Mourir à 12 ans, dans un collège de banlieue

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La tragédie du Collège de Camus est insupportable à plus d’un titre, elle me touche également pour des raisons plus personnelles : j’ai fréquenté ce Collège de la 6eme à la 3eme, dans deux ans mon fils entrera en sixième, beaucoup de mes proches ou connaissances sont profs d’EPS, ou chefs d’établissement, certains même dans ce Collège, enfin je travaille dans le Lycée Professionnel voisin, classé également en ZEP.

En cette période de Noël, je pense à ces familles dont la vie est brisée … Celle du petit Carl, en premier lieu, de ces deux camarades de classe également, 11 ans, mis en examen, pour « violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner », et du professeur d’EPS, qui ne se remettra jamais de ce drame.

 

Soyons clair l’objet de cette note n’est pas d’ouvrir une polémique politicienne ou syndicale de plus, elle serait indécente, comme il serait irresponsable également de ne pas donner à cet événement l’importance qu’il mérite.
S’abriter derrière la cause du « stress émotionnel ayant entraîné un arrêt cardiaque subi », et arrêter là l’analyse serait une grave erreur car la violence est dans l’école, depuis des années et ce de la primaire à la terminale …

 

Une situation qui ne peut plus durer …

 


medium_camus.jpg Une bagarre comme tant d’autres

A Camus tout est partie d’une bagarre banale, comme tant de profs d’EPS en rencontrent, l’occasion de rappeler que ces enseignants assurent souvent seuls non seulement leur cours, mais aussi le convoyage des élèves (fréquemment hors établissement scolaire), le rangement du matériel (poteaux, ballons, maillots …) et que leur surveillance ne peut être totale. Un incident de plus depuis la rentrée, les enseignants de ce Collège s’en étaient inquiétés officiellement auprès de leur hiérarchie demandant « des moyens supplémentaires ».
Enclavé entre Beauval et la Pierre-Collinet, deux quartiers classés en zone urbaine Sensible (ZUS), le collège Albert Camus de Meaux est un des 249 établissements classés « Ambition réussite ». Il fait donc partie des « mieux dotés » de l’éducation prioritaire » selon l’administration.
Rien de plus normal quand on connaît cet établissement et les problèmes de violence qu’il traverse depuis des années. « Ambition réussite » avait vous dit ? Rappelons que ce dispositif avait été décidé dans l’urgence en décembre 2005, il y a tout juste un an, après la crise des banlieues, juste avant la fin de l’état d’urgence, afin de doter les établissements les plus difficiles de moyens supplémentaires et de renforcer la présence d’adultes ; la suppression des emplois jeunes ayant eu des conséquences négatives dans beaucoup d’établissements du Primaire au Secondaire, nous y reviendrons  …

 

Peut on traiter la violence sans évoquer la question des moyens

Je ne me permettrais pas de commenter les propos de Monsieur de Saint Girons, Recteur de l’Académie de Créteil, assurant que ce Collège disposait des moyens suffisants pour « permettre un fonctionnement normal, où la violence n’a pas sa place », n’ayant pas ses compétences pour analyser et décider des seuils pertinents en ce domaine.
Partant d’un vécu quotidien, je me contenterais de conseiller respectueusement à ce haut fonctionnaire, à beaucoup de ses proches collaborateurs, à certains politiques nationaux de venir partager le quotidien des enseignants en postes dans ce type d’établissements. Ce qui permettrait peut être d’amender certains constat, analyse et grille de lecture : tant sur la pertinence des seuils d’adultes formés et compétents permettant à l’école de remplir sa mission mais également sur l’évolution nécessaire de la profession d’enseignant et l’obligation d’élargir la focale d’action, l’école n’étant que la chambre d’écho des graves fractures et du mal être réel de notre société.
Gilles de Robien, peut bien prôner la « tolérance zéro qui doit s’appliquer contre toutes les formes de violence, y compris verbale » encore faut il sortir de la communication et de l’incantation et entrer dans le monde du concret ; quelquefois à des années lumières de la rue du Bac.

Concernant la présence d’adultes dans les écoles, évidemment qu’il en faut plus ! Encore que le facteur qualitatif ne soit pas à négliger. Le gouvernement actuel l’a admis après quelques tergiversations. Reconnaissons cependant que le dispositif des assistants pédagogiques résiste mal à la comparaison avec le précédent, celui des emplois jeunes. L’institution a beaucoup mal à trouver des candidats ayant le bon profil acceptant les conditions proposées (20 heures de travail pour ½ SMIC), puis à les garder ensuite …

Mais tout ne se résume pas simplement à cette question de nombre d’adultes ; car les racines de la violence sont profondes  et les problématiques soulevées complexes

 

 

Peut on traiter la violence sans évoquer une nouvelle distribution des rôles  ?

Les élèves qui arrivent aujourd’hui en Collège, ou au Lycée, sont pour beaucoup, et ce depuis la Primaire, sans repères, totalement déconnectés de notre société, de ses valeurs, de ses règles … Faillite des familles mais également de la collectivité et de l’Etat.
Constat partagé désormais par nombre de politiques, toutes tendances confondues. Rappelons qu’il y a moins d’un an, nous avons vécu un état d’urgence, suite aux émeutes urbaines qui ont embrasé le pays. Si rien depuis n’a changé dans le paysage institutionnel ces évènements ont considérablement marqué les esprits et les inconscients de tous, notamment des jeunes.!

