SNCF, le 13 il y a du neuf …

Sncf.jpgJ’ai eu beaucoup de plaisir à participer il ya quelques jours à une réunion débat organisée avec la SNCF présentant le cadencement 2010. Vu le climat apaisé de la salle, chacun a mesuré le chemin parcouru depuis 2005 !
Les lecteurs habituels de ce blog (pour les autres, il est possible d’explorer les notes de la catégorie transport et mobilité) connaissent l’importance que j’accorde à ce sujet et les différentes initiatives prises afin de contribuer à améliorer une donne, qui il y a peu était encore inadmissible.

Lors du débat, quelques souvenirs ont refait surface … Notamment une réunion organisée en catastrophe par le Sous Préfet de Meaux, à laquelle il m’avait convié par téléphone dans l’urgence, pour remplir le rôle de médiateur auprés d’usagers mécontents qui aprés avoir occupé les voies avaient fait appel à mes services, m’ayant rencontré lors d’une de mes permanences.
J’avais par la suite rapporté cet incident à Jean Paul Huchon, Président de la région mais à l’époque simple membre du STIF qui m’avait écouté d’une oreille attentive, promettant d’intervenir concrètement dés qu’il serait en responsabilité sur ces dossiers.

Aujourd’hui la cause semble entendue (qui s’en plaindrait ?), cependant il est toujours utile de rappeler la situation d’il y a seulement 5 ans !
Lorsqu’en 2004 on abordait la thématique « transport », c’était pour l’annonce de mesures de fermeture de gare, de dégradation continue des conditions d’accueil, d’abandon de ligne projeté (La Ferté Milon notamment), le climat ne permettait pas aux usagers d’avoir le moindre optimisme sur une amélioration quelconque de la situation alors que dans le même temps la SNCF communiquait surr les performances du TGV battant des records du monde de vitesse !

Chacun peut constater le changement d’atmosphère sur ces questions et  l’amélioration concrète et progressive des conditions de transport initié depuis 2006, surtout en grande couronne. Elle est à mettre incontestablement au crédit de l’action de certains responsables, dont en premier lieu le Président de Région ! Effort qu’il est vital de poursuivre, tant cette question est essentielle pour nos concitoyens et influe sur le renforcement du lien social et la cohésion territoriale, car la mobilité c’est le droit au travail,  à l’éducation, au loisir et à l’épanouissement personnel.

L’autre personne, que je tiens à saluer est Maurice Testu, Directeur Transilien de Paris Est. Je me souviens de notre première rencontre un soir de décembre à la Mairie, je me battais alors  pour que la gare reste ouverte le week end, qu’un nombre suffisant de personnel y soit affecté afin de garantir la sécurité et la qualité d’accueil et qu’un automate puisse délivrer des billets aux détenteurs de cartes bancaires …
Aprés les lettres, motions, pétition, excédé par l’absence de réponse, j’avais interpellé en plein salon des Maires Mme Idrac, Présidente alors de la SNCF, qui m’avait écouté (pas le choix), avant d’entendre parler de nouveau de Trilport deux jours aprés, en plein Conseil du STIF par les représentants des élus, région et département  !
Maurice Testu avait été alors détaché pour me rencontrer. Entrevue cordiale mais franche, nous avons tout mis sur la table. Aprés des excuses, il s’ést expliqué sans langue de bois, évoquant ses marges de manoeuvre, et m’assurant qu’il allait tout mettre en oeuvre pour changer la situation. Force est de constater aujourd’hui que les résultats sont là et je mesure ce que les usagers doivent à son action efficace.

Il est important, dans une époque où tout se brouille, de remettre les pendules à l’heure et de saluer l’action concrète des uns et des autres, de ceux qui ont permis que les choses changent réellement  … Entre le dire et le faire, il y a surtout le faire …

Car ce 13 décembre beaucoup de choses vont changer dans les transports en Ile de France …

 

Dés ce lundi, la SNCF ajoutera 349 trains sur la ligne P (Paris / La ferté Milon / Chateau Thierry) pour le plus grand intérêt des 60 000 voyageurs qui utilisent quotidiennement cette ligne P. Une augmentation sensible qui permettra une meilleure desserte tant en fréquence qu’en amplitude.

La loi du 13 août 2004, relative aux libertés et responsabilités locales, a eu plusieurs conséquences sur les transports collectifs en Ile de France : retrait de l’État du Conseil d’administration du STIF (Syndicat des Transports d’Ile de France), participation majoritaire de la Région, extension des compétences du STIF, modalités simplifiées et élargies de délégation par le STIF de certaines de ses compétences à des collectivités locales ou des groupements de collectivités locales.

