Companero Presidente

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Il y a soixante aujourd’hui, disparaissait Salvador Allende, lors du coup d’état 

« Travailleurs de ma patrie !

J’ai confiance au Chili et à son destin.

D’autres hommes dépasseront les temps obscurs et amers durant lesquels la trahison prétendra s’imposer. Allez de l’avant tout en sachant que bientôt s’ouvriront de grandes avenues sur lesquelles passeront des homme libres de construire une société meilleure. »

 

Salvador Allende, Palais de la Moneda
11 septembre 1973

Les derniers discours prononcés par le Président Chilien

 

 

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Le Président de la République du Chili Salvador Allende lance un appel sur les radios chiliennes à partir de 7 heures 55. Mais très vite, une à une, les antennes seront bombardées. Il restera à partir de 9 heures Radio Magellanes et ses lointains relais de Patagonie. C’est la seule radio qui diffusera son discours jusqu’au dernier mot.

 

7 : 55 Radio Corporación

 » Le Président de la République vous parle depuis le Palais de la Moneda. Des informations confirmées signalent qu’un secteur de la marine a isolé Valparaiso et que la ville est occupée, ce qui signifie un soulèvement contre le Gouvernement. Gouvernement légitimement constitué, gouvernement mis en place par la constitution et la volonté du citoyen.

Vu les circonstances, je lance un appel à tous les travailleurs. Qu’ils occupent leur poste au travail, qu’ils courent ensemble à leurs usines, qu’ils y maintiennent calme et sérénité. Jusqu’à maintenant, à Santiago, il ne s’est produit aucun mouvement anormal des troupes et selon les informations que m’a fourni le chef de la garnison, tout est normal à la caserne de Santiago.

De toutes façons, je reste ici dans le Palais du Gouvernement et ici me tiendrai, prêt à défendre ce Gouvernement que je représente par la volonté du peuple. Ce que je désire essentiellement, c’est que les travailleurs restent en alerte et vigilants et qu’ils évitent les provocations. 

Comme première étape, nous devons considérer la riposte, que nous espérons positive de tous les soldats de la Patrie qui ont juré de défendre le régime établi, expression de la volonté citoyenne et qu’ils agiront selon la doctrine qui représente le Chili, le prestige et la conscience professionnelle des forces armées. Durant ces circonstances, j’ai la certitude que tous les soldats sauront accomplir leur devoir. 

De toutes manières et fondamentalement, le peuple et les travailleurs doivent rester activement mobilisé, mais sur leur lieu de travail, à l’écoute des appels que je pourrai leur faire et des instructions que leur donnera leur camarade Président de la République. »

 

8 :15

 » Travailleurs du Chili !

C’est le Président de la République qui vous parle. Nous avons eu jusqu’à présent des informations qui nous révèlent l’existence d’une insurrection de la Marine dans la Province de Valparaiso. J’ai ordonné que l’infanterie se rende à Valparaiso pour étouffer cette tentative de coup d’état. Vous devrez attendre les instructions qui émareront de la Présidence. Soyez certains que votre Président restera en permanence au Palais de la Monnaie et défendra le gouvernement des travailleurs. Soyez certains que je continuerai à respecter la volonté du peuple qui m’a octroyé le mandat de gouverner la nation jusqu’au 4 novembre 1976. Vous devez rester vigilants sur vos lieux de travail en attendant mes instructions. Les forces, représentant la loi et respectant leur engagement envers les autorités, en se joignant aux travailleurs organisés, écraseront le coup d’état fasciste qui menace la patrie. »

 

8 :45

 » Camarades qui m’écoutez !

La situation est critique. Nous sommes devant un coup d’état auquel participent la majorité des forces armées. En ce moment d’aveuglement je veux vous rappeler certains de mes propos tenus en 1971. Je vous disais calmement, avec une absolue sérénité : je ne suis pas bâti de la manière dont on fait les apôtres et les messies. Je n’ai pas l’envergure d’un martyr, je suis un lutteur social qui accomplit la mission que le peuple lui a confiée.

Mais que ceux qui veulent faire régresser l’histoire et ne pas reconnaître la volonté de la majorité des citoyens chiliens le sachent bien : comme je ne suis pas construit de la chair des martyrs, je ne leur offrirai pas l’opportunité de faire un autre repas.

Qu’ils le sachent, qu’ils l’entendent, qu’ils le gravent en profondeur : je ne laisserai la Moneda qu’à la fin du mandat que m’a donné le peuple, je défendrai cette révolution chilienne et je défendrai le gouvernement car c’est le mandat que le peuple m’a confié. Il n’y a pas d’alternative. Ce n’est qu’en nous criblant de balles qu’ils pourront empêcher la volonté qui est celle de faire accomplir le programme du peuple.