L’Ecole, désormais, avant d’aborder la difficile question des savoirs ou des savoir faire, doit gérer en priorité les savoir être des élèves et c’est là que le bât blesse, les enseignants n’étant pas formés pour cela ! Paradoxalement, la diminution du nombre d’élèves, élément démographique justifiant pour certains une diminution de moyens, s’est accompagnée d’une multiplication des problèmes individuels et de leur gravité.
De la gestion d’un groupe classes, nous glissons de plus en plus à un « coaching individualisé » (terme très à la mode dans certains milieux politiques car très managérial). Une évolution non reconnue officiellement par l’Institution, car demandant de revenir nécessairement sur la question des moyens, des compétences, de la formation continue des personnels, comme sur celle des contenus mais qui fait peur également à la majorité des enseignants.

L’Ecole n’est plus le sanctuaire passé mais devient un lieu de confrontation, révélateur des tensions multiples qui parcourent notre société (consommation : fringues, portables, lecteur MP3 ou vidéo …, communautarismes …) et ce dés l’école Primaire où les incivilités augmentent.
Pour la petite histoire, dans ma commune, nous avons instauré il y a deux ans un système de permis à points afin de sensibiliser enfants, parents et agents territoriaux à la montée des incivilités, lors des temps de cantine. Un électrochoc salutaire mais qui n’aurait certainement pas suffit si nous n’avions lancé en parallèle un Contrat Educatif Local qui nous a permis d’intégrer dans nos effectifs sur les temps de repas des animateurs expérimentés. Une arrivée qui a permis de réellement changer la donne et de faire baisser les incivilités. Nous avons donc affecté de nouveaux moyens, en axant la priorité de notre action sur la qualification à l’animation.

 

L’Ecole ne peut plus tout. Il faut admettre que certains élèves, ne sont plus du ressort des structures traditionnelles. Plutôt que voir certains élèves « difficiles » tourner entre différents collèges ou Lycées qui se les font passer à tour de rôle, confortant ainsi les ferments de l’échec et du rejet de l’institution, il faut mettre en place des structures adaptées et variées permettant de proposer une piste de sortie positive.
Si le déterminisme social est une réalité, il ne doit pas être une fatalité ! Mieux vaut avant de « victimiser » ses élèves et d’assister impuissant à leur inexorable descente aux enfers, agir avec efficacité et sans tabou afin de les faire sortir de cette spirale de l’échec et permettre à certains d’éviter la prison, qui est une autre forme d’école. Il y a urgence …

Concernant le choix des structures adaptées, avant de réinventer l’eau chaude, n’oublions pas qu’il en existe déjà, dépendant notamment de l’Education Spécialisée et du Ministère de la Justice. Il faut surtout leur donner les moyens (budgétaires notamment) d’être plus efficace et réactif, afin de mettre en place un panel de solutions, permettant pour certaines de sortir de manière cœrcitive, si nécessaire,  le jeune de son milieu (mesure judiciaire alternative …) grâce à des structures ou opérateurs complémentaires. De nombreuses pistes, selon la nature et la gravité des cas rencontrés peuvent être explorées; concernant la voie militaire, je ne saurais trop conseiller de faire déjà un Bilan des expériences en cours, celle notamment des « Centre Défense Seconde Chance » tel celui de Montry, dont nous reparlerons un jour.
Le maintien de la situation actuelle n’est plus acceptable. Il met à bas, l’exemplarité de la peine, son application immédiate, son suivi et suscite la récidive. Les outils actuels sont sans commune mesure avec les besoins croissants du terrain.

 

 

 

La violence à l’Ecole , n’est pas une fatalité, mais une conséquence, dont les causes sont plus à chercher dans le monde des adultes que dans celui des enfants auteurs des coups. L’ampleur médiatique suscité par ce drame démontre l’importance de la question soulevée qui ne concerne pas qu’un Collège de banlieue et la place accordé à l’Ecole ou à la justice dans nos priorités et notre budget mais nous interpelle plus globalement.

La question n’est plus seulement : quelle école voulons nous pour notre pays ?  Mais quel modèle de société voulons nous promouvoir, le modèle américain que certains veulent nous proposer est porteur de violence, nous ne devons pas l’oublier dans les mois à venir …

 

 

Notes précédentes sur ces thématiques

Education

Ou l’on commence à reparler de carte scolaire

Rebondir aprés le CPE

 

Violences

 Ministre recherche bouc émissaire désespéremment

Sécurité, l’électrochoc Sego

Stand the ghetto

De l’art de manier le kärcher avec discernement

 

 

SNCF : la mise en danger d’autrui peut elle constituer un paramètre de gestion pertinent ?

medium_gare_de_trilport.jpgLa réponse officielle de la SNCF à mes courriers et à mon intervention lors du Congrés des Maires, auprés de Mme Idrac est enfin arrivée en Mairie signée du responsable Transilien de Paris Est (aprés plus de deux mois d’attente !).

