Google … « No Limit »

Sur la toile mondiale 75 % des requêtes sont traitées par Google, dont l’action est passée de 85 dollars en août 2004 à plus de 372 dollars fin octobre, cette société est tout sauf une entreprise philanthropique surtout lorsque l’on sait que désormais en France la part publicitaire de l’Internet dépasse celle du cinéma.

A l’instar des autres moteurs de recherche Google propose aux annonceurs d’apparaître sur des sites en fonction des requêtes exprimés par les internautes. A l’origine de cette réussite, deux modules complémentaires et indissociables : Ad Sens et Ad word qui sont loin d’être ses seules armes …

 

Ad sens et Adwords, les 2 font la paire

AdSens (https://www.google.com/adsense/) permet aux différents concepteur de sites Web d’afficher des annonces commerciales sur leurs pages et de gagner ainsi de l’argent. Un plus déterminant qui explique un tel succès : des liens commerciaux qui ont du « sens », les annonces étant en rapport direct avec les recherches des visiteurs ou correspondant à leurs centres d’intérêts. Google diffuse ainsi des annonces pertinentes et mieux acceptées par les visiteurs, dans des emplacvements réservés qu’elle met en concurrence au sein d’un système d’enchères de mots-clés dont le prix varie en fonction de l’offre et de la demande, et ce grâce au module complémentaire Adwords.

Ad words (https://adwords.google.com/select/) constitue le plus grand programme de publicité par mots-clés au monde. Idée géniale, il est basé sur une tarification au coût par clic (CPC) : l’annonceur ne paie que lorsqu’un internaute clique sur son annonce. Grâce à cette approche par mots-clefs ciblés un annonceur peut mettre en avant sa valeur ajoutée et marquer ainsi sa différence avec la concurrence. Avantage essentiel, cette approche permet de contacter des prospects ciblés qui recherche des informations en relation avec les mots-clefs sélectionnés et de générer ainsi un trafic hautement qualifié. Une véritable révolution dans le marketing qui se déplace « de l’inconnu au connaissable » grâce à la constitution d’une quasi «base de données des intentions » des internautes et qui constitue pour la société américaine un vrai filon…

 

Google, acteur global ?

Chaque internaute à partir de son ordinateur, bientôt de son téléphone et d’un accès internet surfe, achète, se déplace, échange du courrier électronique … Google grâce aux divers services proposés le fidélise en lui facilitant la vie : recherche d’information, actualités personnalisées, traitement des photos prises, recherche d’itinéraires, messagerie instantanée, blogs, accés Wi Fi, une liste qui n’est pas exhaustive, sur laquelle nous reviendrons un jour ou l’autre et qui constitue une vraie galaxie d’outils ou de services trés divers et pour certains révolutionnaires. Une fidélité qui permet à Google de ne plus rien ignorer de ses visiteurs … 

Mais la « quête » de Google ne s’arrête pas aux seules annonces publicitaires; son ambition est « d’organiser l’information du monde et de la rendre universellement accessible et utile. » quel que soit le contenu numérique, le type de documents recherchés (texte, image, vidéo, son…) ou le support avec l’arrivée probable de moteurs de recherche pour téléphones portables.

Un appétit qui ne connaît pas de limites, puisque la société de Mountain View s’attaque à Microsoft en débauchant certains de ses meilleurs éléments, a renforcé son staff avec l’arrivée de Vinton Cerf lui même (voir note précédente : http://jmorer.hautetfort.com/archive/2005/09/21/google-puissance-80.html) et aborde le champ des contenus avec l’objectif de bâtir la Très Grande Bibliothèque Numérique mondiale  (« Google Library Project »), en attendant d’autres contenus numériques, sans nul doute et plus encore lorsque l’on sait que désormais dans la téléphonie l’heure est au Triple Play ( offre combinée internet haut débit / téléphone illimitée / télé par ADSL.

