
L’art, c’est le plus court chemin
de l’homme à l’homme.
André Malraux


le blog de Jean Michel Morer, journal de bord d'un élu local
Jusqu’au 8 décembre, le Schéma Directeur Régional de l’Ile de France (ou SDRIF) est soumis à l’enquête publique. Celle ci se déroule dans un climat pour le moins passionné, depuis l’intervention de Nicolas Sarkozy le 26 juin dernier à Roissy …
Rarement texte d’urbanisme aura fait couler autant d’encre … Rappelons que le SDRIF est un document d’urbanisme qui organise le territoire régional d’ici 2030 de façon harmonieuse, durable et solidaire (« s’il te plait dessine moi une belle région « …). Il donne les grandes orientations d’aménagement pour les prochaines années …
Depuis 50 ans, les Schémas Directeurs qui se sont succédés ont incontestablement structuré l’Ile de France d’aujourd’hui : villes nouvelles, RER, autoroutes, La Défense …
Jusqu’en 1994, si c’est l’Etat qui officiait, désormais les lois de décentralisation ont confié cette compétence et lourde responsabilité à la Région. Cette dernière a lancé la procédure, en privilégiant une concertation poussée avec les divers acteurs du territoire.
Mais l’intervention de Nicolas Sarkozy a donné le départ d’une offensive généralisée contre le projet régional … Précisons que l’actuel Président de la République, ancien Maire de Neuilly sur Seine et Président du Conseil Général des Hauts de Seine, possède un point de vue très particulier sur l’Ile de France. Une situation similaire à celle du temps ou Charles Pasqua, à l’époque Président du Conseil général des Hauts de Seine s’était opposé avec succés aux propositions de Michel Rocard sur l’aménagement de notre région (« Touche pas au grisbi ! »).
Une position suivie à l’époque sans l’ombre d’une hésitation par l’ancienne majorité départementale votant comme un seul homme dans la nuit pour l’ordre venue de l’Ouest. Moralité, les déséquilibres entre l’Ouest (emploi, recettes, richesse) et l’Est (habitants, dépenses, charges) se sont accentuées …
Il est instructif de revenir, sur les critiques des élus de Droite, surtout départementaux afin de les analyser à l’aune de la réalité du contexte régional actuel et des orientations prises lors du « Grenelle de l’Environnement », défendues désormais par Jean Louis Borloo (équilibre transport en commun / routes).
Bien évidemment si certains points du SDRIF sont à améliorer (et pourquoi pas ?), il est important de se positionner en fonction, non de sa couleur politique mais des enjeux et des faiblesses d’un territoire que nous connaissons bien et qui est avant tout une terre de contrastes. Eventuellement, rien n’empêche ces opposants de souligner également les points forts du texte (oui il en a !) et bien évidemment leurs propositions …
Lorsque je lis certaines critiques émises, notamment par des élus départementaux UMP de Seine et Marne, je suis surpris, à croire que nous ne vivons pas dans le même endroit !
Décidemment certains ne sont plus à une contradiction prés !
Rappelons pour mémoire, qu’il y a tout juste un an, le président du groupe UMP à la Région était favorable au projet de SDRIF, comme l’essentiel des maires de droite, surtout aprés la vague d’amendements de février 2007 (cf note précédente). Mais l’intervention du Président de la République, défendant notamment la « grandeur du pôle de La Défense », a radicalement changé la donne …
Nicolas Sarkozy désirant jouer tous les rôles veut s’affranchir également du vote des élus régionaux et renoué avec un interventionnisme étatique d’ancien régime. Pour les élus locaux UMP, le règne du « copier coller » a sonné, ou comment critiquer aujourd’hui ce qu’ils avaient accepté hier. Ils utilisent un argumentaire commun en provenance des Hauts de Seine (que de similitudes entre ces deux départements !)
