la nouvelle dimension de la mobilité urbaine

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La visite récente du T4, le « tram train » de la ligne des coquillettes, l’apparente complexité de concept comme celui de pôle d’échanges intermodal, l’évocation possible de la création d’un Transport en Commun sur site propre (ou TCSP) sur l’agglomération, le lancement des réflexions intercommunales autour du Schéma de Cohérence Territoriale et du Plan Local de déplacement m’amène à aborder cette thématique sur ce blog et a y consacrer quelques notes dont la première concerne la révolution qui secoue actuellement la mobilité urbaine …

Depuis que l’homme est homme, se déplacer est synonyme de vivre, au propre comme au figuré … cependant, les repères habituels sont aujourd’hui bouleversés, les déplacements quotidiens, hier cadencés par le rythme naturel du soleil, organisés autour de repères forgés par des générations de travailleurs ne suivent plus nécessairement le mouvement de balancier habituel : métro / boulot / dodo  …
Plusieurs facteurs sont à l’origine de ce bouleversement : une société de plus en plus éclatée, voire émiettée, le développement du temps partiel, la pression du prix du foncier, le désir de devenir propriétaires, les incitations au déplacement .… Nous sommes entrés dans une ère de transition et devons nous adapter à cette nouvelle donne ; la mobilité concerne autant le travail, que les loisirs, l’éducation, la santé ou la famille, elle est créatrice de lien social puisque fédératrice par essence.

La vitalité d’un pays ne repose plus sur la splendeur de bastions forteresses isolés mais bien plus sur la qualité de ces réseaux, des liens tissés entre les territoires entremêlés qui le compose, et constituant autant de valeur ajoutée !

Pourtant, force est de constater, à l’heure du TGV et des voyages intercontinentaux « low cost », que les progrès considérables réalisés ces dernières années ont surtout concerné les moyennes et longues distances, le transport urbain quotidien , à coté, fait triste figure …
Point de fatalité, cependant, car partout où elle est encouragée (mobilité peu chère, qualité de l’offre …), la fréquentation est au rendez vous !

Phénomène, pour l’instant limité aux moyennes et grandes distances, mais qui peut demain concerner également la mobilité urbaine. Trois défis majeurs justifient cet optimisme apparent : le réchauffement climatique, la pénurie énergétique, l’allongement de la durée de la vie. Autant de tendances qui rendent incontournables la révolution du transport de proximité.

La révolution engagée depuis deux décennies dans les grandes agglomérations, surtout à l’étranger, mais la France rattrappe ce retard, avec l’irruption des intercommunalités, concerne désormais les villes moyennes, surtout lorsque les nouvelles entités administratives correspondent effectivement à un bassin de vie … Effet de seuil, masse critique, levier financier, permettent de réunir les moyens permettant de répondre aux demandes du territoire et de ses habitants en intégrant une lecture globale et intermodale des transports, permettant d’optimiser les investissements, de privilégier la mise en place d’une organisation urbaine efficiente, tant en terme de service, de fluidité que de respect environnemental.

Tels sont les enjeux … C’est dire …

 

 

Cette nouvelle donne, ne concerne pas que le Pays de Meaux, rappelons qu’un quart de la population française vit dans des agglomérations de moins de 100 000 habitants et que toutes, loin s’en faut n’ont pas remis à plat leur politique de transport urbain. C’est en fait concrètement la « loi Chevènement » qui est à l’origine de ce mouverment.
En modifiant le paysage institutionnel français avec la création de structures intercommunales, elle a influé sur la refléxion autour des réseaux de transports, l’exercice de cette compétence étant souvent dévolu à la structure intercommunale.
Même l’Ile de France, s’y est mis, avec retard, du fait de la spécificité d’un OVNI institutionnel dénommé STIF qui faisait jusque là la pluie et le beau temps sur toutes les questions liées à la gouvernance des transports : beaucoup pour Paris et la petite couronne, peu pour la grande couronne (le peu étant proche du rien …). Les changements à la tête de ce Syndicat, désormais piloté par les élus avec à leurs tête Jean Paul Huchon ont induit une révolution salutaire dans le transport régional et la prise en compte des collectivités et des intercommunalités, y compris de la grande couronne et nous sommes aux prémices de changements considérables !

