
Je voulais souligner mon admiration et mon soutien à Nicolas Hulot, le remercier également pour son action, l’énergie qu’il déploie et son ambition au service de la planète.
Il s’est toujours situé à des années lumière des petites phrases ou calculs politiciens de beaucoup de ceux qui parlent au nom de l’écologie depuis des années. A eux l’écume, le vertige des mots ronflants et les effets de tribune, à lui l’action résolue contre les maux qui abiment la planète au quotidien.
Faut il souligner, au regard du contexte actuel, qu’en matière d’environnement, vu d’où l’on part, chaque petit pas dans la bonne direction doit être considèré comme une victoire ! Agir au quotidien pour, peu à peu, pas aprés pas, transformer notre société de l’intérieur n’est pas aussi aisé que certains le prétendent.
L’enjeu essentiel est non celui de sunlights médiatiques et des minutes d’éternité éphèmère chères à Andy Wharrol , mais simplement l’avenir de la planète et l’adaptation à un réchauffement climatique assumé, accepté, et plus que tout régulé.
Sa démission est évidemment une mauvaise nouvelle pour la planète, le pays et ce gouvernement, tant le constat dressé par Nicolas Hulot est lucide, honnête, glaçant par bien des égards, empreint de gravité et plus que tout inquiétant.
Une décision lourde de conséquences qui doit être prise par Emmanuel Macron et Édouard Philippe pour ce qu’elle est, une alerte plus que sérieuse, sinon le pire est « avenir ».
Le tonitruant et médiatique #Makeourplanetagain lancé en réaction à l’amérique de Trump, ne doit pas rester un slogan creux, sans fondement ni lendemain, un coup marketing de plus à la sauce « green washing », ou une annonce sans lendemain mais bien la marque de fabrique d’une action résolue, continue et concrète, initiée en direction des priorités environnementales.
Incontestablement Nicolas Hulot a été isolé trop longtemps, tant par ce gouvernement, que par certains écologistes au « radicalisme » avant tout théorique. ll a perdu bien trop d’arbitrages, dont le dernier, évitable, pour le moins. Le fil s’est rompu et a brisé …
Aussi, Aujourd’hui j’ai mal à la France, mal à la planète et j’en veux à beaucoup de monde …