Si on m’assassine, le peuple suivra sa route, suivra son chemin même si les choses seront plus difficiles et plus violentes. Et ce sera une leçon objective très claire pour la majorité de ces gens que rien n’arrête. J’avais tenu compte de cette éventualité, je ne leur offre pas la facilité. Le progrès social ne va pas disparaître parce que disparaît un de leur dirigeants. Il pourra demeurer, se prolonger. Mais on ne peux le renfermer ni le mettre à genoux.

Compagnons, soyez attentifs aux informations sur vos lieux de travail. Sachez que leur camarade Président n’abandonnera pas son peuple ni son lieu de travail. Je resterai ici, à La Moneda, même au péril de ma propre vie. »

 

Radio Magallanes 9 :03

 » En ce moment passent les avions.

Il est possible qu’ils nous bombardent. Mais qu’ils sachent que nos restons ici et que par notre exemple nous montreront que dans ce pays il y a des hommes qui savent accomplir les obligations dont ils sont investis. Je le ferai de par le mandat du peuple et de par le mandat d’un Président conscient digne de la charge à lui octroyée par le peuple durant des élections libres et démocratiques. Au nom des intérêts les plus sacrés du peuple, au nom de la patrie, je vous appelle tous par vous dire d’avoir confiance. L’histoire ne se détient pas par la répression et le crime. Cette étape sera dépassée.

C’est un moment dur, difficile. Il se peut qu’ils nous écrasent. 

Mais le lever du jour appartient au peuple et sera celui des travailleurs. L’humanité avance pour la conquête d’une vie meilleure.

Je paierai de ma vie la défense de principes qui sont chers à cette patrie. La honte tombera sur ceux qui ont renié leurs convictions, failli à leur propre parole et rompu la doctrine des forces armées. 

Le peuple doit rester vigilant et en alerte. Il ne doit pas se laisser provoquer ni se laisser massacrer mais défendre ses acquis. Il doit défendre le droit de construire avec ses propres efforts une vie digne et meilleure. 

Une parole pour ceux qui se sont  » autoproclamés  » démocrates et se disent représentants du peuple : ils ont incité ce soulèvement et ont entraîné le Chili dans un gouffre, d’une manière frauduleuse et insensée.

Au nom des intérêts les plus sacrés du peuple, au nom de la patrie, je lance cet appel pour vous dire de garder en vous l’espoir. L’histoire ne s’arrête ni avec la répression, ni avec le crime. Cette étape sera franchie. Ce que nous vivons est un passage dur et difficile. 

Il se pourrait qu’ils nous écrasent mais l’avenir appartiendra au peuple et aux travailleurs. L’humanité avance pour la conquête d’une vie meilleure.

Compatriotes ! Il est possible que les émissions radio soient arrêtées. Je prends congé de vous. En ce moment des avions nous survolent. Ils pourraient nous bombarder. Mais sachez que nous sommes là pour donner un exemple : dans ce pays, il y a des hommes qui savent remplir leurs fonctions jusqu’au bout. 

Moi je le ferai en tant qu’élu du peuple et en tant que président conscient de la dignité de sa charge.

C’est peut-être la dernière possibilité que j’ai de m’adresser à vous. Les forces armées aériennes ont bombardé les antennes de Radio Portales et Radio Corporación. Mes paroles n’expriment pas l’amertume mais la déception et ces paroles seront le châtiment de ceux qui ont trahi le serment qu’ils firent.

Soldats du Chili, commandants en chef et gradés. Amiral Merino…. Méprisable Général Mendosa qui hier encore avait manifesté sa solidarité et sa loyauté au gouvernement et qui s’est nommé ‘directeur général des services de l’ordre’ aujourd’hui même.

Face à ces événements, je peux dire aux travailleurs : je ne renoncerai pas. Impliqué dans cette étape historique, je paierai de ma vie ma loyauté envers le peuple. Je leur dis que j’ai la certitude que la graine que nous sèmerons dans la conscience et la dignité de milliers de Chiliens ne pourra germer dans l’obscurantisme.

Ils ont la force, ils pourront nous asservir mais nul ne retient les avancées sociales avec le crime et la force. L’Histoire est à nous, c’est le peuple qui la construit. 

Travailleurs de ma patrie ! Je veux vous remercier pour la loyauté dont vous avez toujours fait preuve, de la confiance que vous avez accordée à un homme qui a été le seul interprète du grand désir de justice, qui jure avoir respecté la constitution et la loi. En ce moment crucial, les dernières paroles que je voudrais vous adresser sont les suivantes : j’espère que la leçon sera retenue.

Le capital étranger, l’impérialisme réactionnaire ont créé ce climat afin que les Forces Armées brisent leurs engagements : Schneider nous l’avait signalé et ce fut confirmé par le Commandant Arayak. Victimes du même secteur social qui à partir de ce jour resterez dans vos demeures : avec l’aide des mains étrangères ils attendent de s’emparer du pouvoir afin de continuer à protéger leurs privilèges et l’exploitation des richesses de la terre.