Elle a malheureusement confirmé les rumeurs inquiétantes qui circulaient officieusement depuis quelques jours sur la réorganisation en cours devant s’appliquer dés janvier 2007 :

– aucune certitude sur le nombre d’agents SNCF présents physiquement en gare de Trilport lors des heures de pointe du matin et du soir (l’indicateur actuel est trop souvent : zéro présence d’agent !)
– changement de nature des postes des agents nommés, désormais exclusivement issus de la filière commerciale,
– fermeture de la gare du samedi 14 heures au lundi 5h30,
– rien sur l’amélioration du suivi des travaux de maintenance, ni sur celle des conditions d’accueil et d’accessibilité de la gare, indignes des standards les plus élémentaires (quand au label Transilien …)

Autant dire que ces « non propositions », constituent une dégradation évidente des conditions d’accueil et de sécurité des nombreux usagers (plus de 3 000 tout de même) fréquentant quotidiennement cette gare; nous n’abordons même pas la question de l’information minimale à apporter sur les quais ou en gare aux voyageurs !
L’ensemble de ces raisons m’a amené à proposer au Conseil Municipal le vote d’une motion de protestation, votée à l’unanimité, et la demande d’une entrevue aux responsables SNCF; gageons que si rien ne bouge, nous n’en resterons pas là !
Nous sommes au demeurant trés inquiets des risques que les absences fréquentes et répétées de toute présence humaine font courir aux usagers (plus de 100 absences de services constatées à prioiri depuis janvier !).

 

Ci aprés le texte de la motion votée par le Conseil Municipal de Trilport, jeudi 14 décembre 2006 …

 

 

Les élus du Conseil Municipal s’élèvent contre la dégradation inacceptable des conditions de sécurité et de d’accueil en gare de Trilport

 

Concernant la dégradation des conditions de sécurité envers les usagers

Les élus demandent :

– la présence minimum de deux agents sur le site, notamment aux heures de pointe du matin et du soir. Un nombre d’agents plus conforme à la sécurité minimale admissible, au regard du nombre d’usagers croissant fréquentant la gare tous les jours du lundi au dimanche. Il rappelle à la SNCF que depuis janvier, du fait de l’absence du seul agent affecté, c’est prés de 100 fermeture totale qu’a connu la gare de Trilport, une situation inadmissible qui remet en cause gravement la sécurité des usagers, tant sur les quais que sur les voies, interdisant de plus, toute communication ou information sur les incidents se service, particulièrement fréquents sur les deux lignes, dont notamment celle de La Ferté Milon

– La certitude qu’au moins un des deux agents présents ait la compétence technique pour intervenir en cas d’urgence sur les voies afin d’effectuer les gestes appropriés. Il rappelle le nombre considérable de trains passant par Trilport, certains circulant à grande vitesse,

– Le suivi élémentaire des travaux de maintenance de la gare (notamment les escaliers du souterrain) comme l’amélioration de ses conditions d’accès afin de rendre les deux voies accessibles à tout public, ce qui devrait constituer une norme minimale en 2006

Les élus s’élèvent :

– Contre la fermeture programmée de la gare de Trilport le week end, dés le samedi à 14 heures. Une telle mesure constituerait une dégradation intolérable des conditions d’accueil. Ils rappellent que la gare de Trilport accueille chaque dimanche de nombreux usagers qui s’y rendent soit pour prendre le train, soit pour acheter leur coupons de cartes oranges ou des billets pour toute les destinations ou s’informer.

 

 

Concernant la dégradation des conditions d’accueil des usagers

 

Les élus exigent :

– Le remplacement de l’automate actuellement en place, totalement vétuste et inadapté, transformant nombre d’usagers, lorsque la gare est fermée (ce qui est arrivé trop fréquemment ces derniers mois) en fraudeurs involontaires. Il demande l’installation conjointe d’une machine à composter,

– Le lancement des opérations de rénovation de la gare, prévus initialement en 2006. Il souligne l’urgence de ces travaux afin d’améliorer l’accessibilité plus que discutable de la gare, comme les conditions d’accueil actuelles qui sont loin du confort minimal, actuellement préconisé par le STIF.

 

 

Comme chacun peut s’en rendre compte aisément, ces demandes ne semblent pas insurmontables et devraient correspondre aux normes minimales encadrant une gare comme celle de Trilport, fréquentée par plus de 3000 voyageurs / jours, située sur deux lignes connaissant de multiples difficultés (surtout celle de La Ferté Milon) avec quelquefois des informations urgentes à faire passer aux usagers (pannes, incidents, retards), le passage de trains sans arrêt (marchandises ou voyageurs) roulant quelquefois à 160 km sur les voies …

 

précédetnes notes sur cette thématique

A quand une gare « humanisée » à Trilport

 Le Transilien n’est pas encore arrivé à Trilport 

Bras de fer gagnant pour Huchon

Transilien : les résultats ne sont franchement pas au rendez vous

La grande messe transilienne

A quand une gare humanisée à Trilport ?