Il est d’ailleurs fort de café que l’Etat, qui sur ces questions lorsqu’il en avait la charge a délaissé le réseau banlieu au profit du développement du TGV, s’érige aujourd’hui en donneur de leçons auprés de la collectivité territoriale en responsabilité depuis simplement trois ans !
Si la donne change aujourd’hui, ce que tout le monde reconnait, c’est tout simplement parce que depuis mars 2006, le STIF est désormais dirigé par les élus, sous leur impulsion il a engagé un programme de renouvellement et de rénovation du matériel roulant ferré (RER et Trains) sans précédent,un objectif : obtenir dés 2016 un parc entièrement neuf ou rénové.

L’illustration de cette démarche, est bien évidemment le nouveau Transilien mis en service ce lundi 13 décembre, si beaucoup de médias relaieront cette première apparition, le nouveau train desservira notre gare dés 2012, le même jour, un évènement moins spectaculaire mais tout aussi important pour notre quotidien se déroulera : la mise en place du nouveau cadencement de la ligne P (Paris / La Ferté Milon et Château Thierry).

Cette mesure, sur laquelle travaille depuis deux ans les services du STIF, de la SNCF et de RFF renforcera considérablement l’offre en nombre de trains, tant en amplitude qu’en fréquence, elle fait partie du plan de renforcement des fréquences des transports en commun d’Île-de-France  voulu, décidé et financé par le seul STIF, dont l’objectif est de faciliter l’usage des transports en commun et de proposer une véritable alternative à la voiture avec un service adapté aux nouveaux rythmes de vie des Franciliens.

Comment y arriver ?

  • Avec des trains plus fréquents, une offre homogène tout au long de la journée (fini les heures creuses !), permettant au voyageur d’avoir une vraie souplesse dans l’utilisation du train. Les horaires seront inchangés toute l’année, les trains vers Paris partant désormais au 28 et au 37 de chaque heure.
  • Grâce également à une amplitude élargie avec des trains plus tôt et plus tard en soirée : de 5h28 à 23h37 désormais à Trilport et une amélioration sensible durant le week end.

 

Ce qui au final, fait sens, jugeons en plutôt :

  • Axe Paris Est  / La Ferté Milon : 160 trains de plus du lundi au dimanche, en semaine et le WE, cadencement à l’heure, amplitude horaire de 5h à 22h30,
  • Axe Paris Est / château Thierry : 66 trains de plus du lundi au dimanche, aux heures de pointe de la semaine, un cadencement à la demi heure, en semaine en heure creuse et le WE un cadencement à l’heure et une amplitude horaire étendue de 5h à 23h50,

soit pour Trilport 226 trains en plus, autre bonne nouvelle, les nouvelles rames de l’autororail AGC desserviront la ligne de La Ferté Milon dés juillet 2010.

 

Une réunion qui a permis de faire le point mais également de se projeter sur les prochaines étapes, l’intermodalité et l’accessibilité …

 

 

 

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Parlons un peu chiffres …

Depuis 2006, le STIF a engagé un programme ambitieux de renouvellement et de rénovation du matériel roulant ferré (RER et Trains), il s’est engagé pour ce faire dans les contrats d’exploitation conclus (période 2008-2011) avec la SNCF et la RATP à investir 2,5 milliards d’euros d’investissements  sur ces 4 années, financés par :
Sa contribution annuelle aux transporteurs, pour la période 2008-2011 : versement à la RATP et à la SNCF de plus de 1.2 milliards d’Euros.
Des subventions d’investissements.

Les besoins de financements en matériel roulant pour assurer la remise à flots du parc, sont estimés à 9.4 milliards d’Euros d’ici 2025 (plan de mobilisation des transports en Ile-de-France et commission Carrez), ce qui nécessite une montée en puissance ne pouvant être financée que par un recours à l’emprunt, et ce dès 2010.

 

 

Quelques notes précédentes sur cette thématique :

Gare SNCF … Ce sera bientôt moins pire !

Attention ! un train peut en cacher beaucoup…

En attendant le train du futur ...

Gare de Trilport : aprés les reponses de la SNCF

SNCF, ou le train à 2 vitesses …

Gare SNCF de Trilport : trop, c’est trop !

SNCF : la mise en danger d’autrui peut elle…

A quand une gare humanisée à Trilport ?

Le Transilien n’est toujours pas arrivé à Trilport

STIF : Tel est pris qui croyait prendre ...

STIF : bras de fer gagnant pour Huchon …

 

Vous avez dit 7,7 ?

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Depuis quelques mois, les réflexions sur l’avenir de l’Ile-de-France se multiplient : adoption par la Région de son schéma directeur (toujours bloqué par le gouvernement), propositions autour du Grand Paris (votées sans enthousiasme par les députés de la majorité peu emballés par le grand 8 de Christian Blanc) …
Notre région traverse incontestablement une période de « multitudes » amplifiée par  la « contre réforme » des collectivités territoriales engagée par ce gouvernement qui impactera inévitablement le devenir de ces espaces de solidarités et de dynamiques locales.