Je voudrais surtout m’adresser à la femme modeste de notre terre, à la paysanne qui crut en nous, à l’ouvrière qui a travaillé dur, à la mère qui s’est toujours préoccupée de l’éducation ses enfants. Je m’adresse aux professionnels de la patrie, aux patriotes, à ceux qui depuis un certain temps voient se dresser au devant d’eux la sédition provoquée par leurs collègues, leurs camarades de classe, qui n’ont fait que défendre les avantages d’une société capitaliste. 

Je m’adresse à la jeunesse, à ceux qui ont chanté et ont transmis leur gaieté et leur combativité. Je m’adresse au Chilien, à l’ouvrier, au paysan, à l’intellectuel, à tous ceux qui seront persécutés parce que dans notre pays le fascisme était présent depuis un certain temps déjà par les attentats terroristes, faisant sauter les ponts, coupant les voies ferrées, détruisant les oléoducs et gazoducs, complices du silence de ceux qui avaient l’obligation d’intervenir… L’Histoire les jugera !

Il est certain qu’ils feront taire Radio Magallanes et le métal de ma voix calme ne vous rejoindra plus. Cela n’a pas d’importance, vous continuerez à m’entendre. Je serai toujours auprès de vous et vous aurez pour le moins, le souvenir d’un homme digne qui fut loyal envers la patrie. 

Le peuple doit se défendre et non se sacrifier. Le peuple ne doit pas se laisser cribler de balles, mais ne doit pas non plus se laisser humilier.

 

Travailleurs de ma patrie ! J’ai confiance au Chili et à son destin. D’autres hommes dépasseront les temps obscurs et amers durant lesquels la trahison prétendra s’imposer. Allez de l’avant tout en sachant que bientôt s’ouvriront de grandes avenues sur lesquelles passeront des homme libres de construire une société meilleure.

 

Vive le Chili ! Vive le peuple ! Vivent les travailleurs !
Ce sont mes dernières paroles.
J’ai la certitude que le sacrifice ne sera pas inutile.
Et que pour le moins il aura pour sanction morale :
La punition de la félonie, de la lâcheté et de la trahison. »

 

Une place Albert Camus à Trilport

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Nous avons tenu à honorer pour le centenaire de sa naissance, l’une des plus grandes figures de la littérature et de la philosophie française du XXe siècle, qui a inspiré tant d’entre nous. Philosophe, journaliste, homme de lettres, de théâtre, et surtout homme de cœur et de passion, Albert Camus, aurait effectivement soufflé ses 100 bougies, le 7 novembre 2013.

A cette occasion, la Place de la Mairie a été baptisé Place Albert Camus.

 

Rappelons les paroles prémonitoires qu’il avaient prononcé dans son discours lors de la réception du Prix Nobel de littérature qu’il avait obtenu en 1957, et qui résonnent singulièrement aujourd’hui.

 

« Chaque génération sans doute, se croit vouée à refaire le monde.

La mienne sait pourtant qu’elle ne le refera pas. 

Mais sa tâche est peut-être plus grande.

Elle consiste à empêcher que le monde se défasse. »

 

Albert Camus
Discours de réception du Prix Nobel de littérature, prononcé à Oslo, le 10 décembre 1957

 

 

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Nicole Bricq, Ministre du Commerce Extérieur et Nicole Klein, Préfète de Seine et Marne

 

 

Trilport : Inauguration des travaux de la mairie

inauguration-mairie.jpgNous avons inauguré, en présence de Nicole Bricq, Ministre du Commerce Extérieur et de Nicole Klein, Préfète de Seine et Marne, les travaux de rénovation de la Maison commune et l’aménagement de sa place, baptisé pour l’occasion. Véritable évènement pour notre ville, les travaux inaugurés ce jour étant les plus importants qu’a connu la Maison Commune depuis sa réalisation.

Je veux souligner la grande disponibilité de Nicole Bricq, vu son agenda et les missions innombrables qui l’amènent au quatre coins de la planète … Elle revenait le matin même tout juste de Guyane et avait tenu à être parmi nous. C’est devant une belle assemblée composée d’élus municipaux et des villes voisines, de représentants des corps institutionnels et du monde associatif, des entreprises et artisans ayant travaillé sur ce chantier, que s’est déroulée cette manifestation conviviale.

Si nous avions prévu au départ de construire une nouvelle Mairie, et dans cette optique l’avions inclus dans les réalisations inscrites au Contrat Régional signé en 2006, la municipalité avait donné la priorité aux autres équipements lancés : centre de loisirs, école et gymnase. Au regard du résultat des appels d’offres et du montant de l’addition totale, il est apparu plus raisonnable de rénover les locaux existants de la Maison commune, d’autant que nous devions intervenir sur le bâtiment, le toit de la Mairie prenant l’eau lors des orages.