Afin de rester sérieux nous ne reviendrons pas sur les remarques portant sur la forme : mode de concertation (« en trompe l’œil » selon eux « l’idéologie l’emporte sur le pragmatisme « (sic) ) … L’argument ici sonne pour le moins creux, c’est bon pour le son parait il …
Qu’importe si l’ensemble des acteurs a souligné la concertation sans précédent qui a accompagné cette démarche entre octobre 2004 et 2006 … Doit on rappeler la non concertation qui avait marqué le précédent Schéma Directeur, son manque total de dialogue … Aucune réaction, alors …
En contrepoint,soulignons le nombre de réunions et d’acteurs participant depuis juin 2004 à ce schéma. Ils ont permis d’en faire, y compris avec certaines imperfections, un outil stratégique de développement de territoire !
Quelle serait son utilité sinon ? Ce type de doucment ne doit il pas permettre de lutter contre les inégalités sociales et territoriales de notre région ? Contre le réchauffement climatique, enjeu crucial des prochaines années s’il en est ? et ne doit on pas favoriser un rééquilibrage spatial ?
Pour Jean Paul Huchon « Le but est de passer d’une région parisienne à une véritable métropole francilienne » en développant notamment un « véritable polycentrisme » et non pas une région tournée uniquement vers Paris.
Arrêtons nous plutôt aux critiques portant sur le fond du projet …
Sur l’économique
Fallait il accepter le projet du Conseil Général du 92, voulant créer des milliers de nouveaux m2 de bureaux à la Défense, sans logements, et aller à l’encontre de l’objectif du SDRIF de rééquilibrage des territoires par la consolidation des bassins de vie. Ce projet défendu par l’ancien Maire e Neuilly sur Seine et Président du Conseil Général des Hauts de Seine aura pour conséquence de renforcer les inégalités territoriales existant déjà et amputera le budget de la Région (défiscalisation des bureaux créés à La Défense …) par une décision budgétaire gouvernementale pour le moins discutable (c’est la zone franche à l’envers …). Le SDRIF crée de nouveaux pôles de développement à l’est, dont certains sur notre département.
Sur le transport
Le SDRIF doit avoir une vision et une ambition dans ce domaine afin de corriger les faiblesses considérables du maillage actuel des transports publics, et de tenir compte également des conclusions du « Grenelle de l’Environnement ».
Même si l’on conçoit que la Seine et Marne dans le contexte francilien possède une position particulière aux autres départements sur la question de la route, l’objectif prioritaire est bien de mettre en exergue la priorité d’un maillage plus dense et efficace des transports en commun, afin d’en encourager l’utilisation ! La multi modalité étant une interface de choix entre voie ferrée et route.
Mais le pire reste à venir …
L’Etat accuse la région de prévoir des infrastructures qu’il ne sera pas possible de financer. Il doit penser surtout et notamment à sa participation, non ?
Mais à quel transport en commun veut-il arriver ? L’objectif n’est il pas d’obtenir un service régulier, performant, cohérent , offrant une mobilité réelle à tous les franciliens qu’ils résident à Paris ou en grande couronne ? Et que cette mobilité puisse se décliner de banlieue à banlieue …
N’oublions pas que le retard du réseau actuel est considérable. Si l’on veut concrètement respecter les orientations définies lors du Grenelle de l’Environnement il va nous falloir mettre les bouchées doubles et sans doute, dans l’état actuel des choses, pallier aux carences d’un Etat qui ne cesse de se désengager et refuse d’en assumer politiquement le prix.
Le projet de SDRIF a retenu localement, l’électrification de la ligne Meaux / La Ferté Milon, le prolongement du RER E vers Meaux (nous sommes quelques uns à suggérer aussi le RER A), l’élargissement de la A4 et de la 104, le doublement de la RN 36, Meaux / Melun, la fin du contournement de Meaux …
Excusez du peu …
Sur le logement et l’urbanisation
L’Etat récuse la limitation à 15% sur 30 ans de l’extension des bourgs et des villages. Même si 30 ans, c’est long, supprimer cette règle, risque fort de provoquer un étalement urbain et une multiplication des zones pavillonaires.
Deux objectifs sont poursuivis par le SDRIF :
– promouvoir la construction de logements, 1,5 million de logements en 25 ans, soit un rythme annuel de 60.000 nouveaux logements, avec une proportion de 30% de logements sociaux à l’horizon 2030 (simple application de la loi SRU)
– ëtre économe en consommation de terres afin d’éviter le « mitage » du territoire, notamment de la Seine et Marne et de préserver notre patrimoine agricole et naturel.