Autant de débats auxquels la Seine et Marne a décidé de s’inviter, tant elle est concernée par la réflexion autour de la région capitale, dont elle représente plus de la moitié de la superficie ! Il n’est que justice qu’elle est son mot à dire, tant elle est une chance de développement de ce territoire, ce que les travaux autour du Grand Paris a totalement ignoré, le soleil se lève pourtant à l’Est !

Cette note aborde le devenir de notre territoire, un sujet transcendant tous clivages idéologiques, mais elle rend compte également d’une réelle « quête identitaire » destinée à transformer les représentations désuettes et dépassés que trop de personnes ont toujours de ce département. Aujourd’hui, la Seine et Marne n’est plus celle qu’a croisé sur sa route Christian Blanc, il y a plus de 20 ans lorsqu’il en a été le Préfet, ceci explique peut être cela !

Afin que notre département en tant que tel, fasse valoir ses arguments et potentialités, Vincent Eblé, président du Conseil général, a lancé une réflexion collective sur son devenir.
Au regard des particularités d’un territoire trop souvent considéré comme l’éxécutoire ou les terres de chasse de la capitale (au propre comme au figuré), il est essentiel que ce projet de développement soit partagé et fédère l’ensemble des acteurs, dont les élus toutes tendances politiques confondues, afin de déterminer des axes d’action forts, consensuels et factuels.

Ce débat public et citoyen s’est organisé autour de multiples supports de concertation : rencontres publiques, plateforme participative,  instances de concertation spécifique (nosu y reviendrons) et le site internet : « seine et marne en projets » ! Trois temps forts le rythmeront :

  • Jusqu’à décembre, « le temps du dialogue et des propositions », avec 8 rencontres publiques organisées sur l’ensemble du Département, et un site Internet collaboratif sur lequel la concertation se poursuit ,
  • De janvier à  mars, « le temps de la synthèse », où les débats de l’automne seront analysés et serviront de base à une synthèse des projets porteurs établie et présentée aux habitants.
  • Ensuite viendra le « temps des décisions », dans lequel sera présenté les grandes orientations du projet.

Débat alimenté également par des instances de concertation, dont la commission consultative des territoires composée de représentants des intercommunalités et de maires, qui se réunit à chaque étape du projet, instance à laquelle je participe. Lors de notre première réunion, nous avons pris connaissance des éléments de diagnostic réunis par Daniel Behar du Cabinet de consultants ACADIE, dont la mission est d’accompagner cette démarche.

Quels sont ils ?

 

La Seine et Marne est avant tout une terre de contrastes (est / ouest, nord / sud), situation logique vu sa situation pivot entre Paris, la Champagne, la Picardie et la Bourgogne.
Pour Daniel Behar, un peu provocateur sur le coup, l’image véhiculé par notre département est d’être « l’arrière cour » de l’agglomération francilienne, espace rural situé pourtant dans une métropole mondiale.

Trois idées forces se dégagent de cette représentation  :
Ce territoire semble à la marge …. La locomotive est à l’Ouest (pôles de compétitivité, sièges sociaux, réseau de transports publics performant …), les wagons à l’Est …
C’est un territoire servant : logistique, ressources (eau, matériaux, déchets …), mais également en foncier et espaces verts (espace de respiration pour parisiens et banlieusards )
Enfin ce territoire est dépendant. Si nous sommes à l’Est, beaucoup nous considèrent pourtant comme le Far West de l’Ile de France : les terres de l’expansion démographique, un «territoire dortoir » qui vie au rythme des mouvements pendulaires de ces habitants (domicile / travail / domicile …), d’où l’importance cruciale que revêt la problématique des transports, surtout pour la grande couronne …

ll semble indispensable de mettre à jour le référentiel des « représentations » liées au 77, afin de les replacer face aux dynamiques métropolitaines régionales. Ce territoire est incontestablement en tension et dispose de réelles opportunités pour en faire un nouveau moteur pour l’Ile de France. Certaines tendances sont déjà enclenchées : il connait la plus forte progression des effectifs de l’emploi francilien et la plus forte augmentation du revenu par habitant. S’il faut le reconnaitre, le point de départ est le plus bas, la tendance est avérée et ne devrait pas s’arrêter de si tôt, la Seine et Marne trouve une nouvelle place dans une région en mouvement. La tentation recentralisatrice élyséenne ne résistera pas au vent de l’histoire, l’ile de France migre d’un système centré sur Paris à un système multipolaire ou polycentrique …

Une dynamique territoriale que l’on peut résumer dans trois objectifs d’actions. La Seine et Marne doit passer :
d’un territoire à la marge à un archipel de compétitivité
de la dépendance au développement de l’économie « locale » : 68% des constructions neuves sont issues de la demande locale, le taux d’emploi s’il est toujours insuffisant (0,68) est de plus en plus « local », ce qui démontre paradoxalement une bonne capacité à fixer l’emploi, contrairement à ce qui se passe dans la petite couronne (si 52 à 53% des emplois sont occupés par des Seine et Marnais,ce taux est inférieur à 40% en Seine St Denis, par exemple)
du territoire servant au territoire contributif : afin d’être la terre d’accueil des fonction support au développement francilien