Présentation des aménagements inaugurés aujourd’hui …

 

 

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Commençons par un léger voyage dans le temps …

C’est en 1880 que le Conseil Municipal d’alors décide d’édifier un bâtiment réunissant groupe scolaire et Mairie. La volonté des élus, comme celle de l’état est de s’affranchir de l’enseignement catholique en rassemblant les écoles dans des locaux municipaux, et surtout républicains et laics. Nous étions en pleine période des hussards noirs de la république chers à Charles Peguy et « l’instruction publique » constituait un enjeu de société crucial, creuset de citoyenneté et de laïcité s’il en est. Question qui reste toujours d’actualité aujourd’hui.

Depuis la ville a bien grandit, l’école devenant trop petite pour accueillir les élèves de la commune. Ce qui a conduit les élus à construire dans les années 1980 les deux autres groupes scolaires de la ville (Jacques-Prévert et la  Charmoye).

Dans le même temps les compétences des communes se sont étoffées après les lois de décentralisation et les nouvelles missions assignées aux communes multipliées, exigeant compétences, personnel qualifié et locaux d’accueil et de travail accueillants, rationnels et accessibles.

 

Cette rénovation a été mené sur trois tranches :

Une Première intervention concernant le toit : Rénovation totale de la toiture, aménagement des combles, isolation BBC, Trilport a innové en étant la 1er collectivité du département à utiliser du chanvre produit en Seine et Marne. Bilan de ces travaux, qui ont bénéficié je le rappelle d’une subvention de l’Etat et d’une dotation parlementaire obtenue par la Sénatrice de Seine et Marne Nicole Bricq : une toiture refaite à neuf, un bâtiment isolé, plus de 150 mètres carrés de nouveaux bureaux et de salle de réunion. Excellent rapport qualité / prix s’il en est, de plus la mairie ne prend plus l’eau !

La seconde tranche inaugurée aujourd’hui est relative à la rénovation totale du rez de chaussée afin de rendre les services plus accessibles : accueil, aménagement du service jeunesse et de la salle des mariages. Ces aménagements constituent une réponse concrète aux attentes et aux demandes des habitants recueillies lors de l’enquête et des questionnaires diffusés en 2011.C’est une nouvelle conception de l’accueil qui est proposée, les services municipaux doivent être le plus possible, en capacité, dans un cadre agréable et convival, d’apporter des réponses efficientes aux habitants, et d’être également réactifs grâce au développement des téléservices, du télé paiement via le site internet de la commune.

La Troisième, inaugurée également ce jour, correspond à l’aménagement du parvis, transformé en petite place. Il répond à plusieurs objectifs : créer un espace forum et piétonnier favorisant les échanges entre habitants, permettre l’organisation d’animation en Centre Ville, aménager un parking sécurisé dont certaines places seront proposées aux commerçants et développer une offre de stationnement vélos au Centre ville, à proximité des commerces.

 

inauguration-mairie2.jpgLes aménagements successifs initiés ont été l’occasion de mener une véritable introspection dans l’histoire de la commune et de son patrimoine …
Avec le coté obscur de la force, qu’il faut rappeler, des tonnes d’archives à soulever, dépoussiérer, trier et déplacer qui nous ont permis également de faire de belles découvertes …

Il faut remercier les entreprises et artisans locaux qui ont participé à ces chantiers, en y apportant compétence, esprit d’initiative, touche de créativité … Ils ont un vrai savoir faire, que nous nous devons de soutenir.

C’est dire l’importance de l’action des collectivités lorsqu’elles investissent, notamment dans des périodes «compliquées »
Il est  vital que nos communes gardent capacité d’action et marges de manœuvre pour contribuer à préserver dans nos territoires, l’économique et le lien social.

Il faut souligner également l’implication active de tous les services. Cette rénovation a été partagée, et portée par les agents municipaux qui dans le même temps ont fait également évoluer leur savoir faire et leur pratique professionnelle  …

Une belle émulation générale et un retour à des racines républicaines rafraichissant …

14 juillet 2013, le sens d’un hymne

 

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La cérémonie du 14 juillet est une célébration particulière, à l’ambiance un peu estivale, car annonciatrice de vacances attendues proches, d’autant pls que l’année a été difficile et quasi interminable.
Nous avons le plaisir d’accueillir lors de cette manifestation, qu’il y est un soleil éclatant comme en ce 14 juillet, qu’il vente, neige ou pleuve, générallement plutot en novembre ou mai, les musiciens de l’Harmonie du Pays de Meaux. Présence fidèle, qui fait de ces moments solennels, de vrais instants de recueillement et d’émotion, notamment au moment des hymnes. Témoingange rassurant du dynamisme de cette structure, la présence de nombreux jeunes musiciens pour qui ces moments sont d’autant plus importants qu’ils constituent une première.

