
Le matin du 11 novembre, à Trilport la pluie s’est arrêtée de tomber et le soleil a fait une timide apparition juste le temps de la cérémonie du centenaire qui était placée sous le signe de la transmission …
De nombreux enfants et enseignants, comme beaucoup de Trilportais, étaient effectivement présents pour célébrer le centième anniversaire de la fin de la Grande Guerre …
Les enfants des écoles ont déposé une gerbe aux monuments aux morts et entonné comme ils le font désormais lors de chaque commémoration la Marseillaise … Beaucoup d’entre eux avaient auparavant participé avec leurs enseignants à une recherche animée par Genevieve Leguay, Maire Adjoint, à partir des vieux registres d’état civil pour retrouver les documents relatif aux soldats tués lors de ce conflit dont le nom figure en lettre d’or sur le monument aux morts … Travail formateur s’il en est et particulièrement adapté à cette cérémonie.
Les commémorations comme celle du 11 novembre sont plus qu’utiles, tant elles constituent un devoir de mémoire privilégié durant lequel se forge aussi la citoyenneté des jeunes générations.
Ces cérémonies symbolisent un passage de relais immémorial permettant de rappeler aux nouvelles générations, ce qu’est véritablement une guerre, avec ses cortèges de douleurs, de malheurs et de tragédies humaines … C’est ce que j’ai souligné dans mon discours.
Je tiens à remercier toutes les bonnes volontés et les énergies qui contribuent à ce que, chaque année, ce rituel républicain se perpétue : musiciens de l’harmonie, anciens combattants, pompiers, citoyens, sans oublier les enseignants et les enfants des écoles.
Célébrer la mémoire du passé, ce n’est pas justement seulement s’en souvenir, c’est aussi mieux apprécier le présent et sans doute préparer quelque peu le futur …