En filigramme des propistions du cabinet ACADIE, un constat brutal bouscule tous les argumentaires développés jusque là par les politiques locaux : la tentative de rééquilibrage à l’Est a échoué  …
Cette exigence a pourtant été une constante dans tous les objectifs des politiques d’aménagement menées depuis le SDR de 1965 (Paul Delouvrier), elle est toujours présente dans le projet de SDRIF de 2008 …  Rien pourtant n’a changé, et la tendance ne s’est pas inversée. Il n’échappera à personne qu’au plus haut niveau de l’Etat, la perception de l’Ile de France s’arrête au 92, à certains quartiers de la capitale et paradoxalement, à quelques quartiers chauds, histoire de communication …

Ce paramètre pour Daniel Behar, doit être pris comme une véritable opportunité afin d’élaborer un projet de territoire dynamique, dans le droit fil du précepte biblique : « Aide toi, le ciel d’aidera ! ».
Si chercher aujourd’hui une duplication Est / Ouest mene à l’impasse, autant alors « faire l’est à l’est » et jouer sur les spécificités d’un département à l’identité certes hybride, mais aux potentialités inégalées. Trois défis majeurs à relever peuvent constituer les fondations d’un projet de territoire basé sur le développement durable (peut il en être autrement aujourd’hui ?).

Pour ce faire, Acadie propose de répondre à trois défis :

Le défi du développement : renforcer et diversifier les moteurs seine et marnais de compétitivité francilienne, étendre ses fonctions locomotives à l’ensemble du territoire Seine et Marnais ?
Le défi de la cohésion : « servir » les populations d’aujourd’hui et de demain. Il est essentiel d’adapter l’ensemble des politiques de service à une diversification de plus en plus forte des populations, de répondre aux besoins de la diversification générationnelle et sociale, comme aux attentes en terme d’équipements et de structures …
Le défi environnemental : « inventer » un modèle d’aménagement durable spécifique. Où comment concilier l’exceptionnelle qualité du patrimoine naturel seine et marnais avec un modèle de développement non destructeur en espaces, en biodiversité et traiter la problématique « voiture particulière » … Attention cependant, la voie ferré et la ville dense ont également à la fois des contraintes de mise en place et des limites …

Pour conclure, Daniel Behar a précisé son anlyse, la diversité du 77 est structurelle, de par déjà sa géographie et son étendue. C’est cette diversité qui lui donne son coté hybride : elle est à la fois en dedans, en dehors, urbaine et rurale, sur des fonctions locomotives et sur des fonctions supports. Le challenge est comment faire de cette diversité, sens et richesse pour le terrtioire dans son unité ?

 

Suite à cette présentation, je suis intervenu lors du débat, afin de souligner que ce département est avant tout, une terre de contrastes, il existe de fait plusieurs Seine et Marne.
L’essentiel à mes yeux est de réfléchir mais surtout d’agir de manière globale, transversale à l’échelle de cet espace de solidarité qu’est pour l’instant le département (pour combien de temps au regard des projets gouvernementaux ?). Ce qui permet d’être beaucoup plus efficace (au sens financier et actif du terme). Il faut donc développer les synergies.
Je demeure réservé sur les fonctions économiques supports : accueillir les déchets des autres départemetns, y compris en les valorisant, ne peut être un but en soi, je ne suis pas non plus un inconditionnel, loin s’en faut, des gigantesques locaux dédiés à l’activité logistique, ils sont dévoreurs de foncier, de bio diversité et créateurs de peu d’emplois au mètre carré. Est ce bien la bonne direction à suivre ?

A contrario, se positionner sur les métiers liés à la croissance verte correspond à mes yeux aux potentialités particulières de ce territoire et peut permettre de créer de nouveaux équilibres et un autre modèle de développement : le secteur de l’habitat bio climatique et du bâtiment, les énergies renouvelables, la filière bois à laquelle je crois beaucou, le développement d’une agriculture biologique, la prochaine crise sera alimentaire, mais également les activités liées au tourisme qu’il soit ludique, culturel ou nature ou aux services à la personne …

A mon sens, les trois défis se rejoignent : cohésion, développement et environnement, les trois piliers du Développement Durable qui peuvent nous mener une autre voie et concrètement faire l’Est à l’est …

 

Devoir de mémoire

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à Jean Marie  …

 

 

Jeune élu, j’ai découvert Jean Marie lors de soirées interminables, dans lesquelles réunis autour d’un vieil ordinateur, à défaut de refaire le monde, nous informions nos concitoyens de l’actualité de la ville.
Nous élaborions alors, en équipe (la Commission Municipale dans son ensemble) le journal municipal de A à Z  : rédaction, saisie, mise en page, impression et distribution. Car le créateur du « flash » qui a informé des générations de Trilportais, était Jean Marie … Il y apportait toute sa passion, toute sa minutie, toute sa rigueur …