Pour Google les champs du possible paraissent infinis … La frontière entre opérateur, diffuseur, fournisseur de contenus est de plus en plus ténue et Google met tout en oeuvre pour devenir un des acteurs incontournables et majeur d’un marché prometteur. La réaction de Microsoft, menacé, qui se rapproche d’AOL, est symptomatique et montre que la lutte sera féroce !

 

Nouveau Libé, mue ou révolution culturelle ?

Pour son anniversaire, Libé s’offre un nouvelle peau … Mue ou révolution culturelle ? Il y a 10 ans, le quotidien Libération lançait le premier site d’informations électroniques français. Bilan aujourd’hui : 27 millions de pages / mois, 200 000 internautes jours, 2eme site d’information généraliste français derrière … Le Monde.

Pourtant tout n’est pas rose dans l’univers de la presse nationale. Paradoxe souligné par Serge July lui même dans l’édito présentant la nouvelle formule de son site, l’audience des journaux se développe, mais leurs recettes diminuent  … Les causes sont multiples pour expliquer ce phénomène : prix de revient, crise de la publicité dans la presse papier, concurrence avec les journaux gratuits …

Ce n’est pas un hasard si Le Monde dans deux semaines lancera une nouvelle formule de son édition papier et que le plus grand site généraliste d’informations mondial, le New York Times, vient de faire lui aussi peau neuve; la presse quotidienne cherche son deuxième souffle.

Pourtant elle attire les investisseurs … Surtout les titres ayant une forte audience. N’en déplaise à Mac Luhan, célèbre sociologue canadien ayant annoncé la fin de la galaxie Gutenberg, l’auteur de la formule choc « le message c’est le médium » …  Dans ce contexte de mondialisation effréné, ce sont les marques qui jouent le rôle de repères et désormais derrière le médium et les informations véhiculées se cache le titre du journal, marque de fabrique du traitement de cette information.

Le contenu traité par les rédactions doit désormais s’adapter aux différentes types de médias; car le développement des différents supports d’information qu’ils soient organiseurs, ordinateurs, télévisions (cf le succcés de la TNT) ou téléphone rend tout le monde accroc à l’info.
Le support n’est plus qu’un des éléments d’une  chaîne complexe dont le point de départ est une rédaction qui passe du mono-produit papier à une entreprise multimédias : papier, net, télé, téléphone ….

 

Le multimédia passe désormais par le net

Le développement du haut débit avec bientôt 15 millions d’internautes français connectés, en attendant le trés haut débit, fait du Net une cible majeure et prioritaire de cet enjeu planétaire. Internet constitue à lui tout seul un laboratoire indispensable pour maîtriser les exigences du média électronique tant sur le plan rédactionnel que sur les techniques liées au son, à l’image ou à  l’interactivité (forum, débat, chat …). Un média qui permet de plus à l’internaute de paramétrer la sélectivité de l’information (selon ses thèmes d’intérêt) et favorise l’émergence de communautés (blogsphère) …

Car si pour Mac Luhan ce n’est pas le contenu qui affecte la société, mais le canal de transmission lui-même, il y a désormais pléthore de canaux de transmission … image choc, mot concept mais quelquefois même émotion …

 

Capacité d’analyse ou réactivité

Auparavant dans la presse écrite, il y avait le quotidien, l’hebdomadaire et le mensuel … Le quotidien traitait de l’actualité à chaud, l’hebdo ou le mensuel analysait cette actualité. Désormais à Libération, le quotidien  analyse, met en perspective et le site traite de l’actualité « on line » … Le temps s’accélère et la durée nécessaire à la réflexion et à l’analyse se raccourcit d’autant … Analyse / Réactivité … Tout se mêle …

La nouvelle formule de ce site est donc plus qu’une mue, elle annonce des bouleversements plus profonds, car au jeu de l’adaptabilité, Libération a toujours été aux avants postes …

Le trés haut débit signifie l’irruption de la télé dans les ordinateurs, dans la presse et bientôt sur nos téléphones portables, une télé allégée au niveau de l’outil de production pouvant véhiculer toutes les images : du studio dernier cri, au téléphone portable qui peut devenir une caméra n’importe où sur le globe .. Information mondialisée, instantanée et interactive …

