Lettre ouverte à Monsieur Borloo

58d639b115eadb780fd7e52c42be31d4.jpgMonsieur le Ministre, je vous écris une lettre que vous lirez peut être si vous avez le temps …

Nous inaugurerons la semaine prochaine à Trilport (Seine et Marne), un bâtiment scolaire (cantine scolaire, réfectoire et accueil périscolaire) représentatif de ce qui se fait de mieux aujourd’hui en matière de Haute Qualité Environnementale dans notre pays : isolation, production d’eau chaude et d’électricité par voie solaire notamment …

Vous êtes d’ailleurs convier à cette inauguration Monsieur le Ministre ainsi que Madame Nathalie Kosciusko – Morizet, votre Secrétaire d’Etat chargée de l’Ecologie.

Ma ville est très mobilisée en matière de Développement Durable (nous sommes la 1ere commune francilienne de moins de 5 000 habitants à avoir lancé un Agenda 21 en 2005), nous avons réalisé l’an dernier un Centre de loisirs qui présentait entre autres qualités environnementales (isolation bois, terrasse végétalisée …) un dispositif de récupération des eaux de pluie destiné à alimenter les chasses d’eau des sanitaires. Nous avions reçu à l’époque le feu vert de la DDASS, décision saluée comme une vraie avancée environnementale par de nombreux élus.

Le bâtiment qui sera inauguré la semaine prochaine possède le même dispositif, pourtant paradoxalement, nous n’avons pas reçu l’autorisation de l’utiliser. Une situation incompréhensible due à la même Direction Départementale des Affaires Sanitaires et Sociales annonçant son refus le jour même du Grenelle de l’Environnement, ce qui avait fait alors pas mal de bruit (un reportage télévisé lui ayant même été consacré).

Avant de m’élever contre une décision qui va à l’opposé des conclusions du Grenelle de l’Environnement, je tiens à revenir et souligner la course d’obstacles que tout élu local doit aujourd’hui surmonter lorsqu’il veut construire durablement. Ce constat devrait inspirer plus d’humilité à nos dirigeants (dont le premier d’entre eux) dans un domaine, où incontestablement nous avons plus de leçons à recevoir de la planète qu’à lui donner, vu notre retard !

Produire de l’électricité par exemple afin de la revendre à EDF, comme l’autorise pourtant la loi est tout … sauf simple : rien que pour utiliser des panneaux photo voltaïques entre permis de construire, déclaration préalable, autorisations diverses etvariées à demander à la DRIRE et à EDF (et je fais simple !), les formalités sont multiples (j’en parle tranquillement, le bâtiment que nous inaugurerons a fait l’objet d’une première technique nationale d’EDF simplement pour permettre au réseau traditionnel de recevoir l’électrécité produite !), et si  l’on aborde la question de l’implantation d’une éolienne, ne serait ce que de type urbain (une solution en plein dévleoppement à l’étranger) tout ce complique encore ! Il est vrai que le réseau national d’électricité est conçu pour distribuer l’énergie et non pour en recevoir, mais n’est il pas temps de changer de paradigme !

Concernant la préservation de la ressource « eau », le retard de notre pays devient franchement inquiétant et certainement pas à la hauteur des enjeux planétaires ! Et c’est un élu d’une commune Seine et Marnaise qui vous interpelle, département où la qualité de l’eau est encore à conquérir !

 

f944517d8a018ec214679d86645da01c.jpgDe nos jours, plus d’un tiers de l’humanité survit avec moins de 5 litres d’eau par jour, 4 millions de personnes meurent chaque année de maladies liées au manque d’eau et prés de 34 000 personnes  disparaissent chaque jour de la planète, faute d’accès à une eau saine !

Pourtant dans nos pays « civilisés »,  nous utilisons cette précieuse ressource sans retenue ! Pour mémoire, la consommation journalière moyenne d’un américain est de 600 litres/jour, et celle d’un français de l’ordre de 210 litres par jour et par personne !

Sur une planète qui va bientôt compter 9 milliards d’habitants, la question de l’approvisionnement en eau est cruciale. Une tendance qui s’amplifiera, chaque année la consommation d’eau mondiale augmente de 2.5 à 3% en moyenne alors que le taux de croissance démographique ne progresse lui que de 1.5 à 2% ! Le problème de la préservation de l’eau est aujourd’hui posé, y compris en France où nous constatons une diminution préoccupante des nappes d’eau souterraines, à tel point que chaque année de nombreux départements font l’objet de mesures de restriction importantes.

Pourtant des pistes existent : 56% de l’eau utilisée ne nécessite pas de qualité d’eau potable et peut être avantageusement remplacée par de l’eau de pluie (stockée et filtrée). Une analyse plus fine des usages domestiques (non alimentaires et non corporels), nous apprend que  la quantité d’eau utilisée se répartit comme suit :  WC : 35%, Lessive : 15%, Jardin : 5%, Nettoyage : 3%

Un constat qui a amené depuis une trentaine d’année, de nombreux pays, sous certaines conditions (présence d’un double réseau d’eau intérieur : un pour l’eau potable, l’autre pour l’eau de pluie, absence de toute interconnexion entre ces réseaux (norme européenne NF EN 1717)) a y recourir ! La directive 98/83/CE du Conseil Européen relative à la qualité des eaux destinées à la consommation humaine a défini, dans son article 2, les « eaux destinées à la consommation humaine ». Une difficulté cependant, la définition concrète du terme « domestique », traduit différemment selon les États membres, notamment en France où l’utilisation de l’eau de pluie récupérée est soumise à une réglementation sanitaire (article 641 du code civil).