Cette commémoration née avec la République témoigne de notre attachement commun à ses valeurs citoyennes, qui au fil du temps et de l’histoire ont forgé ce pays et semé bien au delà de ses frontières, des petites graines de France, patrie des lumières et des droits de l’homme, qui depuis, avec des fortunes diverses fleurissent un peu partout sur la planète.
Un pays ce n’est pas qu’une économie, un marché ou une géographie, c’est également une histoire, une culture et des valeurs qui transcendent. La France est également symbolisée par des signes extérieurs : les trois couleurs de son drapeau tricolore, nos valeurs républicaines et un hymne national, la Marseillaise, dont un couplet est remis en cause de manière un peu malheureuse me semble t’il …

 

Pourquoi ?

 

Rappelons que l’hymne écrit par Rouget de L’Isle, qui depuis le 14 juillet 1795 symbolyse comme hymne national notre pays sur les champs de bataille et les terrains de sport de la planète, s’est appelé tout d’abord « Chant de marche des volontaires de l’armée du Rhin ». Il s’agit bien d’une marche militaire, entonnée par les Fédérés marseillais lors de leur entrée aux Tuileries, puis adoptée grâce à leur énergie communicative par les parisiens qui lui donnent alors son nom définitif de « Marseillaise ».  Ce chant est avant tout un appel à la mobilisation générale contre l’invasion, la France révolutionnaire attaquée de toute part luttant alors pour sa survie face aux armées étrangères voulant restaurer l’Ancien Régime.
Un contexte historique qui explique le sens contreversé du fameux couplet : « qu’un sang impur abreuve nos sillons ». La société d’avant la Révolution était divisée en trois état et hiérarchisée selon l’origine familiale, un noble était supérieur alors à un paysan du fait de son sang, ce que l’on a appelé « la noblesse de sang ».
Quand sur les champs de bataille, les sans culottes français, paysans pour la plupart, entonnaient en choeur « qu’un sang impur abreuve nos sillons », ils évoquaient certainement, le leur, revendiquant ce «sang impur» et rouge qui coulait dans leur veine par opposition au sang pur et bleu de la noblesse portant « culottes et bas de soie ». Ils faisaient référence au sacrifice suprême consenti pour sauveralors  la patrie en danger. Nous avons depuis tous dans nos veines un sang impur … Les notions de pureté de race n’apparaissant que bien plus tard avec le délire nazie et donnant effectivement à ce couplet un autre sens.

 Célébrer le 14 juillet c’est aussi se souvenir de cette naissance tumultueuse de la République et de ses valeurs. C’est bien la France de la Liberté, de l’Egalité et de la Fraternité qui est à l’honneur en ce jour.Chacun à notre place, nous faisons vivre  les valeurs républicaines qui constituent le socle de notre communauté depuis 1789. Elles sont non seulement :

– l’héritage citoyen précieux transmis par nos ainés,

– le ciment qui tisse nos vies et forge la cohésion nationale,

– mais également le meilleur garant d’un avenir plus souriant et surtout plus clément …

Encore faut il retrouver, ensemble, l’énergie et la force qui ont animé les sans culottes d’alors, affamés de pain, de justice et d’espoir en un monde meilleur, pour renouer avec le fil de l’idéal républicain et construire, ensemble sans exclusive ou exclusion, les nouvelles perspectives que notre pays attend et mérite et qu’il porte en lui …

 

A Jeannot

a-jeannot.jpgLa vie d’un élu est ainsi faite, qu’il croise chaque jour beaucoup de personnes sur sa route. Cependant, lorsqu’il a grandit dans sa ville, certaines de ces rencontres humaines font également partie de ses souvenirs intimes et prennent alors plus d’importance, car liés à son enfance.
C’est le tamis de la vie, aussi lorsque ces personnes nous quittent, souvent avec élégance, sur la pointe des pieds, c’est un peu notre histoire qui se fait la malle …

Jeannot, à l’image de tant d’autres visages, a été un de ses acteurs, qui de par leur passion pour cette ville, leur énergie contagieuse, leur sens du dévouement et de la relation humaine ont tant apporté à notre commune, et fait que vivre ici, est une aventure singulière par bien des aspects.

Il était construit de bois brut, quelquefois même, un peu abrupt, ce qui donnait lieu à des discussions animées mais toujours respectueuses et passionnées.
Mais plus que tout, ce bénévole, Président associatif actif,  était attaché viscéralement à la fête populaire, dans tout ce qu’à de remarquable et noble ce si beau mot …

 

 

Comment ne pas évoquer toutes ces générations d’enfants, d’hier ou d’avant hier, qui avec tant de plaisir et de joie ont défilé au son des fanfares dans les rues de la ville, que ce soit sur des chars fleuris un dimanche après midi ou à la lumière des lampions un samedi soir, avant ensuite de s’éclater à la fête foraine ?
Bonheurs simples, certainement quelque peu désuets pour certains, mais constitutifs de valeurs communes et de moments heureux partagés …
Le plus drôle de l’affaire, est qu’ils le font de nouveau aujourd’hui, certes avec quelques années de plus, en tant que parents ou papy et mamy, en se remémorant souvenirs et émotions d’antan avant de les  évoquer à leurs enfants et petits enfants.
Comment ne pas évoquer également les éclats des feux d’artifice du bord de Marne, signal intangible marquant l’arrivée de l’été et des vacances toutes proches, appréciés de tant de spectateurs réunis et respirant à l’unisson au rythme des fusées multicolores.