 

 

Etre une  référence pas un logo …

Cette mutation, transformera à terme la presse en modèle économique rentable; le mouvement de concentration en cours se précise et s’accélère … L’information s’affranchit peu à peu des contraintes techniques, logistiques et financières liées à la fabrication du support  et à sa diffusion … Libération va proposer dans quelques semaines un abonnement pour les internautes, suivant l’exemple du Monde qui a expérimenté cette formule avec succés depuis 2002 ( 67 000 abonnés dont plus de 30 000 nouveaux abonnés).

L’enjeu est ailleurs … Derrière le support et le contenu, demeurent le message, les valeurs et l’éthique. La guerre du golfe a démontré la difficulté pour des journalistes de rester maître de leur message et de garder un esprit critique …

Un titre de presse ( une marque …)  se doit de garder son originalité et ses règles déontologiques. Si Mac Luhan classait les médias en deux catégories : média froid (analyse) ou média chaud (réactivité), il précisait que le média chaud ne demande la participation qu’un seul des sens du lecteur, qui devient ainsi totalement passif et captif perdant tout sens critique …

 

L’enjeu pour un titre comme Libération, est de garder son identité qui est également sa valeur ajoutée … Ce petit plus, ce supplément d’âme qu’il apporte chaque jour à ses lecteurs et qu’il doit absolument préserver quelque soit le médium utilisé …

 

Douce france

« Il revient à ma mémoire, des souvenirs familiers … »

Le repas des anciens est un moment tout à la fois émouvant, attendu et redynamisant …
Emouvant car lié à des visages aimés pour certains désormais disparus, aux moments de convivialité et de fête partagés, aux traces laissées par la marche forcenée du temps sur certains de mes concitoyens …
Attendu, parceque ce repas est tout sauf une obligation et fait partie des moments de plaisir mais également de réflexion; certains sont de vrais sages et possèdent une vue très lucide de la vie dans la cité… Il est toujours enrichissant d’écouter leurs analyses qui permettent souvent d’éclairer la voie …
Redynamisant, il ne pourrait en être autrement au regard de l’enthousisasme et de la joie de vivre qui se dégage de ce repas permettant de rétablir les vrais fondamentaux et d’entrevoir de nouvelles pistes d’action … Car animer une municipalité, c’est trop souvent avoir la tête dans le guidon, il faut savoir parfois la relever, afin de faire le point pour dresser le cap et corriger, si nécessaire, la route … Tradition désormais bien établie, ce repas est un de ces moments bienvenus …

 

Constat évident : le nombre des convives augmente chaque année, conséquence des progrès réalisés par la médecine et la société… Ne parlons plus de troisième âge, il existe désormais un troisième et un quatrième âge … L’économie de marché ne s’y est pas trompée : après le panier de la ménagère de 50 ans, cher à TF1 et à Jean Pierre Foucault, il existe un marché des juniors et un marché des seniors … Nouvelles Frontières a d’ailleurs élargi sa palette vers d’autres nuances et une clientèle aux tempes plus grises …

 

L’occasion de revenir sur l’importance de l’action publique. La canicule de 2003 a eu au moins un mérite, elle a remis les pendules à l’heure et réintroduit la Solidarité au premier rang de nos priorités; il était temps, n’en déplaise à certains « autistes du cœur » …

Ici pas de grande messe rédemptrice et télévisée style Téléthon, ou d’opération marketing, genre pièces jaunes … Aprés 364 jours d’égoïsme et d’individualisme, quelques heures d’altruisme en direct et en technicolor … Pas de recyclage pour d’ancienne gloires de l’individualisme forcené recherchant de nouvelles niches publicitaires (et je ne parle pas de Yannick Noah qui lui est un vrai humaniste) …

La vraie solidarité est faite d’une répétition d’actes simples et quotidiens mais au combien indispensables à la vie de tous les jours vécues; son instrument principal est l’action publique, souvent exercée en première ligne, par les communes et des associations comme l’ASSAD (aides ménagères). Cette solidarité demande des moyens humains et financiers (les impôts servent aussi à cela), de l’organisation, n’est pas toujours simple à mettre en place pour nos petites villes, mais elle est possible, c’est ce que nous essayons de prouver chaque année.