Cette dernière interdit l’utilisation d’eau de pluie (a l’intérieur de la maison) pour les toilettes ou le lavage du linge, même si certaines DDASS (Direction départementales de l’action sanitaire et sociale), accordent des dérogations permettant d’installer des dispositifs analogues à ceux utilisés dans tant de pays voisins, pourtant soucieux de santé publique et qui utilisent avantageusement cette pratique ancestrale (machine à laver le linge, chasse d’eau, arrosage …).

L’argument sanitaire avancée par la DDASS est plus que discutable, imaginons pour nous en convaincre le sort d’un enfant qbuvant l’eau pourtant potable d’une cuvette de WC, en pleine épidémie de gastro !

Un autre aspect, moins évoquée certes, peut expliquer in fine, notre frilosité. Il est d’ordre financier et concerne le financement du traitement des eaux usées. La diminution de la consommation d’eau potable (base au calcul des taxes), du fait des économies réalisées par la récupération d’eau de pluie a une réelle incidence sur le mode de calcul !

Situation que nos voisins allemands ont surmonté avec succès utilisant des solutions qui peuvent être importables chez nous : présence de compteurs sur les citernes, mode de calcul des taxes liées aux eaux usées (établies non sur la consommation d’eau potable mais sur le degré de perméabilité des sols …)

Comme quoi, en matière de production électrique ou de récupération des eaux de pluie, il est  plus que temps que notre pays entreprenne enfin sa révolution écologique, simplement pour se mettre à niveau et à la hauteur des enjeux planétaires.
Pour nous en convaincre, voyageons chez nos voisins ! Accords de Grenelle ou pas, en matière d’environnement, il est grand temps que nous passons du mythe à la réalité du et que l’Etat aide les élus locaux à agir et à s’engager dans la voie du Développement Durable (financièrement mais également en leur simpifiant la tâche) !

Monsieur le Ministre ou Madame la Secrétaire d’Etat, intervenez pour nous permettre de récupérer l’eau de pluie pour alimenter les chasses d’eau de l’école de la Charmoye !

Notes précédentes sur cette thématique

Histoire d’eau

Des ronds dans l’eau de pluie

De la nécessité et de l’avantage de récupérer l’eau de pluie 

De la Zone 2 à la Zone 1

780bd3f79c8e9e2d448a642cb4e4089b.jpgCertains courriers quelquefois font plaisir, tel celui, une fois n’est pas coutume reçu ces derniers jours signé du Préfet de Seine et Marne, comme quoi tout arrive !

Vous ne l’ignorez peut être pas (cf notes précédentes) Trilport est une commune soumise à l’article 55 de la loi SRU. Ce qui veut dire en décodé et en plus simple, que nous n’avons pas 20% de logements sociaux !
A ce titre nous avons du acquitter de 2004 à 2006, une « amende » dont nous avons été exonérée en 2007 et 2008 compte tenu des efforts effectuées par la municipalité dans ce domaine.

Une des difficultés que j’avais du surmonter pour trouver des bailleurs sociaux motivés voulant investir sur la commune, sans sacrifier au qualitatif ( j’y reviendrais) est que Trilport est classé en Zone 2, contrairement à la majorité des villes et villages voisins de l’agglomération, classés en Zone 1 et pour la plupart non concernée par la loi SRU !

Si pour le citoyen ou l’élu de base, ce classement ne signifie pas grand chose, pour un bailleur il a un sens, ou plutôt une conséquence financière directe. Il signifie un surcout direct pour toute opération engagée de 20% à l’investissement et d’une perte assurée de 20% par mois sur le montant des loyers …
Dur non ?

Pour faire écoluer la situation, j’ai rencontré les décideurs dans le domaine du logement social, afin de les convaincre du bien fondé de notre demande. J’ai pris également la plume, pour m’adresser aux élus nationaux, régionaux, départementaux  …Dans une commune de notre taille, si l’on veut que les dossiers avancent, guère le choix, il faut retrousser les manches !

Enfin, j’ai adressé un argumentaire et une requête au Préfet de Seine et Marne … Ne voyant pas arriver de réponse, j’ai interpellé le tout nouveau Préfet le jour du Congrés des Maires de Seine et Marne avant de lui adresser de nouveau un courrier en novembre dernier avec cette fois plus de succés et je tiens à l’en remercier, lui et ses services !

Pourquoi mettre tant d’acharnement sur un dossier finalement trés « techno » et peu spectaculaire électoralement, à des années lumières, des »Y’a qu’à » et des « Faut qu’on » qui se multiplient allègrement ces dernières semaines ?