Alors que penser de tout ce remue ménage ?
Tout d’abord regretter qu’un document qui est avant tout un outil de développement de territoire, ne devienne en fait une arme politicienne destinée à polémiquer afin d’arriver à un statu co regrettable.
Où sont les propositions alternatives ? Où est l’autre vision générale d’aménagement de l’Ile de France ?
Il y a un vrai problème de responsabilité politique sur ce sujet, un élu local, doit il changer d’opinion au gré des pressions politiques venus généralement d’en haut ou de l’Ouest ?
A contrario, je rappelle que bien évidemment ce projet n´est ni parfait, ni définitif et que chaque Francilien qui le souhaite peut le faire évoluer, grâce à ses remarques, le tout est de les remettre au Commissaire Enquêteur.
Mais attention, il faut faire vite car l’enquête publique s’achèvera le 8 décembre prochain !
Les observations écrites seront analysées alors par une commission d´enquête indépendante qui rendra au printemps 2008 un rapport et un avis au président du Conseil régional.
Selon ses conclusions, le Conseil régional pourra éventuellement modifier le projet avant de l’adopter, en vue d´une approbation définitive par l´Etat.
Mais ceci est une autre histoire !
Le 9 novembre dernier la Cour d’appel de Paris a rendu son verdict sur le dossier de la Halotte (cf notes précédentes). Un arrêt qui modifie singulièrement la donne sur cette affaire.
Aucune charge n’a été retenu contre le plombier, la cour d’appel revenant ainsi sur le jugement rendu en première instance. A contrario, l’entrepreneur est jugé seul et unique responsable de l’explosion,au niveau de la juridiction civile (à lui le remboursement intégral des dommages et intérêts) et pénal car il écope d’une peine d’emprisonnement de deux ans avec sursis.
Bien évidemment, ne commentant pas la chose jugée, je m’abstiendrais de tout commentaire sur ce dossier. Fin de partie pour autant ?
Non, le feuilleton judiciaire se poursuit … Nous venons de recevoir un courrier de l’avocat de l’entrepreneur qui nous informe que ce dernier a inscrit au Greffe de la Cour d’Appel de Paris, un pourvoi en cassation …
Autrement dit, ce n’est pas encore demain que la Mairie sera remboursée des 2 397,67 euros qu’elle a demandé pour remboursement du préjudice subit (pretium doloris) !
Rappelons au passage que cette explosion s’est déroulée il y a déjà plus de 5 ans …
Aucun commentaire avons nous dit ?
Le Grenelle de l’Environnement s’est terminé sur un satisfecit quasi général et ce n’est pas moi qui m’en plaindrait !
Pardon d’évoquer quelques souvenirs personnels, style vieux combattant, mais tant pis !
Lorsqu’en 2002, j’ai incité l’équipe municipale à se lancer dans le Développement Durable, à partir des partenariats contractés avec la Région et le Département, nous apparaissions aux yeux des élus voisins sinon comme des « indiens », du moins comme des originaux … En 2003 et 2004, au moment de l’élaboration de nos projets H.Q.E, nous devenions selon les uns des « pionniers », et les autres des « dépensiers » et nous en étions encore à l’explication de l’intérêt du concept de Haute Qualité Environnementale, y compris auprés d’élus de tout premier ordre, qui nous écoutaient poliment mais sans plus. Lorsqu’en 2005, Trilport a lancé son Agenda 21, nous faisions carrément sourire (une mesure « gadget » !), un an aprés nous en étions toujours à l’explication de texte concernant cette démarche (voir note ) …
Aujourd’hui nos premières réalisations sont incontestablement dans l’air du temps, font parler d’elle, quelquefois malgré nous (cf note sur l’eau, et ronds dans l’eau) et nombre de villes voisines nous regardent désormais d’un tout autre oeil, certaines allant même jusqu’à suivre cette même voie !