Saluons la sueur des bénévoles grâce à qui ces instants de bonheur, fugaces, éphémères, trop rares certainement, mais au combien importants ont été et sont possibles. Il est salutaire pour éclairer, au propre comme au figuré, des vies quotidiennes quelquefois difficiles que chacun puisse oublier ne serait ce que l’espace d’un instant, les idées noires, mauvaises nouvelles, drames familiaux ou petits pépins de vie courante pour passer simplement mais réellement un bon moment !

C’est pour rendre hommage à la valeur de cet engagement peu commun, pompier volontaire, commerçant, élu, responsable associatif, et l’implication concrète et durable De jean Loiseau dans l’art si délicat de la fête populaire que nous l’avions désigné Citoyen d’Honneur en janvier dernier, au moment de la célébration des voeux …

Ce n’était à nos yeux que lui rendre justice. Une communauté se grandit  lorsqu’elle sait remercier et reconnaître la valeur et l’importance d’un engagement personnel ou collectif au service des autres, de la ville …
La richesse de Trilport, outre son patrimoine naturel exceptionnel, ce sont surtout les femmes et les hommes qui y vivent et privilégient avant tout la relation à l’autre et le respect de cette ville si attachante.

Non seulement ils habitent cette commune mais sont aussi habitée par elle.

 

Petites villes : Vous avez dit égalité des territoires ?

apvf.jpgLe calendrier a parfois de ces coïncidences, un vrai signe du destin ! Alors que les 16 eme Assises des Petites villes de France (APVF) se déroulaient à Saint Rémy de Provence avec pour thèmatique « les fractures territoriales », les Sénateurs débutaient l’examen du 1er volet des lois sur la décentralisation, relatif à la métropolisation des grandes agglomérations (Paris, Lyon, Marseille ou PLM).
Sujet explosif à Saint Remy, la très grande majorité des Maires des Bouches du Rhône concernées par la création de la métropole Marseille-Aix (109 sur 119), toutes couleurs politiques confondues s’opposant àla création de cette métropole. Deux motifs principaux à l’origine de cette fronde : la situation financière délicate de Marseille et les conditions de gouvernance proposées, dont la plupart se retrouvent exclus. Une métropole « ne se décrète pas, elle ne peut qu’être le fruit d’un consensus », a rappelé Hervé Chérubini, Maire de Saint Rémy lors de son mot d’accueil. Cependant la messe n’est pas encore dite, loin s’en faut, et bien des péripéties sont à venir, que ce soit au Sénat ou à l’Assemblée, avant le vote définitif des textes.

Invités d’honneur des assisses 2013 : Claude Bartolone, Président de l’Assemblée nationale et Cécile Duflot, Ministre de l’Égalité des territoires et du Logement dont le discours était attendu vu l’actualité de ses projets. Les lois sur l’organisation territoriale ne passionneront pas nos concitoyens qui ont bien d’autres priorités en tête, mais elles  transformeront profondément et durablement le paysage institutionnel et le quotidien de chacun.

Beaucoup d’élus sont fidèles au rendez vous annuel propoé par l’APVF car ces deux jours d’assises se révèlent trés utiles, chacun peut  :

  • aborder des sujets « pratico pratiques » : échanges, retours d’expérience, recherches de solution … Les ateliers sur les conséquences de la baisse des dotations, la transition énergétique ou la mise en place des rythmes scolaires ont été trés appréciés cette année,
  • prendre un peu de hauteur, grâce aux débats de fond proposés apportant des clés de lecture utiles sur les évolutions en cours,
  • peser dans les débats institutionnels, afin de faire entendre la voix particulière des petites villes qui n’ont pas la puissance d’autres « lobbys » plus puissants,

Le sujet présent dans tous débats et conversations a bien été celui de la réforme territoriale. Chacun aujourd’hui mesure qu’il vaut mieux vaut réformer un système lorsque tout va bien, à froid, en ayant le temps de bien faire les choses et d’accompagner le mouvement, qu’accomplir cette même réforme à chaud, dans l’urgence de la crise comme aujourd’hui !
La crise budgétaire actuelle fait que tous les robinets se ferment au même moment face à des citoyens de plus en plus en difficulté et désemparé toujours plus.