 

 

Tout simplement parce que ce classement a plusieurs conséquences qui influent directement sur la qualité des opérations lancées à Trilport. Un bailleur qui investi aujourd’hui dans la commune pour bâtir du logement social afin d’équilibrer son opération peut jouer sur trois paramètres, lui permettant de neutraliser le surcout de 20% : la qualité du bâti, la densification de la parcelle de terrain achetée ou l’obtention d’une participation financière de la commune.

Ne soyons pas langue de bois, chacun de ces points a un impact sur la commune. Il a fallut doc négocier point par point avec les bailleurs présents :

– Sur la qualité du bâti : nous leur demandons de construire de la Haute Qualité Environnementale

– Sur la densification de chaque opération (le nombre de logements) : notre volotné est d’avoir des opérations qui restent à taille humaine, les deux lancées actuellement le sont (une de 5 et une de 12 logements), nous avons pu ainsi éviter toute sur densification

–  Sur la participation financière de la commune (en règle générale le foncier), elle a été jusqu’à présent réduite à sa plus simple expression (0 euros), nous étudions simplement la possibilité d’intervenir sur une opération en cours, dans les limites du montant du prélèvement SRU.

Pourtant, attention, ce qui a été possible pour ces opérations, ne l’auraient peut être pas été pour d’autres. La lettre du Préfet arrive donc à pic.

Ce dernier spécifie qu’aprés consultation de la Direction Générale de l’Urbanisme de l’Habitat et de la Construction, Trilport remplit bien les conditions lui permettant d’être classée en Zone 1, la D.G.U.H.C a donc engagé la procédure de classement et de changement de zone (modification de l’arrêté gouvernemental) dans le cadre de discussions interministérielles (notamment avec Bercy) .

Moralité : les élus de petites communes que nous sommes, ont tout intérêt à travailler le fond des dossiers et à les porter au plus haut niveau. Un épisode révélateur du travail quotidien de l’élu de proximité et des méandres d’une loi pour le moins complexe, où même des énarques ou des ingénieurs des Pont perdent leur latin …

C’est dire …

L’état du Net …

8aaebe3bb8bb162a2c5d106eb9783e4d.jpgPhénomène majeur de la fin du XXème siècle, la révolution internet bouleverse nos économies et nos sociétés, cumulant les bouleversements entrainés par l’apparition de l’imprimerie et de la machine à vapeur.
Trois repères chronologiques pour s’en convaincre  : 1985 : un millier d’utilisateurs, 1994 (date symbolique s’il en est) 2 millions, 2007 près de 1,250 milliard d’utilisateurs ; et le plus incroyable, reste à venir  

Le réseau informatique imaginé par les militaires américains en pleine guerre froide capable de résister à une attaque nucléaire irrigue désormais toute la planète. Particularité : il repose sur le principe d’un maillage dépourvu de centre … La force est bien dans la matrice …

Trois problèmes majeurs cependant :

Cette croissance exponentielle ne doit pas être l’arbre qui cache la forêt, les inégalités de connectivité et d’accès à internet augmentent et la fracture numérique devient à l’échelle de la planète un problème majeur.

La multiplication des usages qui s’affranchissent allègrement des frontières territoriales et des repères sociétaux rendent nécessaire l’évolution du droit, au plan national, mais surtout international,

Enfin la gouvernance d’internet, qui pour des raisons historiques est sigulière, pose problème, ne reposant pas sur des instances multilatérales solides.

Le dossier réalisé par la Documentation Française (téléchargeable sur ce blog dans la partie des documents : « L’état du Monde numérique ») fait un point utile sur ces questions, et plus encore rappelant l’histoire de l’Internet, les débats et enjeux en suspens et dressant une photographie de la situation planétaire actuelle de ce média  …

 

 

Rappel des épisodes précédents

 

A la base les principes de fonctionnement d’Internet sont simples :

5f18fe703b4eb4202f0a9f5f0409feca.jpgLe moteur d’Internet est un protocole de communication  très simple (le fameux TCP/IP comme« Transmission Control Protocol/Internet Protocol », élaboré en 1974 par Vinton Cerf) qui a la capacité de relier ordinateurs et réseaux quelque soit le système d’exploitation utilisé , permettant à la tour de Babel que constitue la toile mondiale de fonctionner sans anicroche.

L’autre grande force d’Internet est sa facilité d’usage. Les internautes surfent de page en page en cliquant sur des liens, s’affranchissant ainsi de toute limite physique. C’est le World Wide Web, créé par Tim Berners-Lee, qui reposant sur la logique révolutionnaire de l’hypertexte.

Depuis … c’est la déferlante … Une expansion planétaire sans précédent amplifiée  par la convergence de l’informatique, de l’audiovisuel et des télécommunications utilisant tous et simultanément les tuyaux du système.

Les services de toute nature se multiplient : messagerie, forums, blogs, télé travail, commerce électronique, médias, diffusion d’images fixes, de fichiers audio et vidéo et apparaissent tous les jours. C’est un véritable mouvement perpétuel alimentée par une évolution technologique permanente : développement du haut débit, filaire ou non, de l’internet mobile, l’ère de l’internaute nomade est arrivée ! Le Web 2.00 renouvelle les modes d’usages et d’appropriation. Les utilisateurs font vivre désormais la toile et la rende réactive et active dans les deux sens (RSS, blogs, wikis, outils de partage de photos, de videos…).