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Faute de ne pas avoir eu encore de réponse des responsables de la SNCF depuis fin octobre (cf note « Le Transilien n’est pas encore arrivé à Trilport »), je me suis rendu mercredi dernier lors du dernier Congrès des Maires à l’invitation de Mme Idrac, numéro un de la SNCF, histoire de faire le point …

La nouvelle dirigeante de la SNCF, qui a succédé à Louis Gallois il y a peu, avait convié à un pot de l’amitié, les Maires des communes ayant participé à l’opération « Une idée, Une commune, Une gare », le cas de Trilport. Initiative consistant à réaliser un aménagement relatif à une gare cofinancé à la fois par la SNCF et la commune.
Pour la gare de Trilport : la réfection globale des clôtures donnant sur une rue (le chemin d’Armentières) ainsi que la création d’une entrée à proximité d’un Parking de Stationnement Régional, que nous avions demandé à la SNCF de créer.

J’ai profité de ce moment de convivialité, pour la rencontrer (style « rencontre furtive », cependant nous avons pu dialoguer), ainsi que des hauts responsables de cette entreprise avec lesquels j’ai discuté beaucoup plus longuement afin de me faire l’écho des problèmes rencontrés à Trilport.

J’ai beaucoup insisté sur l’attachement des usagers et des élus à la présence physique d’agents de la SNCF dans les gares, paraphrasant notamment le célèbre mot de Jean Bodin , philosophe médiéval : « Il n’y a de richesse que d’homme … » … Comme quoi déjà au Moyen Age, les ressources humaines étaient placées par certains sages au premier plan,

 

car le noeud du problème est bien là, jugez en plutôt …

 

 

 

 

Est il normal qu’une gare qui accueille plus de 3000 passagers / jours (aller / retour), dont prés de 1 500 sur une période de deux heures, n’ait en tout et pour tout, qu’un seul agent, et encore lorsque celui ci n’est pas absent, ce qui a souvent été le cas depuis aout !

 

Si je n’ai toujours pas eu de réponse officielle à mon courrier (je devrais en avoir une avant le prochain Conseil Municipal), j’ai eu l’occasion de recevoir lors d’une permanence, une délégation de la CGT Cheminots, autant dire que cette délégation ne m’a pas tranquilisé, bien au contraire.
Non seulement l’administration de la SNCF ne devrait pas répondre positivement à ma demande de doubler les effectifs et la présence humaine en gare (afin simplement de pouvoir pallier à l’absence d’un agent), mais elle envisagerait de confier cette mission à des agents de la filière commerciale exclusivement.
Particularité, ces derniers ne possédent pas la compétence technique leur permettant d’intervenir sur les voies en cas de problème ! Autre sujet d’inquiétude, le maintien même de l’ouverture de la gare le dimanche serait remis en cause !

 

Si ces informations s’avèraient exactes, la question de la sécurité des usagers serait clairement posé, ce qui est à mes yeux inacceptable !

En fait, les seules avancées de mon intervention parisienne (« au plus haut niveau ») auraient été d’accélérer le lancement des travaux de clôture et le remplacement de la machine automatique à billets qui acceptera désormais monnaie et cartes bleus ! Autant dire que ce résultat ne saurait me satisfaire !

Lors du Congrès des Maires, Mme Idrac, voulant montrer l’attachement de « l’entreprise SNCF » à son glorieux passé mais également aux villes de France, a proposé aux Maires d’associer le logo ou le blason de leur commune à une « locomotive », afin de renouer avec une vielle tradition; du temps où les locos à vapeur (puis ensuite électrrique) portaient sur leur flanc, le nom de communes françaises … Le rail fédérant les territoires; belle image en effet qui ne doit cependant pas faire oublier que pour des raison relatives aux lois physiques les plus élémentaires, que l’usager ne prend pas le train au vol et que la gare est une interface indispensable et doit faire partie du tableau …
Plus important que le blason ou le logo, bien évidemment je ne m’opposerais pas à Mme Idrac si celle ci appose sur une motrice celui de Trilport, il est essentiel de revenir avant tout aux fondamentaux traditionnels de la SNCF, avec à la base la présence physique de cheminots dans les gares : afin d’entretenir ces dernières, d’effectuer les réparations de maintenance de base (marches ou lumière des escaliers souterrains par exemple …), d’informer les voyageurs des retards ou incidents éventuels et enfin d’assurer la sécurité des usagers sur les quais et les voies.

 

C’est  je pense le sens du nouveau courrier que je vais adresser rapidement, non seulement aux responsables transiliens, mais également au président du STIF, afin qu’effectivement les efforts remarquables engagées depuis quelques mois par ce Syndicat et la Région Ile de France ne soit pas remis en cause à Trilport …

Un combat qui j’en suis persuadé, fédérera beaucoup d’usagers. Nous devons tendre concrètement vers une amélioration concrète des services rendus à la clientèle, comme le demande le STIF à la SNCF, pas le contraire.

Mon souhait et que Trilport rejoigne au plus vite le club trop fermé des gares transiliennes humanisées !