 

Car les perspectives d’action sont innombrables :

  • Le retard de notre pays est criant … déséquilibre piétons / voitures, accessibilité dans la ville et dans les bâtiments publics … Dans nos communes, il n’est pas bon être piéton et encore moins piéton handicapé ou âgé… Nous avons une vraie révolution culturelle à accomplir afin de rendre nos villes accessibles à tous ; une réflexion qui concerne également les bâtiments publics … Le Développement Durable c’est aussi cela !
  • Autre constat, il n’existe pas de solidarité sans lien social … la vie associative, culturelle et festive est créatrice de lien social … Animer plus que jamais c’est également et surtout donner la vie …
  • Question cruciale s’il en est pour nos sociétés, la question de l’autonomie. Elle nous concernera tous, un jour ou l’autre. Un seul objectif : faciliter l’autonomie la plus longue et la plus douce possible. Le maintien à domicile dans sa maison, dans sa ville, auprès de ses amis et sa famille est préférable au lit médicalisé. C’est plus intelligent, plus humain et à la fin plus économique … Il faudra dans ce domaine également effectuer une révolution culturelle et notamment aborder la question de locatifs sociaux adaptés à ce type de population …

 

Ces perspectives d’actions sont au coeur de mon engagement d’élu local … Afin de contribuer à perpétuer cette chance qui est la nôtre de vivre dans ce modèle français et européen, cette « vieille europe », plutôt que dans une société éclatée ou émiettée ou le maître mot est « chacun pour soi … »

 

« Douce France Cher pays de mon enfance … Bercée de tendre insouciance Je t’ai gardée dans mon cœur! »

Internet, état des lieux planétaire

Le Journal du Net publie une étude Nielsen de juillet 2005 : « Internet en chiffres : le tour du monde ». Etude trés instructive qui permet d’avoir au mieux une vision actualisée de l’état des lieux planétaire, au pire un instantanné d’une situation trés contrastée..

 

 Conçu comme un diaporama proposant une successsion de tableaux établis d’aprés divers indicateurs cette étude apporte une série d’informations permetttant de dépasser beaucoup d’idées reçues et d’avoir un eidée plus précise des tendances en cours sur la toile planétaire.

On y apprend, par exemple, que la population internaute mondiale dépassera le milliard d’individus avant la fin de l’année, et que l’Asie en représente plus du tiers … la Chine commence à poindre le bout de son nez,  l’Europe dépasse désormais l’Amérique du Nord, et avec les pays de l’Est démontre pour les années à venir un vrai potentiel et un marché prometteur …

Dans la répartition des noms de domaine, enjeu capital s’il en est, l’universel « .com » se taille la part du lion, avec 46,12 % des URL de domaine, soit prés d’1 sur 2 … devant un suffixe national, le « .de » allemand qui tire plus que son épingle du jeu, avec 7.96%, car c’est de loin la première extension nationale. Notre pauvre « .fr » , avec 0,51%,  apparait en 24ème position …  de quoi rester humble, circonspect, mais également inquiet pour le développement et l’avenir de la langue française sur la toile mondiale en attendant le développement de l’Afrique francophone …

 

Autres indicateurs de cette étude qui va trés loin : Population internaute, classement par pays, haut débit, cartographie des sites, technologies, consommation et profil, trafic, usages, équipement, interfaces,  e-Commerce et e-Pub …

 

Pour y accéder :

 

http://www.journaldunet.com/diaporama/0509tourdumonde/01population-mondiale.shtml

STIF : bras de fer gagnant pour Huchon …

La Commission Consultative des Charges (CCEC) de l’Assemblée nationale, présidé par Alain Fourcade, député UMP est composée de 11 élus de toutes tendances politiques et de 11 fonctionnaires a donné raison à Jean Paul Huchon dans le bras de fer l’opposant au gouvernement à propos du STIF (Syndicat des transports d’Ile-de-France).