Elu de 1977 à 1995, Conseiller Municipal puis Maire Adjoint, il a beaucoup œuvré pour Trilport, toujours avec le sens du partage, du bien public, de l’intérêt général et le sens de l’équipe …
S’il ne se mettait jamais en avant, éthique personnelle oblige, il répondait toujours présent en cas de coup de grisou …

Je le connaissais déjà, mais  comme militant.
Un militant exemplaire, dévoué, passionné, opposé à tout sectarisme et esprit de chapelle. Secrétaire de notre section durant de longues années, il a tracé la voie. Chez nous, la parole a toujours été libre, les débats ouverts et chaleureux y compris dans les périodes de crispation que connait chaque mouvement politique lors de ses grands choix internes, avec un maitre mot autour de la table : respect d’autrui et de ses opinions …

Je l’ai remplacé ensuite aux manettes du journal municipal, puis comme responsable de section, essayant de mettre en pratique tout ce que j’avais pu apprendre à son contact. Lui a continué sa route comme bénévole dans les associations qui l’occupaient tant, et comme citoyen interessé, éveillé et actif.

 


Mais Jean Marie, c’était bien plus  …

Plus que discret sur ses activités au services des autres, il consacrait la majeure partie de son temps public aux associations caritatives. Il n’en parlait pas, ou si peu, car entre le Dire et le Faire, il avait choisit depuis longtemps. Lui était du style actif, militant des solidarités, de la dignité humaine et de la main tendue vers l’autre …
Homme juste et engagé, il se révoltait parfois; je me souviens encore de ces coups de colère soudains et salvateurs qui éclataient face aux aléas de la vie, aux injustices, aux intérêts particuliers et aux égoïsmes … et malheureusement des coups de colère, il en a eu ces derniers temps …

Il a donné une autre image de l’église à l’athée que je suis … Celle d’une église qui peut être solidaire et ouverte, proche des pauvres gens et des opprimés, telle qu’elle aurait du toujours être.
Il honorait sa foi …

 

Je ne peux que le remercier aujourd’hui, pour tout ce qu’il a donné aux autres, à notre commune qu’il aimait tant, mais aussi et à titre plus personnel, pour tout ce que je lui dois, pour tout ce qu’il m’a apporté, en richesse humaine surtout, en regard vers l’autre et c’est bien là l’essentiel.

 

9 novembre 1989

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Sur l’espoir sans souvenir
J’écris ton nom

Et par le pouvoir d’un mot
Je recommence ma vie
Je suis né pour te connaître
Pour te nommer

Liberté,

 

Paul ELuard
Poésie et vérité 42

(voir la suite)

 

Liberté

Sur mes cahiers d’écolier
Sur mon pupitre et les arbres
Sur le sable sur la neige
J’écris ton nom

Sur toutes les pages lues
Sur toutes les pages blanches
Pierre sang papier ou cendre
J’écris ton nom

Sur les images dorées
Sur les armes des guerriers
Sur la couronne des rois
J’écris ton nom

Sur la jungle et le désert
Sur les nids sur les genêts
Sur l’écho de mon enfance
J’écris ton nom

Sur les merveilles des nuits
Sur le pain blanc des journées
Sur les saisons fiancées
J’écris ton nom

Sur tous mes chiffons d’azur
Sur l’étang soleil moisi
Sur le lac lune vivante
J’écris ton nom

Sur les champs sur l’horizon
Sur les ailes des oiseaux
Et sur le moulin des ombres
J’écris ton nom

Sur chaque bouffée d’aurore
Sur la mer sur les bateaux
Sur la montagne démente
J’écris ton nom

Sur la mousse des nuages
Sur les sueurs de l’orage
Sur la pluie épaisse et fade
J’écris ton nom

Sur la vitre des surprises
Sur les lèvres attentives
Bien au-dessus du silence
J’écris ton nom

Sur mes refuges détruits
Sur mes phares écroulés
Sur les murs de mon ennui
J’écris ton nom

Sur l’absence sans désirs
Sur la solitude nue
Sur les marches de la mort
J’écris ton nom

Sur la santé revenue
Sur le risque disparu
Sur l’espoir sans souvenir
J’écris ton nom

Et par le pouvoir d’un mot
Je recommence ma vie
Je suis né pour te connaître
Pour te nommer

Liberté.

– 1942 –

 

Paul Eluard
 » Poésie et vérité 42 « 

 

Vous avez dit PDUIF ?

pduif.jpgIl y a quelques jours, j’ai répondu sur Internet à l’enquête organisée par le STIF à l’occasion de la révision du Plan de Déplacement Urbain d’Ile de France (ou PDUIF), une première illustrant la qualité de la concertation engagée sur une problématique qui nous concerne au premier chef; j’ai renseigné les deux questionnaires, celui destiné aux usagers, comme celui s’adressant aux collectivités.