 

Précédentes notes sur ce thème

 Le Transilien n’est pas encore arrivé à Trilport 

Bras de fer gagnant pour Huchon

Transilien : les résultats ne sont franchement pas au rendez vous

La grande messe transilienne

 

« Le Petit Prince », Centre de loisirs HQE

medium_clsh_saint_ex.2jpg.jpgLe Centre de Loisirs « Le Petit Prince », inauguré la semaine dernière (voir note précédente) est le premier équipement public réalisé à Trilport en Haute Qualité Environnementale ; ce qui lui a valu d’ailleurs un article du quotidien de référence des franciliens (le seul : « Le Parisien ») sous le titre « Un Centre de Loisirs écolo », papier plutôt positif, un fait suffisamment rare pour être signalé et nous changeant de l’habituelle rubriques des Faits Divers qui attirent tant les journalistes.

Cette réalisation marque concrètement l’implication de l’équipe municipale dans la démarche de « Développement Durable », placée désormais au coeur de nos projets d’équipements et de notre action sur le terrain …
Trilport est la première commune francilienne de moins de 5000 d’habitants à se lancer dans la conduite d’un Agenda 21. Une démarche plutôt lourde à mettre en place, surtout pour une petite commune comme la nôtre, car transversale et nécessitant tout à la fois un pilotage fin et une concertation maximum.
L’Agenda 21 permet cependant à une collectivité de proposer des réponses concrètes et locales aux enjeux essentiels et globaux auquels nous devons faire face collectivement et qui menacent le devenir de notre planète. Nous n’avons pas d’autre issue, c’est ce que démontre toutes les études qui se succèdent et qui au fil des ans deviennent de plus en plus pessimistes (facteur 4, rapport Stern …) !

Le Centre de Loisirs « Le Petit Prince »  est la première illustration de cette volonté; nous avons placé sa réalisation sous le double signe du Développement Durable et du geste architectural, grâce en grande partie à notre fructueuse collaboration avec les architectes en charge du projet Mme Minazolli et M Puget …

 

Voici une présentation trés rapide de la démarche suivie pour réaliser cet équipement sous le signe du Développement Durable en attendant les prochains équipements du Contrat Régional dont nous reparlerons bientôt …

 

 

 

 

 

medium_clsh_saint_ex.3jpg.jpgLe point de départ est l’acquisition par la commune, d’une belle propriété bourgeoise, la « Villa Bia », dotée d’un magnifique parc paysager, qui abritait jadis les logements des cadres dirigeants de l’usine Kleber. Cet usine « historique » de la commune, a malheureusement fermé ses portes dans les années 1970.
Paramètre remarquable, la localisation en Centre Ville de la propriété située à 200 mètres des bords de Marne, à moins de 100 mètres de la Mairie et proche de la gare et du chemin menant à la forêt. Cette situation privilégiée nous a amené aprés un long débat  à decider d’y implanter le Centre de Loisirs et la future Mairie, afin d’utiliser toutes les potentialités offertes par cette magnifique propriété. Nous avons même articulé une partie importante de notre Contrat Régional et du projet CONT.AC.T. autour de ce dossier.
Le contexte particulier du site,l’importance du végétal, la présence d’un beau mur de meulière, la pente naturelle du terrain a suscité beaucoup d’intérêt et d’envie auprés des différents architectes qui ont postulé pour sa réalisation et que nous avons rencontré. Le choix a été délicat et trés discuté en commission.

Le projet lauréat retenu par la Commission, l’a été en fonction de trois éléments essentiels :
– notre volonté de respecter l’esprit de l’ouvrage ancien, typique du bâti local, notamment le superbe mur en meulière et de mettre en valeur le relief du site (en pente prononcé),
– les qualités environnementales du projet de bâtiment, notamment la place du bois et de la lumière,
– l’harmonie de l’ensemble constitué par le nouveau bâtiment et la future Mairie, implantée dans la villa du domaine, rénovée et agrandie.

 

Le geste architectural au service du Développement Durable

medium_clsh_saint_ex.2.jpgQue dire de ce bâtiment novateur, sinon qu’il respecte une démarche de Haute Qualité Environnementale dans l’esprit et à la lettre grâce :

– Aux partis pris architecturaux : choix des matériaux, avec le bois, l’alu et le verre, mais également la place de la lumière dans cette réalisation, la présence de larges baies en aluminium, avec des vitrages à faible émissivité et une double paroi vitrée, au sud, séparée par un vide d’air de 60 cm,
– A la configuration et de l’implantation du bâtiment, trés originale, avec un rez de chaussée à moitié enterré offrant une meilleure inertie thermique grâce à la terre qui  recouvre une partie du bâtiment, l’isolation partielle par l’extérieur avec l’utilisation du bardage bois, du mur de meulière d’origine, d’une serre en façade Sud, l’ensemble permettant un plus grand confort thermique hiver comme été,
– Aux choix environnementaux effectués : présence d’une citerne de récupération des eaux de pluie afin d’utiliser cette eau pour les sanitaires (WC) ou l’arrosage du parc et d’économiser ainsi cette ressource précieuse et rare, même s’il a fallut convaincre la DDASS du bien fondé de notre demande, solution d’un chauffage par centrale de traitement d’air à récupération de chaleur, choix des luminaires …
– A la présence d’un toit en terrasse végétalisée, ce qui grâce également à une utilisation astucieuse du relief offre une meilleure isolation et permet d’économiser l’énergie consacrée au chauffage. Une orientation qui a nécéssité au préalable une modification du Plan d’Occupation des Sols.