Au niveau national, le Grenelle de l’Environnement marque également une inflexion forte dans la prise de conscience collective des français en direction du Développement Durable. Saluons le travail effectué par les cinq collèges (Etat, ONG, salariés, employeurs, collectivités territoriales) composant le tour de table tant dans les groupes de travail de l’été, que dans les séances plénières de l’automne. Un sccès à mettre également au crédit des ONG, vu la place décisive qu’elles y ont pris, notons pour l’anecdote qu’aucune n’a claqué la porte !
Pour la première fois dans notre pays, et c’est là l’essentiel, l’Environnement est traité globalement et non de manière sectorielle et éclatée, l’enjeu est bien à ce niveau. Il est temps que les formations politiques recoivent le message 5 sur 5, revoient leurs fondamentaux et placent au cœur de leur projet de société les questions environnementales comme les problématiques qu’elles induisent.
La France réagit enfin à ce qui constitue un réel bouleversement copernicien : le réchauffement climatique et ses conséquences … Vu notre retard dans ce domaine, le triomphalisme n’est pas de mise, nos élus seraient bien inspirés de ne pas vouloir donner de leçon à la planère entière mais au contraire faire preuve d’humilité (qualité faisant parfois défaut aux français …) et retrousser les manches …Car tout reste à faire !
Une fois les sunlights des médias éteints, que restera t’il de ce Grenelle ?Au-delà des mots et des images, le plus dur reste à accomplir, notamment en matière de financement, d’arbitrages et de mise en oeuvre.N’oublions pas que les décisions nécessitant des choix décisifs et des décisions concrètes ne seront prises qu’aprés les élections locakes de Mars 2008.
Comme quoi, le maître mot pour résumer l’aprés Grenelle est bien : Vigilance …
Point à souligner, essentiel pour l’avenir, la question écologique est enfin abordée par le patronat, non comme une contrainte mais comme une valeur ajoutée, ce qui constitue, pesons nos mots, une vraie révolution.
Depuis le rapport Stern (cf note) l’environnement est un sujet d’économie politique et la vision d’une écologie malthusienne repliée sur elle-même, laisse place peu à peu à celle d’une écologie « positive » désirant orienter le développement économique vers de nouveaux concepts et valeurs, enclenchant une croissance vertueuse. Désormais la prise en compte de l’environnement constitue un levier de croissance économique. Car derrière les déclarations d’amour à la planète de certains de nos dirigeants se profilent des arrières pensées plus mercantiles, celles des marchés d’aujourd’hui et de demain.
Ce n’est pas pour rien que Georges Bush où plus prés de nous Nicolas Sarlozy ( « Le créneau écolo, c’est vrai que cela me fait chier », avait il confié à Yasmina Reza lors de l’élection présidentielle (cf son livre «L’aube le soir ou la nuit»,) revoient progressivement leurs positions vis-à-vis du Développement Durable : nécessité fait loi. That’s a real politik
Soyons assurés que certains lobbies n’ont pas dit leur dernier mot et interveindront dans les prochaines semaines afin de bloquer loin de la fièvre médiatique des mesures les pénalisant. Car certaines ombres demeurent malgré tout :
Quid concrètement du principe de précaution remis en cause notamment par la Commission Attali, que ce soit pour les pesticides, les OGM ou l’EPR ?
En matière agricole, nous sommes toujours dans le domaine de la rhétorique et de la Com’. Si le chef de l’Etat accepte les pesticides, il interdit des OGM sur lesquels il possède quelques « doutes », s’engageant à « réduire de 50 % l’usage des pesticides, dont la dangerosité est connue… « si possible dans les dix ans qui viennent » (sic !).
Comment définir l’exemplarité environnementale ? Au nom de quoi ? Dans quels domaines ? Et pour quels bénéfices ? Pour beaucoup d’observateurs avisés, avec son fameux « Grenelle », la France ne fait que rattraper son retard. Faut-il rappeler les innombrables condamnations de notre pays pour non-application du droit européen en matière environnementale, notamment dans le domaine agricole ?