Pourtant la Matrice est un géant aux talons d’argiles, et ce depuis sa création. Sa gouvernance est pour le moins particulière, une originalité qui s’explique par ses origines universitaires.

1992 création de l’Internet Society (ISOC), cette organisation américaine à but non lucratif coordonne le développement des réseaux informatiques dans le monde.

1994, Le World Wide Web Consortium ou W3C est placé sous la responsabilité du Massachussets Institute of Technology (MIT) aux Etats-Unis et de l’Institut national de recherche d’informatique et d’automatique (INRIA) en France.

1998, la gestion du DNS (Domain Name System) est confiée à une organisation californienne de droit privé, l’Internet Corporation for Assigned Names and Numbers (ICANN). Le DNS permet de convertir l’adresse IP (adresse numérique attribuée à chaque ordinateur) en noms compréhensibles, le nom de domaine. l’ICANN qui organise leur attribution reste sous contrôle du département américain du Commerce.

Cette concentration de pouvoir est à l’origine de tensions internationales multiples car le contrôle de cette infrastructure est déterminant : en choisissant ou non d’attribuer un nom de domaine, il détermine l’accès à internet, c’est le sésame indispensable.

 

Qui est le maître de la matrice ?

bac00f526b62a0da027a2099d61eb7ba.jpgAucune autorité centrale, ne régule le système, sinon les USA ; situation inacceptable pour nombre de pays. Si à l’origine Internet était surtout utilisé par les américains, ce n’est plus le cas aujourd’hui, loin s’en faut ! La communauté internationale s’interroge sur la régulation et la gouvernance d’internet (sommet de Genève en décembre 2003, sommet de Tunis en novembre 2005).

La création du Forum sur la gouvernance d’Internet (IGF), devrait permettre de jeter les bases d’une nouvelle architecture : « multilatérale, transparente et démocratique » afin de mettre les différents états sur un pied d’égalité ; mais cette instance n’a toujours aucun pouvoir décisionnaire.

Les Nations unies travaillent à la mise en place d’une structure internationale chargée de l’administration globale du réseau qui pourrait permettre d’éviter une fragmentation de la toile mondiale en myriades de réseaux centralisés. Le risque : maîtriser le tuyau et son contenu et remettre ainsi en cause le principe de neutralité sur lequel repose les fondements d’internet.

Une volonté exprimée par certains États pour des raisons de contrôle politique évidents, mais également par des opérateurs privés de télécommunication (surtout américains) désirant remettre en cause le principe de séparation entre transport et traitement des informations.

Le réseau est par essence neutre, il se limite à transporter les informations sans les modifier. L’instauration d’une tarification spécifique selon le type de données, leur volume ou vitesse de transfert (utilisé par la téléphonie) auraient indirectement une incidence sur la diffusion des contenus et des applications

Une fracture numérique croissante

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La fracture numérique s’aggrave et devient de plus en plus globale (accès, usage, contenu…). Paradoxe incroyable : Internet est  d’autant plus cher qu’il est lent. Si le prix moyen d’un accès haut débit sur la planète est de 27,59 dollars mensuels, ce prix varie selon les latitudes et les pays.

Le continent le plus pénalisé est l’Afrique. Moins de 4% des Africains ont accès à l’internet, D’après la Banque mondiale, les coûts de connexion y sont les plus chers du monde : entre 250 et 300 dollars par mois. ». L’ONU estime que le lancement d’un véritable  « Plan Marshall » est nécessaire pour ce continent si l’on veut fournir un accès universel d’ici à 2012. 

Au niveau européen, des disparités existent … l’écart s’élargit entre « connectés » et « exclus » de la société de l’information.Des écarts liés à l’âge (seulement 10% des personnes au-delà de 65 ans utilisent internet contre 68% des 16-24 ans), l’éducation (seulement 24% des personnes ayant un bas niveau d’éducation utilisent internet, contre 73% des personnes ayant un niveau d’éducation supérieur) ou la profession (seulement 32% des sans-emplois utilisent internet contre 54% des personnes employées)  (Demunter, 2005). […]

Mais la fracture s’aggrandit également entre les pays. Selon les chiffres de la Commission, « l’écart entre le pays où la pénétration du haut débit est la plus élevée (le Danemark, avec 37,2%) et celui où elle est la plus faible (la Bulgarie, avec 5,7%) s’est légèrement accru et dépasse désormais 30 points de pourcentage.

 

  

Le droit d’internet

 

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Le Tsunami Internet  submerge les règles de droit et  se révèle devenir une vraie opportunité pour l’apparition de nouvelles formes de délinquance « immatérielles », un maelström se révélant problématique pour les juridictions nationales.

La  « cybercriminalité » selon la Commission européenne regroupe trois catégories d’activités criminelles : traditionnelles (fraude informatiques, fausses cartes de paiement bancaires …), diffusion de contenus illicites (violence sexuelle exercée contre des enfants, incitation à la haine raciale …), infractions technologiques ( attaques virales, piratage …)

Cette situation s’explique par les origines d’internet, qui au début ne reliait que les membres d’une même communauté (universitaire). Depuis la toile mondiale est devenu un marché économique en expansion continue, sur lequel circule beaucoup d’argent. La sécurité des communications  et la protection des données personnelles sont devenue essentielle, ces dernières constituent un marché très rémunérateur.

La Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL, créée en 1978) n’y suffit plus. L’Union européenne a  bien adopté en octobre 1995 la directive 95/46/CE, le texte de référence, au niveau européen, en matière de protection des données à caractère personnel qui établit un équilibre entre un niveau élevé de protection de la vie privée des personnes et la libre circulation des données à caractère personnel au sein de l’Union européenne.

La multiplication des possibilités de reproduire et diffuser des contenus culturels sur internet conduit à une remise en cause du droit d’auteur, perçu d’ailleurs différemment selon les continents. Le développement des réseaux d’échange de fichiers de pair-à-pair (P2P) a considérablement aggravé cette situation. La mise en commun de contenus numérisés de toute nature  (textes, audio, vidéo et logiciels) entre plusieurs individus sans transiter par un serveur central rend possible  la diffusion légale d’œuvres non protégées

Au-delà des dispositions répressives, d’autres solutions sont à l’étude :

Les systèmes numériques de gestion des droits (les Digital Right Management Systems, DRMS) permettent de contrôler la distribution d’œuvres en ligne (achat, limitation du nombre de copies …) et permettent d’envisager la mise en place d’offres légales en ligne. Mais ce système est critiqué car générateur de contraintes  techniques

La possibilité de donner accès librement aux œuvres moyennant une compensation financière versée aux ayants droit (licence légale) mais de nombreux inconnues se présentent : taux à appliquer, clé de répartition …

La mise à disposition gratuite d’œuvres avec le consentement de leurs auteurs est une autre tendance.

Le cas de la France, la loi DADVSI

La loi relative au droit d’auteur et aux droits voisins dans la société de l’information (DADVSI), adoptée le 1er août 2006 est la transposition française de la directive européenne sur le droit d’auteur. Elle est positionnée clairement comme favorable aux DRMS malgré l’opposition de nombreux internautes, associations de consommateurs et interprètes favorables à la licence globale.

Ce texte légalise les dispositifs de protection anti-copie pour les auteurs et les ayants droit qui diffusent leur œuvre sur internet (brouillage, cryptage, application d’un code d’accès, etc…) destinées à empêcher ou limiter les utilisations non autorisées par le titulaire d’un droit.  La loi prévoit la création d’une Autorité de régulation des mesures techniques (ARMT) chargée de veiller à la garantie de la copie privée et à l’interopérabilité des mesures techniques de protection, c’est-à-dire de s’assurer qu’elles n’empêchent pas de lire les œuvres légalement acquises sur différents types de support.

 

33 991 en 2007 !

88917522f050dce4c9d4956614ae6b76.jpgLes premiers jours de janvier sont toujours le moment propice aux bilans sur l’année écoulée et il en existe de toutes sortes !

Celui que publie chaque année, Courrier International : « Le Monde en 2008 » (pour l’édition actuelle) est un modèle du genre, exemplaire à plus d’un titre. Ce numéro special que je parcoure chaque fin d’année avec toujours beaucoup d’intérêt nous livre à un large panorama de l’actualité de la planète. Intérêt et non des moindres, avec une vision un peu décalée, puisque provenant de la rédaction de « The Economist », institution de la presse britannique s’il en est ! La lecture de certains articles recèlent une saveur qui rappelle celle de l’assiette anglaise, l’émission de télé so british s’il en est, du regretté Bernard Rapp.

Là n’est pas le sujet, aujourd’hui  je m’en excuse auprès de mes fidèles lecteurs, je vais justement parler d’eux !Le blog « Entre Marne et Forêt »,  que j’anime depuis 2005, a l’an dernier franchit un nouveau cap, puisqu’il a enregistré prés de 34 000 visites (33 391 plus exactement).

Ce qui pour ce modeste blog, n’est pas si mal, non ?

Merci en tout cas à tous les internautes, pour certains lecteurs fidèles … Mais je vous propose d’aller un peu plus loin dans l’analyse, pour voir ce qui se cachent derrière ces chiffres de fréquentation ?

 

Trés rapidement, quelques données statistiques

 

 33 991 visites ont été enregistrées en 2007, dont prés de 19000 en lecteurs uniques (ce qui représente presque 100 visites jour, en comptant les périodes de vacances, peu propices pourtant à l’écriture et au surf, notamment en juillet, aout et décembre ).

Elément intéressant, prés de 80 000 pages ont été lues (soit une moyenne de 245 pages / jour), ce qui est considérable et atteste une réelle curiosité des visiteurs qui quelquefois remontent les liens proposés

 

Concernant la structure des notes.