L’ensemble de ces éléments nous permettant d’arriver à des locaux plus agrables à vivre et d’économiser prés de 20% de l’énergie habituelle (chauffage, lumière …), sans surcout réel, du fait de l’utilisation des particularités du terrain ou des éléments présents sur le site (mur notamment).

Notre volonté a été également :
– d’économiser l’espace naturel, afin que les enfants, qui dans quelques semaines s’épanouiront sur ce site, bénéficient le plus possible du parc de la Villa Bia ; d’où la décision de construire le bâtiment en lisère de parcelle en utilisant le mur d’origine,
– de mutualiser la grande salle du Premier étage, baptisée salle Saint Exupéry afin de renforcer sa polyvalence et d epermettre les jours où le Centre de Loisirs ne fonction ne pas l’organisation de réunions, de projections ou d’expositions …

Nous engageons avec ce Centre, mais également avec la Place de l’Eglise, une véritable révolution culturelle vers plus d’accessibilité, voulu ici maximale ; d’ou le choix d’un ascenceur entre les deux étages, permettant à tout enfant de fréquenter ce Centre sans gêne supplémentaire dans le cas où il serait handicapé (ce que j’appelle la double peine !).

 

Pourquoi rendre hommage à Saint Exupéry ?

Rare sont les auteurs qui ont saisi, à la fois, la magie de l’enfance et la nécessité, avant tout le monde, de préserver une planète aussi fragile que la Terre …
Rare sont les auteurs qui ont realisé une œuvre universelle comme « Le Petit Prince » (texte et dessins) accessible à tous, à la fois poétique et philosophique … Ce conte onirique rappellant à la fois le rapport privilégié de l’Enfant à la Nature et la fragilité et la beauté de notre planère.

Beaucoup de journalistes, de spécialistes « es Développement Durable » attribuent (indûment pour Isabelle d’Agay, petite nièce de l’écrivain pilote, qui a gentiment accepté notre proposition de donner le nom de son illustre aïeul à ce Centre) la citation «  On n’hérite pas la terre de ses parents, on l’emprunte à ses enfants ».

Chacun s’accorde à penser cependant qu’elle correspond parfaitement à l’état d’esprit de l’écrivain pilote qui découvrant la terre du ciel, à bord de son aéronef, avec ses yeux d’enfants, et ceci bien avant l’apparition du concept de Développement Durable a lancé un cri d’alerte comme « Le Petit Prince … »

Trois citations de Saint Exupery illustrent ce propos …

« Toutes les grandes personnes ont d’abord été des enfants, mais peu d’entre elles s’en souviennent. « 

« Les hommes ont oublié cette vérité, dit le renard. Mais tu ne dois pas l’oublier. Tu deviens responsable pour toujours de ce que tu as apprivoisé. Tu es responsable de ta rose…  »  Le petit prince

« Être homme, c’est précisément être responsable. C’est connaître la honte en face d’une misère qui ne semblait pas dépendre de soi. C’est être fier d’une victoire que les camarades ont remportée. C’est sentir, en posant sa pierre, que l’on contribue à bâtir le monde. »

 

Une inauguration attendue

medium_clsh_peit_prince2.jpgJ’ai eu le plaisir vendredi dernier d’inaugurer le Centre de Loisirs Sans Hébergement « Le Petit Prince », en présence de Vincent Eble, Président du Conseil Général et de Monsieur Barbier, Président de la Caisse d’Allocations Familiales.
Cette inauguration qui se déroulait juste 16 mois aprés la signature du Contrat de partenariat avec le Département (Contrat Contact) concrétise le travail accompli ces derniers mois : concertation, définition des besoins, choix des projets, recherche de financement, suivi des dossiers, et réalisation de ce chantier dans des délais records.
L’année 2006 marque une inflexion majeure de ce mandat; outre cet équipement, nous avons mené à terme la restauration du clocher de l’Eglise, la réalisation de la Place de l’Eglise, et finalisons deux gros dossiers : la construction d’un réfectoire et d’un accueil péri scolaire et la rénovation complète du gymnase municipal. Deux caractéristiques majeures pour l’ensemble : les contributions financières du Département ou de la Région et la démarche environnementale, nous y reviendrons dans une prochaine note.

Si le centre de Loisirs inauguré n’est pas encore tout à fait terminé, du fait de la difficulté pour les entreprises de tenir leur planning de travail et de problèmes techniques rencontrées sur le terrain lors du terrassement, l’inauguration du jour récompense le travail de tous (élus, collaborateurs, services municipaux, architectes et professionnels) et souligne l’importance de la contribution financière du Conseil Général et la Caisse des Allocations Familiales …

Une aide qui ne s’arrête pas là, loin s’en faut …

 

 

 

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La CAF, un partenaire essentiel

La contribution de la Caisse d’Allocation Familiales, est à l’origine même de cet équipement. Si l’investissement est toujours plus spectaculaire que le fonctionnement, force est de constater que c’est le partenariat commun bâti autour notamment du Contrat Temps Libre, depuis 1999, qui a contribué à lancer, puis à développer notre secteur Jeunesse.
Ce contrat constitue une aide au fonctionnement indispensable désormais pour Trilport. Il nous a permis de mettre en place progressivement puis de développer, une politique jeunesse digne de ce nom. Nos structures accueillent un nombre croissant de jeunes Trilportais de 4 à plus de 18 ans …
Le travail éducatif accompli depuis des années, de grande qualité, nous permet aujourd’hui de posséder un savoir faire reconnu et des structures rares pour une commune de notre taille. D’autres dispositifs ont suivis, avec des partenaires tel l’Education Nationale, la Direction Départementale Jeunesse et Sports ou la Mission Ville et ont permis de renforcer cette action, notamment dans les écoles et auprés des jeunes en difficulté.