 

Il devait prendre la présidence de ce Syndicat au 1er juillet 2005 selon la loi du 13 août 2004 transférant la responsabilité de l’organisation du réseau des transports publics en Ile de France aux collectivités territoriales.

 

L’ avis de la CCEC nous intéresse au premier chef (cf notes précédentes sur Transilien) car cette décision conditionne la qualité de nos transports pour les années à venir. Rappelons que jusque-là, les représentants du Conseil Régional et de cinq départements franciliens (ceux de gauche) dont Paris, ont refusé de siéger afin de protester contre les dotations très largement insuffisantes octroyées par l’Etat. Un bras de fer entamé il y a presque six mois et qui va pouvoir se terminer avec pour seuls vainqueurs les douze millions franciliens qui se déplacent chaque jour dans les Transports en commun (SNCF, RATP …).

Les conclusions de la CCEC démontrent bien que sur ce dossier, Jean Paul Huchon avait raison sur toute la ligne et que sa détermination et sa fermeté ont obligé l’Etat à assumer ses responsabilités financières.

 

Raisons d’un réel « désamour » entre Région et Gouvernement …

Devant prendre la responsabilité du STIF au 1er juillet 2005, la Région attendait les propositions du gouvernement; en l’absence d’un audit, des évaluations ont été effectué par les services de la Région, évaluations non remises en cause depuis. A la fin juin, l’Etat a révélé le montant des garanties financières accordées pour cette nouvelle responsabilité. Elle se sont révélés très largement sous estimées et insuffisantes aux besoins en fonctionnement et en investissement. Il est bon de souligner que selon la SNCF, plus de 50 % de son matériel circule exclusivement en Ile de France pour transporter 60% de son trafic voyageurs…

Les dotations prévues pour l’Ile de France étaient de loi inférieures à celles des autres régions !

 

Décisions de la CCEC … Un, deux, trois zéros !

Concernant le renouvellement du matériel roulant

Le gouvernement octroie 400 millions d’euros, pour le renouvellement du matériel roulant de la SNCF dont la moitié pourra être utilisée au cours des exercices 2005, 2006 et 2007. Un montant qui devrait permettre d’assurer 20 % du financement nécessaire au renouvellement des wagons et locomotives des RER et des trains de banlieue. Auquel s’ajoute 140 millions d’euros versés chaque année à la SNCF pour l’entretien de son matériel en Ile-de-France à la région constitue un apport supplémentaire, l’intégralité de la somme étant désormais dédié à notre Région.

 

Concernant le montant de la compensation pour le fonctionnement du STIF.

L’Etat avait accordé la somme de 529 millions d’euros ; une somme qui ne permettait pas de financer des engagements pris par le gouvernement en matière de baisse de certaines tarifications et d’amélioration du service avant le transfert de responsabilité : instauration du demi-tarif pour les bénéficiaires de la CMU, allongement d’une heure du service pendant les week-ends pour les métros et le RER (2H15), compensation de la perte de l’abattement fiscal des conducteurs du réseau privé Optile, compensation du lundi de Pentecôte travaillé…

La CCEC a estimé le coût de ces mesures à 88 millions d’euros.

 

Levée des inquiétudes sur les retraites RATP

L’Etat a garanti une «étanchéité totale» des retraites RATP par rapport au Stif qui n’aura donc pas à payer les pensions des agents du métro.

 

Point d’étape

Lors d’une séance de l’Assemblée régionale, le 22 juin dernier, Jean Paul Huchon déclarait

« A prendre les rênes du STIF sans une compensation suffisante, le risque serait grand que nos projets ne soient pas réalisés, que nos finances soient asséchées et que les franciliens en fassent les frais !! »

Avec ses conclusions, la CCEC permet désormais à l’exécutif régional de prendre les rênes du Syndicat des transports d’Ile-de-France et de pouvoir enfin réellement se mettre au travail …

 

Il était temps !