Ce dialogue inédit est la conséquence directe de la loi « Libertés et Responsabilités locales », confiant depuis 2004 au STIF, donc aux élus, la responsabilité du dossier des transports franciliens. Ne reste plus qu’à espérer, vu les projets gouvernementaux sur la Région Capitale, que cette concertation ne soit pas un chant du cygne ! Aucune relation de cause à effet pensez vous peut être ? Et pourtant …

Les projets de Nicolas Sarkozy et de Christian Blanc sur le Grand Paris (notamment son fameux grand 8), lancé sans aucune concertation réelle avec les collectivités et les usagers risquent fort d’impacter lourdement, au regard des besoins en structures et infra structures exigés, les moyens financiers déjà engagés pour l’amélioration des conditions de transport des 11 millions de franciliens que nous sommes, dont ceux vivant en grande couronne ! D’autant que la gouvernance de ce « grand machin » qu’est la Société du Grand Paris, échappera aux élus  … L’inquiétude est grande, mais nous aurons l’occasion de revenir sur ce dossier !

Goutons pour l’heure, la démarche partenariale exemplaire initiée par le STIF qui associe à cette réflexion l’ensemble des acteurs et décideurs des transports franciliens. Soulignons que le questionnaire a été précédé d’un diagnostic alimenté des travaux de 15 groupes d’experts et d’acteurs du terrain, qui ont servi de base à son élaboration.

Piqure de rappel utile …
Le Plan de Déplacements Urbains (ou PDU) est le document d’orientation et de programmation qui coordonne les politiques de transport (collectifs, individuels, doux, stationnement, marchandises,  livraisons …), abordant également les liens entre aménagement urbain et du territoire et les besoins de mobilité, au sens large. Son contenu et ses objectifs fixés par deux textes (Loi sur l’Air et l’Utilisation Rationnelle de l’Énergie 1996, Loi Solidarité et Renouvellement Urbains 2000) ont été précisés dans la Loi d’Orientation des Transports Intérieurs, la fameuse loi LOTI.
Le premier PDUIF élaboré en 2000 par l’État, a marqué une rupture profonde avec le « tout automobile » qui prévalait jusqu’alors. Depuis 2004 (voir plus haut), c’est le STIF en qualité de chef de file qui a mené son évaluation. Les conclusions de cette évaluation justifient la révision en cours : évolution du paysage institutionnel avec l’irruption des intercommunalités, Grenelle de l’environnement, insuffisances du plan d’actions engagé (actions peu applicables, calendrier impossible à ternir, modes de financement ambigu, manque de concertation en amont …).

Certains des constats dressés justifient les inquiétudes sur les conséquences potentielles induites par les réalisations du Grand Paris, sur notre quotidien. Car l’argent par les temps qui courent devient une ressource des plus rare …

Mais, paradoxalement pourtant les besoins à satisfaire vont croissants …

 

L’équilibre entre besoins en mobilité, protection de l’environnement et moyens financiers est loin d’être atteint aujourd’hui. Une certitude cependant, les conséquences d’ici 2020 du réchauffement climatique (le fameux facteur 4) induisent une (r)évolution forte non seulement des conditions de déplacements mais surtout des comportements individuels et collectifs.
C’est un des fondements du nouveau PDUIF qui s’articulera pour répondre à cette urgence sur neuf défis complémentaires, accompagné chacun d’une série d’orientations soumises au débat public.
Ne restera plus qu’à définir ensuite, contenus, chefs de file, modes et clés de financement de chaque action. Ce qui nécessite cependant quelques préalables, dont des expertises intégrant la nature et la territorialisation de chacune des actions prévues, car l’ile de France demeure une terre de contrastes ! Comparons pour nous en convaincre, les moyens financiers des collectivités du « 9 ». « 2 » avec celles de la grande couronne seine et marnaise …

Une évidence aujourd’hui, le PDUIF 2000 poursuivait des objectifs ambitieux (diminution de 3 % du trafic automobile, limitation à 85 % de la part de la voiture particulière dans la grande couronne, augmentation de 2 % de l’usage des transports en commun, de 10 % de la part de la marche, doublement du nombre de déplacements à vélo, augmentation de 3 % de la part de marchandises acheminées par la voie d’eau et le rail …)mais qui malheureusement à l’expérience, se sont avérés irréalisables !

Cependant ce document a marqué une véritable rupture, avec l’abandon du « tout voiture », accompagnant l’émergence d’une nouvelle culture de la mobilité francilienne, illustrée par quelques symboles : velib, tramway, pistes cyclables, renouvellement du parc ferré  …
L’horizon 2020, s’il est plus lointain, demeure cependant plus réaliste que le précédent. D’autant que cette révision est une démarche dynamique (« révision-action ») conjuguant autour de la concertation engagée, la relance des actions opérationnelles engagées dans le PDUIF précédent : comités d’axes, comités de pôles et Plans locaux de déplacements.

 

Les objectifs poursuivis sont connus : favoriser l’attractivité de l’Île-de-France, renforcer la cohésion sociale de la région et préserver l’environnement en luttant efficacement contre le réchauffement climatique.