2006, représente un tournant pour notre commune dans le domaine de la Jeunesse et ne se limite pas à cette seule inauguration. Nous avons en effet accompli la municipalisation du Centre de Loisirs, créé un guichet unique pour les différentes prestations jeunesse et périscolaire, introduit le paiement par Carte Bleue, finalisons la mise au point de la facture unique et la liste n’est pas close. Comme quoi, nous n’agissons pas que sur la pierre !

 

Vous avez dit subventions ?

Notre partenariat avec le Département est développé autour du Contrat CONT.AC.T, politique contractuelle originale par sa  souplesse, trés appréciée des communes. Ce dispositif, à partir d’un projet de développement validé par l’assemblée Départementale dote la commune d’une enveloppe financière proportionnelle à sa population (pour Trilport prés de 500 000 euros) sur une période de 5 ans maximum. Chaque année, un Comité de suivi valide les opérations à réaliser.
Nous menons ce partenariat en parallèle avec un Contrat Régional, basé lui sur une logique financière toute différente, nous aurons le temps d’y revenir prochainement. C’est en fonction des subventions obtenues qu’a été élaboré notre plan de financement prévisionnel, car pour chaque opération, nous recherchons le meilleur mixt possible afin de limiter au maximum le passage à l’emprunt pour la commune …

Exemple, ce Centre de Loisirs :
Le cout prévisionnel estimé par l’architecte, se montait à 585 000 euros HT. La part du département s’élevant à 92 000 euros au titre du CONT.AC.T et celle de la CAF estimée à plus de 200 000 euros; soit prés de 60% du total.
Malheureusement, le résultat final, n’est pas conforme à ces prévisions. Plusieurs raisons à cela : mauvaise estimation de l’architecte (surcout de 20% dés la levée des enveloppes), problème technique rencontré sur le terrain, difficultés financière de la CAF obligée de revoir à la baisse sa participation …
A l’arrivée cette réalisation atteindra plus de 750 000 euros et les subventions obtenues ne permettront de financer que le tiers de l’investissement à peu prés; malheusement les subventions sont attribuées d’aprés les couts prévisionnels. Point de catastrophe budgétaire cependant à l’arrivée car nous tenons notre budget, mais la situation est quelquefois tendue !

Une occasion d’insister une fois de plus, sur la nécessité pour nos communes d’accéder à de tels partenariats. Ils nous permettent d’avoir la capacité financière de réaliser des projets dont l’unique ambition est de répondre aux besoins légitimes de nos concitoyens afin de leur offrir un minimum de perspective ….
Sans l’intervention des collectivités territoriales partenaires (Département et Région) nos budgets n’y suffiraient pas ! Car aujourd’hui, l’Etat, ce que je regrette, est de moins en moins présent financièrement auprès de nous; en terme de Dotation Globale d’Equipement, sa participation aux investissements réalisés, il est même de plus en plus souvent absent !

Nicole Bricq, Sénatrice de Seine et Marne, lors de son propos, l’a rappelé : tout à un cout. Ce centre de Loisirs a pu être réalisé grâce au pacte républicain : participation Départementale financée par les impôts locaux et celle de la CAF, financé par la protection sociale; ce qui est un juste retour des choses.

 

Dans une prochaine note, je présenterais la démarche environnementale conduite lors de cette réalisation

 

Le Transilien n’est toujours pas arrivé à Trilport

medium_gare-sncf-trilport.jpgDepuis aout, nous recevons régulièrement en Mairie des courriers de la SNCF, nous signalant : « qu’en raison de l’absence inopinée d’un agent la vente au guichet en Gare de Trilport est interrompue ». La multiplication de ce type de courrier depuis deux mois pérennise un état de fait  inadmissible et ce pour plusieurs raisons.

Mais avant d’aller plus loin, pardon d’évoquer un souvenir personnel : un matin d’octobre, devant me rendre à la Région, je vais en Gare de Trilport pour acheter un billet, mais impossible d’entrer, cette dernière étant fermée du fait de « l’absence inopinée d’un agent « .
Disposant d’une carte bleue et désirant utiliser le distributeur automatique situé à l’extérieur, je me retrouve alors devant une difficulté majeure : ce dernier n’accepte que les cartes MONDEO ! Me voilà devenu fraudeur malgré moi; une situation désagréable mais finalement sans préjudice, car arrivé au guichet de la Gare de l’Est, le préposé devant la situation m’a laissé passer me permettant du coup d’économiser le prix d’un aller !