 

 

Notes précédentes sur le sujet :

 

http://jmorer.hautetfort.com/archive/2005/09/23/grande-messe-transilienne.html

 

http://jmorer.hautetfort.com/archive/2005/09/29/transilien-les-resultats-de-l-enquete.html

5 ans d’amitié européenne

Trilport a reçu une délégation d’Engen afin de fêter le cinquième anniversaire du jumelage entre nos deux villes … Un jumelage qui rassemble …

Pour préparer cette venue, la mobilisation a été quasi générale. Pour une petite commune comme Trilport, recevoir plus de 110 personnes venus d’Allemagne, n’est pas une sinécure; d’autant que nous voulions bien faire les choses. Un comité d’accueil composé d’élus, de représentants du monde associatif, d’associations, de membres du personnel municipal s’est constitué et a préparé avec le Comité de Jumelage ces trois jours de fête. De prés ou de loin, c’est plus d’une soixantaine de personnes qui ont participé à l’organisation des différentes manifestations.

La fête a commencé dés l’arrivée d’une première délégation le vendredi soir et s’est poursuivie durant les trois journées, en s’achevant sur une touche d’émotion grace à des chants d’enfants des écoles … A chaque fois, un lieu et une équipe d’organisation différente, de nombreuses associations de la commune avaient tenu à contribuer à la réussite de ce séjour.

Le point d’orgue, a été incontestablement la soirée officielle qui a rassemblé plus de 3OO personnes dans le gymnase municipal, magnifiquement décoré et aménagé pour l’occasion par nos services … Soirée durant laquelle nous avons eu le plaisir d’honrer Johanes Moser Burgermeister d’Engen et Ulrich Scheller, responsable du jumelage, coté allemand, en les nommant citoyens d’honneurs de la commune. Cette soirée a montré à toutes les personnes présentes l’implication, le sens créatif et la qualité de travail des agents municipaux mais également la mobilisation des jeunes d ela commune et de nombre s’associations; on ne peut qu’être fier d’animer une équipe de cette qualité …

Quelques mots sur un jumelage heureux …

« L’amitié entre nos deux villes ne date pas d’hier, cette longue histoire a débuté en 1987 par l’appariement entre deux de nos établissements scolaires … Depuis, de l’eau a coulé sous les ponts de Trilport …

Les premiers élèves sont devenus des parents, leurs parents, des grands parents dont les petits enfants bénéficient aujourd’hui de cet échange si riche entre nos deux villes, nos deux pays … Je crois que c’est cela qui explique avant tout la réussite de ce partenariat … la force de ces racines … Nous pouvons dire que la greffe a bien prise et que peu à peu l’arbuste naissant a développé des rameaux plein de vitalité …

Je ne reviens pas sur l’importance des jumelages, initiés par le chancelier Adenauer et le Président de Gaulle, dans l’amitié entre nos deux pays et dans la construction européenne … Nos histoires sont différentes, nos langues sont différentes, nos cultures sont différentes … Ce sont ces différences qui font notre richesse car elles sont au service d’une amitié qui est la même, et de valeurs qui sont semblables, nous sommes européens …

Dorénavant il nous faut penser au présent, à l’Europe d’aujourd’hui, mais surtout à celle de demain, qui s’étend encore plus à l’Est … Bien sur la construction européenne est un long chemin semé d’embûches, mais Rainer Maria Rilke ne disait il pas dans une de ses Lettres à un jeune poète : « Qu’une chose soit difficile doit nous être une raison de plus pour l’entreprendre … ». La récompense est au bout de ce voyage.

Notre histoire commune en est la preuve et donne toute son importance à ce choix mûrement réfléchi, de s’unir pour mieux exister, afin de proposer au monde une vision plus humaine de la société, C’est de cette sagesse, de ce respect de l’homme, de la vie et de la nature, dont la planète a tant besoin …

Wir sind Europäer »