Les notes sont organisées en 10 catégories  …en partant du nombre de notes consacrées à chaque thème, il est possible de tracer une esquisse de ce qu’est ce blog (ou plutôt de ce qu’il n’est pas), il est plutôt généraliste, ce qui pour un blog  un journal de bord d’élu local de proximité est dans la logique des choses …

Sur les 224 notes :

23% sont des réactions (coup de coeur, coup de sang olu coup de blues) à des évènements de toute nature (Instantannées), 18% consacrées à la commune dont je suis le Maire (j’essaie à chaque fois de ne pas avoir une analyse trop locale), 15% à l’environnement, prés de 13% à la politique, 7% au Pays de Meaux,prés de 6% au transport.
Pour le reste, en vrac : éducation (4%), Europe (3,5%), PS (4%), Web et Informatique (5%). Une note est en vidéo, celle du reportage de FR3 … 

 

Pour les commentaires 

Peu de commentaires, ont été enregistrés. En fait, il y a autant de commentaires, que de notes : 224 ! Constat ce sont les post, de la catégorie « politique » qui font débat … l’effet des présidentielles, trés certainement. Ce que je regrette un peu, pensant que la thématique environnementale devrait également être source de débat, comme celle des transports !

Au hit des commentaires : L’UMP, à l’heure des tontons flingueurs : 22, Après la vague bleue, confusion des pouvoirs ou non ? : 11, PS : une responsabilité : rebondir : 9, C’est un grand art que de vendre du vent : 9 , Agro carburant plutôt que Bio Carburant :  8

 

Eclairer juste et durablement

c436119a629074459f7c02a414472a1d.jpgIl y a quelques semaines des Lycéens Meldois sont venus m’interroger sur un sujet pour le moins inattendu : la « pollution lumineuse ». Cet interview faisait suite au reportage que la revue Astronomie Magazine (voir Documents) a consacré à ma commune et à notre action dans ce domaine.
La discussion avec ces lycéens m’offre l’opportunité de faire le point sur ce sujet, jamais abordé encore sur ce blog, et pourtant  trés représentatif du Développement Durable.

Rappelons que l’éclairage représente en moyenne 18% de la consommation d’électricité d’une ville, 23% de sa facture et que chaque année c’est un million de tonnne de CO2 qui sont libérés dans l’atmosphère par l’éclairage public.
Au regard de l’innovation technologique, trés dynamique dans ce domaine, une commune est donc certaine de réaliser des économies substancielles en renouvellant son parc de luminaires (surtout lampes, luminaires et opriques) et d’agir pour la planète ! Ce qui représente de gros investissement en perspective (rien que pour Trilport nous avons plus de 650 lampadaires) et nécessite dans la majorité des cas, une rénovation du parc progressive.
C’est ce que nous faisons depuis 2002 en profitant des progrés réalisés; résultat, chaque année, nous éclairons mieux et plus en consommant moins !

S’il est important pour un élu de se battre afin de réaliser des économies d’éclairage substancielles, il doit dans le même temps assurer à ses habitants pour des raisons de sécurité évidentes une visibilité satisfaisante la nuit, mettre en valeur ses monuments et illuminer sa ville lors des fêtes de fin d’année … Paradoxal ? Pas tout à fait …

Autre point, la diminution de consommation d’énergie, n’est pas le seul argument environnemental, loin s’en faut ! Intervenir sur l’éclairage public revient à influer sur toute une gamme de thématiques liées au Développement Durable, y compris philosophique, c’est dire …

 

Alors qu’écrire sur la pollution lumineuse   ?

 

 

 

 

 

 

Eclairer Trilport

 

Définir un « Plan Lumière »

Nous avons réalisé en 2000, un diagnostic lumière, préalable indispensable à la rénovation globale de l’éclairage public. Rénovation engagée en voulant conjuguer économie, performances techniques, esthétisme et respecter une démarche envrironnementale.
Si en 2000 (une autre époque !), la notion d’économie était moins évidente, au regard du cout dérisoire de l’énergie et du surcout représenté par le matériel plus performant, aujourd’hui, il n’y a plus débat, tant les gains réalisés sont reconnus de tous.

Nous allouons depuis 2002, un budget annuel minimum à ce programme et renouvelons progressivement le parc de luminaires en tenant compte des interventions prévues sur la voirie (accessibilité, enfouissement, remplacement des canalisations de plomb …).
Ce renouvellement respecte les priorités definies dans notre plan lumière, portant sur le choix du trio de base (lampe (lampe sodium haute pression produisant une couleur orangée) ballast et luminaire), mais également du support (candélabre surtout). Son esthétisme de jour comme de nuit a été un des éléments du choix. Autre priorité, n’éclairer que le sol afin d’éviter les phénomènes de halo (voir plus loin), limiter la hauteur des mats afin de diminuer la puissance des lampes. Des choix tenant compte du secteur à éclairer (typologie, usages et nature de la voie : motorisée, usage mixte ou priorité piétons).

Les habitants attendent désormais, presqu’avec impatience le changement des luminaires de leur quartier, alors que jusque là c’est la panne qui les faisait réagir. Nous étendons peu à peu ce changement à l’ensemble de la commune, le delta (nombre de luminaires changés) dépendant des contraintes budgétaires annuelles.

La Place de l’église

bc2ed46be0dae4eb734f31bb1ae092a9.jpgLa rénovation de la Place de l’église (sujet de l’article d’Astronomie Magazine) est exemplaire. Au regard de l’importance patrimoniale du lieu, nous avons voulu obtenir une harmonie entre les choix d’aménagements, de mobilier urbain et les luminaires, en intégrant des différences de styles et de matières. C’est ainsi que nous avons effectué pour ce site (comme celui de la Mairie) des choix de matériels différents de ceux installés sur la commune. Un choix qui devait apparaitre cohérent de jour comme de nuit, volonté poursuivie pour l’illumination de l’église.