Cet illustration est malheureusement représentative d’un contexte local devenu inadmissible qui provoque ma colère. Il est intolérable qu’au moment où la Région et le STIF entreprennent un effort sans précédent afin d’améliorer la qualité des transports des franciliens, la SNCF, qui devrait être la figure de proue de cette ambition collective, se comporte comme elle le fait en Gare de Trilport …

 

Car il ne s’agit pas ici de ne parler des « absences inopinées et répétitives  d’un agent » mais d’un malaise local plus  général.

 

 

Il y a un an devant la dégradation continue des conditions d’accueil constatées en gare de Trilport et de transport du réseau ferré de Paris Est, j’avais fait voté en Conseil Municipal une motion dénonçant cette situation.
Cette délibération faisait suite à mes différents courriers et prises de positions lors des différentes réunions des Comité Intergares (instance de concertation créée en 1999 dans le cadre du programme Transilien réunissant élus d’une même ligne, responsables de la SNCF et associations d’usagers).
Il est bon de signaler que nombre de Trilportais passent deux à trois heures chaque jour dans les transports communs (dont prés de deux heures dans le train)  pour se rendre au travail, à la Fac ou tout simplement pour des raisons privées. L’amélioration des conditions de transport est donc loin de constituer un objectif anecdotique ou secondaire !

Ces initiatives m’avaient permis de rencontrer finalement les responsables régionaux de la SNCF, dont le Directeur Régional d’Etablissement, ces derniers me promettant de changer peu à peu la donne sur le terrain.
Nous dénoncions à l’époque pour la gare : le manque de présence humaine, les conditions d’accueil, d’accessibilité et d’entretien indignes du label de qualité du programme Transilien, également l’état de l’Avenue de la Gare (appartenant à Réseau Ferré de France) … Remarques apparemment entendues même si les améliorations concrètes sur le terrain tardaient quelque peu …

Des démarches poursuivies également auprés des élus régionaux et de Jean Paul Huchon que j’avais rencontré personnellement sur ce sujet avant sa nomination comme Président du Syndicat des Transport d’Ile de France (STIF) en lui signalant la nécessité absolue d’ameliorer les conditions de transport des deux lignes de la Ferté sous Jouarre et lde a Ferté Milon (nombre et qualité des wagons, fréquences, confort, régularité …), d’avoir plus d’amplitude en soirée, d’améliorer la desserte vers Roissy et Marne la Vallée et d’agir surtout pour trouver une solution perenne à l’état déplorable de la ligne de La Ferté Milon …

 

Force est de constater un an aprés, que la réalité a évolué d’un coté et pas de l’autre. Car il est toujours utile pour un élu local d’évaluer l’action entreprise et les progrés réalisées concrètement sur le terrain afin de faire évoluer éventuellement son mode d’intervention. Je reviendrais dans une prochaine note sur les progrés réalisés grâce aux efforts du STIF et de la Région, mais à contrario, je ne peux que constater qu’au sujet de la SNCF, les résultats sont loin d’être à la hauteur des espérances suscitées, bien au contraire …

 

La raison principale de la fermeture répétée de la Gare de Trilport est due aux absences d’un agent, consécutives au choc causé par un braquage au mois d’aout dernier. Une agression intolérable qui a considérablement marqué cet agent, unique personne présente alors sur le site, chargé tout à la fois de la commercialisation des billets et de la sécurité des départs et des arrivées des trains en Gare !
Je rappelle que la motion votée en Conseil Municipal l’an dernier exigeait  pour des raison évidentes de sécurité et de qualité d’accueil la présence de deux agents.  Aujourd’hui, les arrêts de cet agent n’étant pas remplacé, finalement il n’y a plus personne en gare ! Que penser des conditions de sécurité désormais ?

Concernant l’entretien, les réparations et le suivi général de la Gare, tout est à l’avenant :  les marches du souterrain attendent toujours par exemple d’être réparées et je ne parle même pas du projet de rénovation pourtant inidspensable de la Gare qui devait débuter en 2006, avec de substancielles subventions et de la région et du STIF, aucune information malgré mes demandes réitérés sur un calendrier prévisionnel.
Enfin, cerise sur le gateau, l’action de communication « Une idée, une Gare », pourtant proposée par la SNCF en mai dernier et à laquelle le Conseil Municipal avait accepté de participer financièrement visant à installer un nouveau portail du coté Parking à la fin de l’été, n’a toujours pas commencé…

Trop c’est trop ! Je me demande l’utilité de participer aux prochaines réunions de Comité d’Axe, si ces réunions ne donnent aucun résultat concret ! Les usagers de la gare de Trilport sont également en droit de se demander pourquoi les efforts du STIF et des élus régionaux ne sont pas accompagnés plus localement par l’entreprise SNCF, comme elle aime désormais qu’on la désigne, et si celle ci a toujours au coeur de son projet le service public !

C’est le sens du courrier que j’ai envoyé et au Directeur régional d’etablissement et au Directeur des lignes du Transilien … Dans l’attente de leur réponse et surtout de résultats concrets sur le terrain …

 

 Précédentes notes sur ce thème

Bras de fer gagnant pour Huchon

Transilien : les résultats ne sont franchement pas au rendez vous

La grande messe transilienne