageurs / jours, située sur deux lignes connaissant de multiples difficultés (surtout celle de La Ferté Milon) avec quelquefois des informations urgentes à faire passer aux usagers (pannes, incidents, retards), le passage de trains sans arrêt (marchandises ou voyageurs) roulant quelquefois à 160 km sur les voies …

 

précédetnes notes sur cette thématique

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