Force est de constater qu’aujourd’hui encore, se déplacer est un objectif lointain pour trop de franciliens, que ce soit pour des raisons d’équité sociale (difficultés financières ou physique dans le cas des publics à mobilité réduite) ou territoriale (notamment au niveau de la Grande couronne et des villages), concernant le transport de marchandises, le « tout routier » demeure l’unique solution, malgré les cours d’eau et les voies ferrés présents sur notre territoire …

Nous faisons face aujourd’hui, à une forte croissance de la demande en déplacements, que ce soit au cœur de l’agglomération, à sa périphérie, proche et lointaine.

Quelles priorités établir, les moyens à dégager et caldnrier à tenir ? Des problématiques qui nécessitent non seulement, concertation, analyse croisée et  partagée, mais également des plans d’actions complémentaires, car mieux vaut aborder cette problématique dans sa globalité en ayant le souci de l’euro utile. C’est aussi en cela que la méthode choisie sur le Grand Paris est condamnable !

Mais bien d’’autres interrogations demeurent, et ceux aux différents échelons du territoire  …

  • Sommes-nous toujours capables de satisfaire les besoins de vie et de développement de nos différents territoires sans réguler ou limiter la demande de mobilité ?
  • Comment éviter que la hausse des prix du carburant et la taxe carbone ne pénalise les plus vulnérables ?
  • Comment concilier déplacements de personnes et transports de marchandises ? Et dans le même ordre le développement des lignes à grande vitesse et celui des transports régionaux ?
  • Comment orienter les usagers vers les modes de transport les plus respectueux de l’environnement, de la santé et du cadre de vie ?

 

Enfin, et surtout, ce qui risque fort d’être le déterminant principal : Quelle adéquation entre les besoins en financement identifiés, pourtant colossaux, (et je n’aborde pas encore les infrastructures prévues dans le Grand Paris) et les moyens financiers de nos territoires aux ressources financières de plus en plus limitées ?

 

 

HQE : Comment essaimer utile …

hqe_3.jpgCe blog a souvent fait référence à la démarche HQE (ou Haute Qualité Environnementale) du fait du programme d’équipements mené depuis 2004, premier du genre au niveau régional à  respecter une telle démarche pour l’ensemble des équipements réalisés, ce qui pour une commune de moins de 5000 habitants n’était pas si évident.

Les trois équipements (centre de loisirs, réfectoire scolaire et gymnase) issus de ce programme, aux signatures architecturales et choix techniques très différents fonctionnent désormais tous les jours pour le plus grand intérêt de leurs utilisateurs. Depuis l’inauguration du premier équipement, le Centre de Loisirs le « Petit Prince » nous avons effectué un point après chaque réalisation afin de faire évoluer nos pratiques, solutions et priorités techniques.

Deux considérations générales sur la HQE. Elle présente l’avantage de viser des cibles différentes  (eco construction, eco gestion, confort et santé) complémentaires, donc d’agir sur un spectre plus large, mais à contrario, son inconvénient est de ne pas donner d’obligation de résultat (indicateur objectif), ce qui peut poser problème, notamment lorsque l’on aborde l’efficacité énergétique. D’autant que les architectes français contrairement à leurs homologues allemands étaient jusqu’à peu, peu sensibilisé sur ce point. Une situation qui change vitesse grand V, et tant mieux !

Ecueil à éviter, ne pas tenir compte du chant des sirènes et résister à l’effet de mode, afin de se concentrer sur les fondamentaux. Certains choix moins clinquants et visibles extérieurement, sont de fait, en terme d’efficacité beaucoup plus déterminant sur l’empreinte écologique d’un équipement. Pour faire simple, entre panneaux solaires et isolation, c’est généralement le deuxième point, même s’il est moins « fun » et visible  qui est le plus efficace.

Pour aller au delà de la démarche H.Q.E, je vous propose, à partir de notre modeste « retour d’expérience », de dégager synthétiquement, donc de manière réductrice et arbitraire, quelques caractéristiques communes aux trois équipements pouvant être considérées de fait comme de véritables « invariants ».
Ce type d’analyse présente l’intérêt de dégager des invariants, qui ont la capacité d’être « reproductibles » dans d’autres contextes (site, choix technique ou typologie d’équipement), facilitant ainsi l’essaimage de pratiques environnementales vertueuses expérimentées concrètement sur le terrain.

 

Quelles sont elles ?

 

 

 

Ni scoop, ni écume, tout simplement l’application de règles de bon sens, pour certaines remontant à la nuit des temps et remis au gout du jour, il y a peu.
J’ai dégagé après analyse cinq invariants, de la prise de décision politique à la construction qui s’adressent à tout type de projet d’équipement public, quelque soit sa taille où sa localisation. Si le dernier peut paraitre anecdotique, à nos yeux il est symbolique d’un décalage entre situation de la planète et frilosité de certaines règles y compris aprés le Grenelle de l’Environnement.