Un autre paramètre perturbe cette réforme déjà délicate à mener : le manque de consensus et d’unité des divers représentants d’associations de collectivités; le bal des égos est ouvert : Régions, département, Agglomérations, grandes villes … Si officiellement personne ne veut du statut co, chacun veut sortir de cette séquence difficile renforcé, c’est à qui mangera l’autre ! Je souhaite bien du plaisir à Marylise Lebranchu, Ministre en charge de cette réforme qui ne méritait certainement pas un tel sort et ces  réactions « corporate » voir corporatistes.

Voici quelques impressions personnelles, pêle mêle, sur deux journées riches en enseignements et en interrogations concernant le devenir de nos collectivités !

 

 

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Cécile Duflot aprés son discours

 

Chacun s’accorde à dire qu’il faut clarifier, moderniser l’organisation territoriale, mais campe sur ses positions, une posture impossible à tenir dans le temps. Vu le blocage actuel, la théorie de l’évolution, chère à Darwin va certainement  trouver ici un nouveau champ d’expérimentation :

« Les espèces qui survivent ne sont pas les espèces les plus fortes, ni les plus intelligentes, mais celles qui s’adaptent le mieux aux changements. »

Certaines tendances se dessinent cependant peu à peu …

Lister de Paris capitale, un mode d’organisation standard s’imposant à tous et partout, n’apparait plus adapté à la France de 2013, qui n’est plus ce monolithe jacobin issu des réformes de Napoléon 1er. La dimension  « locale » prend enfin toute sa valeur et doit absolument désormais être prise en compte. Il faut intégrer les éléments de contextualisation.
Une certitude cependant s’impose à tous  : nos territoires devront s’adapter aux mutations en cours ou disparaître, tant le nouveau monde qui émerge est différent … La résilience devient comme une assurance vie face aux aléas multiples d’aujourd’hui et encore plus de demain : climat, réchauffement planétaire, mondialisation, révolution d’Internet … Les politiques publiques qu’elles soient nationales ou locales, pour être mis en œuvre efficacement doivent se nourrir de ce mouvement et surtout rester dans le tempo.
Ne reste plus qu’à dessiner et mettre en place une nouvelle organisation, qui tienne compte justement des particularités de chaque territoire : forces, faiblesses, contraintes, potentialités … Encore faut il renforcer le principe de solidarité afin que l’égalité des citoyens soit plus qu’un objectif lointain et flou, ou un slogan sans fond mais une réalité concrète et surtout partagée par tous !
Nous aurons le temps de revenir sur cette problématique, le parlement devant  débattre dans les prochains mois de trois textes de loi : une sur les métropoles (PLM), l’autre sur l’articulation département / région, l’autre sur le bloc communal et le dualisme intercommunalité / Communes d’une loi.
Lors de ces assistes, la présence de grands témoins, chercheurs ou élus (n’ayant plus de plan de carrière en tête, il en existe encore quelques rares spécimens) contribuent à faire bouger les lignes et permettent d’aborder dans les tables rondes proposées, des débats de fond sur des sujets de société importants pour notre vie quotidienne, avec des angles de vue souvent stimulants qui nous changent quelque peu de l’écume médiatique dominante (cf les duels télévisés TNTique de quelques happy few) ou des propos lénifiant que l’on entend trop souvent.
Le grand témoin 2013, Christophe Giully l’auteur de « Fractures françaises », nous a décrit un contexte territorial contrasté, j’y reviendrais dans un prochain billet tant la problématique soulevée révèle une fracture territoriale qui s’aggrave et concerne directement les villes du « péri urbain ».
Les petites villes se retrouvent en effet au cœur de la carte des fragilités et sont en première ligne pour agir et animer des réseaux de solidarité menacés aujourd’hui qui sont autant de digues face aux ravages de la crise. Pourtant, toutes les décisions institutionnelles ou budgétaires de ces dernières années gagent leur capacité d’action et pertrubent la dynamique territoriale portés par les élus, surtout dans le monde rural ou lorsque la commune n’est pas riche !
Reconnaître le fait métropolitain, une thématique trés à la mode aujourd’hui,  n’interdit pas pour autant de reconnaître le fait rural. Il ne s’agit pas de privilégier tel ou tel territoire, mais d’aborder de manière républicaine une problématique d’autant plus délicate que nous sommes en crise longue et dure. Il faut évoquer sans langue de bois, la difficulté de mettre en équation  l’égalité des citoyens de ce pays selon leur lieu d’habitation. Trop de collectivités, notamment rurales, ne disposent même plus du minimum pour fonctionner, elles accueillent pourtant et de plus en plus les populations les plus pauvres frappées des problèmes d’emplois, de mobilités ou encore de précarité énergétique, la Seine et Marne en Ile de France est trés représentative de ce dualisme.
Autant dire que si les baisses de dotation évoquées se font  automatiquement, à l’aveugle, sans tenir compte des ressources de chaque collectivité, elles constituent autant d’épées de Damocles pour les territoires.