Dans l’attente des mesures précises, concernant le développement du fret, du transport en commun ferroviaire, des énergies renouvelables, comment atteindre les objectifs annoncés sans toucher au mécanisme des prix, à l’établissement de mesures coercitives ou incitatives : permis de polluer, taxe carbone, remise à plat de la fiscalité … Enfint pourquoi l’Etat n’ a pas voulu aborder le sujet des Tranports en commun pour l’Ile de France ?
Quid de la fracture sociale ? Faut il rappeler que nombre de français ou de pays n’ont pas les moyens d’être écolos, et que ce terme rime souvent avec « bobos ». Ou comment aider concrètement les pauvres à moins polluer ?
Enfin sur les pays ne respectant pas le protocole de Kyoto, ne pas oublier que le principal des pays non signataires est les Etats-Unis, premier pollueur mondial, et ce grâce à Monsieur Bush …
Enfin, comme trop souvent, les plus grandes incertitudes règnent sur le financement national des mesures annoncées, notamment dans le domaine du bâtiment (isolation, énergie …), qui va payer ? es besoins sont estimés à 20 milliards d’euros annuel (rappelons que les cadeaux fiscaux attribués par ce gouvernement aux plus aisées s’élèvent à environ 15 milliards d’euros par an…)
La question environnementale renvoie depuis ses origines aux principes de responsabilité, d’éthique et de précaution.
L’importance de l’enjeu et la situation actuelle de notre planète, nécessitent une action urgente s’affranchissant des frontières (faut il rappeler qu’elles n’ont pu arrêter le nuage de Tchernobyl) reposant sur des contrôles, des évaluations, des incitations ou des sanctions … Cette régulation ne peut être effectuée que par la puissance publique : états ou ONG ayant lune capacité d’action réelle !
Voilà qui nous éloignent des tenants d’un libéralisme débridé et sans entrave ou la recherche d’un profit immédiat et optimal s’affranchit des contraintes du long terme, que ce soit pour prévenir ou pour financer les infrastructures.
N’oublions pas que c’est le prix actuel du baril de pétrole, qui incite certains à investir dans les énergies renouvelables ou dans l’isolation des bâtiments, pas l’état de la planète !
Toutes ces raisons expliquent que si bien évidemment je me réjouit de ce Grenelle de l’Environnement, je rete circonspect pour la suite … Je n’oublie pas le fameux discours de Jacques Chirac à la tribune des Nations Unies : « Notre maison brûle et nous regardons ailleurs » ? n’a eu aucune suite concrète … Car dans le domaine de l’environnement, plus que dans toute autre, la seule réponse acceptable est celle de l’action quotidienne, et de ses incidences directes sur notre planète …
Tout le reste n’est que littérature ou effet de Com’.
Liens ou notes précédentes sur cette thématique
Plaidoyer pour la filière bois
Les bio-carburants sont ils vraiment écolos ?
Juste quelques mots sur les premières réactions suscitées par l’interdiction de la DDASS, concernant l’utilisation d ‘eau de pluie pour les chasses d’eau des sanitaires du futur réfectoire de l’école de la Charmoye (note précédente).
Une position officielle qui a fait quelques vaguelettes médiatiques, puisque le Parisien en a fait un article (« pas d’eau de pluie pour les WC de Trilport) et qu’une équipe du journal télévisé régional de FR3 Ile de France en a fait un sujet la semaine dernière.
Il est vrai qur la proximité du Grenelle de l’Environnement, a placé ce sujet au premier plan de l’actualité, tant la prise de conscience sur la problématique de la protection de l’Environnement semble enfin réelle et concrète.
Bien évidemment je ne vais pas m’arrêter là et compte bien intervenir au plus haut niveau pour faire évoluer notre réflexion collective sur ce sujet mineur mais symbolique.
D’autant qu’une discussion impromptue avec mon médecin sur ce thème, apporte un nouvel angle de vue inédit.
Que se passe t’il aujourd’hui dans le cas où un enfant boit de l’eau (même potable) au fond de la cuvette des WC au regard de toutes les bactéries (dérections, urine, produits d’entretien) qui y baignent ?
Faut il pour autant interdire les chasses d’eau, je compte bien saisir la DDASS sur la portée considérable d’un tel risque sanitaire !