5 invariants pour 3 équipements


Privilégier la polyvalence : 1+1=3 au moins, souvent plus

Le mètre carré de bâti revient cher, financièrement, foncièrement et de plus consommateur d’espace naturel. Il est donc essentiel dés le lancement de la réflexion autour de la réalisation d’un équipement public, de réfléchir à une éventuelle mutualisation des espaces (techniques, sanitaires …) et de sensibiliser les différents utilisateurs à la nécessité de privilégier une réelle polyvalence.
Cela permet de faire plus, mieux et au bout du bout moins cher. Il est cependant indispensable, en amont, de bien intégrer les différentes problématiques d’utilisateurs  puis de les croiser avant d’apporter le schéma de fonctionnement proposé. Jouer le pari de la polyvalence permet souvent d’aboutir à un ouvrage de meilleure facture.
Pour le décideur public, comptable des dépenses présentes mais également à venir, comme pour l’éco citoyen, un équipement doit être conçu avant tout comme un process, qui se poursuit jusqu’à destruction. Il est indispensable désormais de réfléchir et ce dés sa conception  au devenir « possible » d’un équipement et d’anticiper une réversibilité éventuelle. Qu’elle concerne le public cible, la destination et fonction future.  Elément qui peut influer sur certaines décisions, notamment emplacements sur le site futur et architecture.

La force de la concertation : 1+1=3, au moins, souvent plus
Une large concertation menée très en amont, dés l’élaboration du cahier des charges permet de cerner avec beaucoup de précision les besoins actuels et à venir. Les échanges entre différents utilisateurs et services dédiés à la maintenance et à l’entretien enrichissent le référentiel des priorités, ce qui n’exclut pas l’arbitrage lorsque nécessaire.
Cette démarche pour être plus efficace doit intégrer également des visites sur le terrain d’équipements déjà réalisés, afin de bénéficier d’un retour d’expérience partagé utile car provenant d’une expertise collective. Concertation qu’il est bon de poursuivre par la suite, que ce soit pour le choix de l’implantation du futur équipement sur le site, ou sur celle du schéma de fonctionnement futur. Cette démarche présente de nombreux avantages, dont celui d’obtenir un équipement co produit, souvent plus fonctionnel, évolutif et mieux utilisé.
Impératif cependant, la concertation doit réunir tous les utilisateurs et services chargés de la maintenance et de l’entretien, comme elle doit tenir compte de priorités claires, fixées bien en amont (exemple : accessibilité, efficacité énergétique …) et considérés comme des points incontournables.


L’intégration au site : 1+1=1

Privilégier la relation entre l’environnement extérieur et le bâtiment, incite maitre d’ouvrage et le maitre d’œuvre à travailler ensemble, sur le fond, aux racines du projet comme à son intégration dans le tissu urbain ou naturel existant. L’objectif étant de tendre vers une réelle « harmonie architecturale » reposant à la fois, sur les points forts ou caractéristiques du site, mais également les fonctions futures de l’équipement.

Cette volonté induit plusieurs conséquences vertueuses : elle privilégie comme angle d’attaque, l’accessibilité (au sens large) de l’équipement, mais également elle permet de mettre en perspective le fonctionnement futur, quitte à remettre en cause l’existant. Une démarche collaborative qui influe certainement le croquis voir l’épure de l’homme de l’art, notamment sur la fluidité des lignes.

 


L’efficacité énergétique : 1-1=0

Elle est la résultante d’une somme de paramètres techniques, certes, mais elle est surtout largement conditionné par un élément central, celui de  l’implantation du bâtiment. La construction « bio climatique » commence avant tout par ce facteur.
Dans l’ensemble des considérants techniques, un choix s’avère déterminant, celui de l’isolation et des performances des matériaux et solutions techniques employés. Rappelons un principe simple, l’énergie la plus propre et la plus économique est bien celle dont on a pas besoin et que l’on ne consomme pas !

Viennent ensuite toutes les solutions techniques liées au mode de chauffage ou d’éclairage, il y a pléthore. Soulignons sur ces deux points, tout l’intérêt de l’utilisation du solaire, tant pour l’éclairage que pour le thermique, cette solution ayant été choisie pour nos deux derniers équipements. Un préalable cependant, l’intégrer en amont afin qu’il fasse partie du cahier des charges présenté à l’architecte afin que celui-ci l’intègre à son projet comme paramètre important.


La gestion de l’eau : 1

Une constante pour ces trois équipements, avec deux directions.

  • Privilégier l’infiltration naturelle, la gestion du pluvial vu l’évolution climatique devient un élément préoccupant,
  • Récupérer l’eau de pluie, afin d’alimenter les chasses d’eau des sanitaires et de limiter la consommation de cette précieuse ressource. Une remarque, qu’ils fassent chaud ou froid, été comme hiver, les sanitaires jouent leur rôle. Si récupérer de l’eau a une utilité, elle est ici évidente.