Lors d’une table ronde, le représentant national des entreprises des Travaux Publics s’est publiquement inquiété des conséquences des baisses de dotations envisagées par le gouvernement, qui sont pouratn grandement dues à la réforme de la Taxe professionnelle (TP)  de Nicolas Sarkozy. Attention à la casse économique !
Rappelons que 72% de l’investissement public provient des collectivités, et que cet investissement est  majoritairement pourvoyeur en emploi local. Les collectivités ont déjà été considérablement ébranlées par la réforme de la TP, les transferts de charges non compensés, et dans ce contexte instable, la baisse des dotations risque d’avoir des répercussions sociales et économiques importantes.
L’APVF plaide pour un prélèvement « exceptionnel » (la sémantique est ici importante) et demande que les baisses soient modulés selon les difficultés et ressources de chaque ville, notamment des moins riches, et d’un lissage du repli des dotations sur un ou deux budgets de plus en privilégiant le volet investissement.
Le renforcement des métropoles, s’il est utile et nécessaire, ne peut constituer l’alpha et l’oméga d’un aménagement du territoire juste. Si notre pays a effectivement besoin de grandes villes fortes et puissantes comme moteurs de développement, il faut souligner que l’intelligence collective, l’innovation et les ressources naturelles ne sont pas exclusivement localisées dans ces périmètres. Des millions de personnes, de plus en plus en difficulté vivent dans l’espace péri urbain ou rural.
La future organisation territoriale proposée ne doit pas aspirer (« vampiriser ») toutes les ressources vers la seule ville centre mais irriguer tout le territoire … Notre objectif commun doit être de développer des territoires intelligents, plutôt que de se limiter aux seules villes intelligentes (entendre les métropoles ou les grandes villes) qui se doivent également de devenir désirable et surtout accessible à tous … A l’heure d’internet, la force du réseau neuronal que pourrait constituer notre future organisation territoriale n’est pas à sous estimer, elle est porteuse de développement partagé et de dynamique territoriale.
Cécile Duflot dans une intervention attendue a rappelé qu’elle était Ministre de l’égalité des territoires, ce qui n’est pas anecdotique et correspond à son engagement personnel et au sens de la thématique principale de ces assises.
« La France ce n’est pas simplement une histoire c’est aussi et surtout une géographie, qui constitue une de ses richesses. C’est bien l’égalité qui met en mouvement notre pays depuis la révolution : égalité des territoires, mais aussi et surtout égalité des citoyens sur leur territoire. »
La Ministre considère que les petites villes jouent un rôle essentiel d’impulsion et de structuration du territoire, bien que la tendance à la Metropolisation soit réelle. Les petites villes sont de fait des pivots de l’articulation entre urbain et rural et au cœur de la cohérence et de l’efficacité du pays. Mais pour qu’elles puissent porter une action publique locale, combattre les fractures territoriales et maintenir la cohésion sociale dans le pays, il faut leur donner des capacités de résilience face à la crise.
Lors de son intervention, Cécile Duflot a présenté ses priorités en termes de politiques publiques en faveur de l’égalité des territoires :
  • Le numérique avec le Plan Très haut débit, qui aura des effets de levier massifs sur la mise en capacité de tous les territoires et qui est intègre une logique de péréquation : dans les territoires les moins denses et les plus enclavés, le financement de l’État sera plus important que dans les villes denses. Cécile Duflot a insisté à juste titre sur la dimension des usages numériques :  » L’important c’est l’usage ». Des propos appréciés des élus des petites villes,
  • La mise en œuvre d’une planification urbaine pour « asseoir les projets de territoire ». Le projet de loi logement et urbanisme, qui sera présenté au Conseil des ministres d’ici l’été 2013, proposera des mesures, dont le Plan Local d’Urbanisme Intercommunal, pour lequel la majorité des Maires de l’APVF sont plus que réservés, estimant qu’il est primordial de laisser les communes libres de choisir. Beaucoup d’entre eux, dont je suis, s’étonnent que le scenario de renforcer  le rôle prescipteur du Schma de Cohérence Territorial n’est pas été exploré en priorité.
Enfin la Ministre a conclu en occitan son propos avec une citation du local de l’étape, Frédéric Mistral :
 “plus les racines d’un arbre sont profondes, plus ses feuilles montent haut »
 
Encore faut il qu’il y est toujours des racines pour alimenter en sève des arbres qui soient présents sur tout le territoire …
 
L’Association des Petites Villes de France ou APVF
@petitesvilles
http://www.apvf.asso.fr
Cette association réunit 1 100 maires de villes peuplées de 2 500 à 25 000 habitants. Elle a pour objectif de porter la voix des petites villes, qui représentent près de 19 millions d’habitants, soit 30 % de la population française.