L’éclairage choisi est en cohérence avec les autres choix effectués sur ce site : aménagements, places de parking, jardinière en meulière, espaces piétonniers, mobilier urbain, arrosage automatique des espaces verts (économie de la ressource eau).

Pour éclairer l’édifice religieux, l’accent a été mis sur des éclairages modérés et rasants, mettant en valeur la base du monument et le grain de la pierre. La lumière est cette fois ci blanche et produite par des ampoules basse consommation de 25 W (150 watts efficaces). L’éclairage perdu vers le ciel est extrêmement réduit. Le clocher est uniquement illuminé de l’intérieur dans sa partie haute.

Expérimentations

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Nous avons expérimenté cette année sur la voie publique les diodes électroluminescentes (ou leds) qui présentent bien des avantages : énergie consommé, durée de vie, fréquence des pannes, recyclage … Force est de constater que pour des voies mixtes (et encore plus si la voie est motorisée) cette technologie n’est pas encore adaptée.

Autre piste d’avenir, implanter des systèmes de gestion « intelligents » capable de gérer les temps d’allumage et de moduler la quantité de lumière utile sur l’ensemble des luminaires d’une ville, et selon les priorités de chaque site …

Une technologie intéressante à plus d’un titre, sur laquelle nous nous informons, que nous allons bientôt également expérimenter même si nous donnons pour l’heure la priorité à la rénovation du parc.

L’éclairage durable

 

Mais l’intérêt pour la planète d’agir en direction de l’éclairage durable a d’autres arguments environnementaux

Du phénomène de halo lumineux à la bio diversité

 

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Ne pas éclairer le ciel permet de diminuer le phénomène de halo.
Le ciel nocturne ne concerne pas que les hommes. Pour s’en convaincre, il suffit de se placer la nuit dans une forêt ou au milieu des champs et de regarder au loin, le halo de lumière entourant une ville.
Notre Région est très touchée par cette pollution lumineuse, ce qui n’est pas sans incidence sur la vie de la faune qui nous environne. D’autant que l’augmentation des espaces verts dans les villes a une conséquence heureuse : le retour de certains animaux …

Agir sur l’intensité de ce halo lumineux permet d’en diminuer l’importance et son périmètre de nuisance aux alentours, notamment pour la faune. Diminuer la dispersion lumineuse dans le ciel permet d’agir en faveur de la bio diversité.

Que c’est beau les étoiles la nuit

 

817dbdaf752509418625f6e051886859.jpgLa nuit a ses spécificités, non seulement depuis que l’homme est l’homme, mais depuis la nuit des temps. Il est stupidement humain de considérer que l’éclairage public de nuit a pour but d’éclairer comme en plein jour afin d’oublier qu’il y a une nuit.

Nous en avons besoin, c’est un élément indispensable à notre cycle naturel et qui correspond à un besoin physiologique.

Dans nos villes, il y a de plus en plus d’enfants et d’hommes qui oublient qu’il y a des étoiles dans le ciel et qui ne s’en aperçoivent que durant leurs vacances, et encore … Regarder les étoiles est non seulement un acte essentiel d’humilité, mais cela nous rapproche des premiers hommes, de notre coté animal … Cela nous replace également certaines perspectives comme celle du coté éphémère du passage de l’homme dans l’univers et son coté microscopique au regard de tout le reste.

Une situation qui peut rappeler certaines obligations à nos contemporains, et la responsabilité qu’il ont pour le devenir de ce petit bout d’étoile sur lequel nous vivons …

Cela ne vous rappelle pas une histoire d’étoile, de renard, de rose et de Petit Prince ?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La ligne de partage des eaux

dfc6f442ccf17b0e49950f8c9e39f5ce.jpgJe suis candidat aux prochaines municipales. Si pour certains élus, depuis de nombreuses semaines sinon quelques mois, la campagne a commencé, pour la grande majorité des soutiers de la démocratie de proximité dont je suis, ce n’est pas le cas. La vie d’une collectivité est tout, sauf celle d’un long fleuve tranquille et ne peut subir sans préjudice une longue période de campagnes municipales, avec ces inévitables dommages collatéraux : non décision, floue, surenchères …
La dernière présidence de Chirac a été à ce titre exemplaire et hallucinante, une paralysie de notre pays qui a duré des années ! Nos communes ne méritent pas cela et n’en ont surtout pas les moyens !

J’ai jugé préférable de mettre à profit les ultimes semaines de l’année 2007, pour boucler  les derniers dossiers importants, sur lesquels nous travaillons depuis des mois , plutôt que m’éparpiller et battre le pavé, Situation qui explique également le ralentissement de mon activité sur ce blog depuis quelques temps, les journées ne faisant que 24 heures !

Désormais le Maire de plein exercice va laisser peu à peu la place au candidat, l’heure de la schizophrénie institutionnelle est arrivée ! Autre métaphore appropriée, celle de la « ligne de partage des eaux »…  Ce qui pour ma commune (riveraine de la Marne) est en plus tout à fait indiqué.Pourquoi une telle métaphore se demandent certains ?
Parceque d’un coup tout bascule pour un élu, il se doit d’être vigilant et de travailler dans la nuance : l’action menée n’est plus une action d’intérêt général mais peut être considérée comme initiative politique, ainsi que la moindre communicatrion faite à ses concitoyens, le sourire quotidien aux autres ou la poignée de main, perçue non plus comme un geste de civilité, d’écoute et de respect mais comme une invitation sinon au voyage, du moins au suffrage …
Sur cette thématique, la mue qui a métamorphosé certains citoyens-candidats est sur ce point éloquente … Une ville pour laquelle jusque là ils ne s’impliquaient guère devient brusquement l’objet unique de leur désir, ils découvrent même l’intérêt et la saveur de certaines valeurs humaines (altruisme, écoute …) qu’ils avaient trés certainement, mais jusque là enfouis au plus profond d’eux mêmes, miracles de la politique … 

 

Constat sans concession, la période n’engendre guère à l’optimisme. Mes permanences d’élu depuis des mois reflètent ce climat. La société est inquiète, anxiogène, éparpillée, divisée, fragilisée, fracturée … Ce n’est pas seulement de pouvoir d’achat dont il est question, mais de protection sociale, du travail qui se précarise, de repères qui se désagrègent, de sens de la vie et de confiance en demain  …Les politiques nationaux doivent le comprendre, derrière le strass et les paillettes de certains, se cachent le stress et les problèmes du plus grand nombre.

Les soucis de nos concitoyens sont à des années lumières des sujets proposés par les télénovelas quotidienne du 20 heures , ils appellent cela « journal d’informations », qui limite l’horizon et l’histoire quotidienne de notre pays, aux petites histoires de dirigeants n’ayant surtout en tête que leur égo.  Lorsque l’homme politique singe la rock star, c’est le monde à l’envers ! Gesticulations  secouant quasiment toutes les formations politiques: petites phrases, chamailleries, croc en jambe …La politique nationale n’élève plus, mais donne plutôt l’impression de réduire, de rabaisser !

 

Alors, pourquoi partir pour un nouveau mandat ?

 

 

666a3697ccaeaf8cebed03034375782a.jpgParce que justement, pour moi, l’heure est à l’engagement …

Plus que jamais …

Plus que jamais, notre société a besoin de sens, de souffle et d’un projet politique qui l’élève ! Je suis persuadé que celui-ci peut exister à l’échelle d’un territoire même limité comme celui d’une commune.
S’engager c’est surtout concilier deux qualités, qui doivent être complémentaires,ambition et humilité, et les mettre au service de son territoire et de ses concitoyens.

 

Plus que jamais, il faut tendre la main … absolument …pour protéger, aider et développer les solidarités. Non pour faire de la France, un pays d’assistés, sans esprit d’initiatives comme le  proclament certains (qui s’assistent d’ailleurs beaucoup), mais en faire un pays plus fort, car solidaire, serein, ouvert, confiant en son avenir, en ses habitants qu’ils soient jeunes, âgées, handicapées ou d’origine étrangère !

Plus que jamais, il faut agir … passionnément  …Pour innover, irriguer, réveiller, faire vivre nos territoires, les animer eten favorisant l’épanouissement de nos concitoyens, en rejetant toute fatalité. Un impératif absolu cependant,  gérer avec efficacité et pragmatisme et ne pas oublier le long terme

Plus que jamais, il faut sauver la planète …  tout simplement … Chacun à son niveau, localement mais avec l’ambition d’agir pour toute la planète, village mondial s’il en est. Nous devons prendre conscience de la fragilité de ce monde, des dangers qui menacent la bio diversité , de la rapidité et des ravages d’un réchauffement climatique qui n’est plus réversible …

 

En 2008, l’heure est à l’engagement, sans reniement …
Non par intérêt personnel, mais pour contribuer à changer la vie un peu, mais obstinément et chaque jour; c’est ce que j’appelle la révolution perpétuelle. Plus que jamais il faut agir « concret » , pour réconcilier les français avec la chose publique !

C’est aussi pour cela que je suis candidat aux prochaines municipales, avec la volonté de poursuivre le travail entamé comme Maire de Trilport, avec une équipe compétente, plurielle, dynamique, renouvellée et totalement impliquée dans sa ville ….

S’engager en 2008, c’est vivre une aventure collective comme il en existe encore à notre époque …

 

 

 

 
Le blog « Entre Marne et Forêt » restera actif durant toute cette période ; avec le même esprit éditorial. Il ne se transformera pas en blog de campagne … D’autres pages s’écriront sur le net, ailleurs, pour restituer ces futures actions collectives …

 
La ligne de partage des eaux désigne une limite géographique qui divise un territoire en un ou plusieurs bassins versants. Plus précisément, de chaque côté de cette ligne, les eaux s’écoulent in fine dans des directions différentes.

 

 

Déclaration de candidature (lettre aux Trilportais )

Vous pouvez télécharger ce document:candidature_j2m.pdf