Au-delà du constat, il est impératif d’agir … Encore faut il auparavant, analyser les lignes de forces, les freins, les faiblesses et potentialités du territoire et ce à différentes échelles temporelles, au regard de l’importance des sommes en jeu  … La réflexion autour des modes de transport doit être intimement liée, pour être pertinente tant à court terme que sur le olong terme à celle du devenir des territoires … C’est un des points forts du Schéma Directeur de l’Ile de France dont deux des objectifs sont de limiter l’étalement urbain et de privilégier le développement autour des infrastructures de transport déjà existantes … Cela pourrait être également demain un des axes forts du développement du Pays de Meaux grâce aux réflexions lancées autour du Schéma de Cohérence du Territoire et du Plan Local de déplacement …

Pour agir, encore faut-il apprivoiser quelques notions et terminologies, d’une novlangue redoutable, celle des urbanistes. Car vouloir s’impliquer sur de telles questions, c’est accepter d’entrer dans une usine à gaz aux concepts et acteurs multiples … Une complexité apparente qui ne doit faire perdre de vue à personne que ces questions sont vitales pour nos territoires, notre qualité de vie et celle de nos enfants et qu’elles vont engager des sommes considérables dans les années à venir …
C’est un enjeu politique de grande ampleur qui doit mériter toute notre attention.

Limiter la question de la mobilité urbaine, à certains projets pharaoniques évoqués autour de la question du Grand Paris (C Blanc) et qui risquent de consommer des sommes considérables, ou au simple développement des lignes de tramway est réducteur de l’ampleur de la remise en cause à engager. Il est d’ailleurs paradoxal et anecdotique que ce moyen de transport, ressorti de nos livres d’histoire devienne l’emblème d’une nouvelle modernité urbaine.
Car ne nous y trompons pas,  les solutions à mettre en place aujourd’hui ne sont pas celles d’hier ou d’avant-hier, notre société est devenue bien trop complexe. Toutes choses étant égales par ailleurs, le Pays de Meaux présente  beaucoup de similitudes avec la région ile de France. Une ville centre, une petite couronne et une grande couronne … Le défi est de répondre de manière complémentaire à l’ensemble des problématiques rencontrées et d’apporter un plus et un mieux au meilleur cout pour la planète et la collectivité à tous les habitants des communes, de la plus grande à la plus petite en privilégiant les solutions respectueuses de l’environnement.

Autre élément à prendre en compte et non des moindres : les effets du vieillissement de la population, la nécessité absolue de mettre en place la meilleure accessibilité possible, car la mobilité doit être un droit ouvert à tous !

Comme chacun peut s’en rendre compte le chantier est vaste …

 

Yes, We Can

 

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« C’est une histoire qui n’a pas fait de moi
le candidat le plus conventionnel.
Mais c’est une histoire qui a inscrit jusque
dans mes gènes l’idée que cette nation
est plus que la somme de ses composantes,
qu’à partir de beaucoup nous formons
vraiment un tout unique. »

Barak Obama
Discours sur la race et la religion


« Je suis le fils d’un Noir du Kenya et d’une Blanche du Kansas. J’ai été élevé par un grand-père blanc qui a survécu à la grande Dépression puis a servi dans l’armée de Patton pendant la Seconde Guerre Mondiale et par une grand-mère blanche qui a travaillé dans une usine de bombardiers à Fort Leavenworth pendant que lui était de l’autre côté de l’océan. Je suis allé dans des écoles parmi les meilleures d’Amérique et vécu dans l’un des pays les plus pauvres du monde. Je suis marié à une Noire américaine qui porte en elle le sang d’esclaves et de propriétaires d’esclaves – un héritage que nous avons transmis à nos deux filles bien-aimées. J’ai des frères, des sœurs, des nièces, des neveux, des oncles et des cousins, de toutes les races et de toutes les couleurs, répartis sur trois continents et, jusqu’à la fin de mes jours, je n’oublierai jamais que, dans aucun autre pays sur Terre, mon histoire ne serait même possible. »

Pour 2009 …

voeux 2009.jpgJanvier est ponctué de cérémonies de vœux qui s’enchainent les unes après les autres; avec l’intercommunalité, c’est la multiplication des petits pains, chacun se rendant la politesse à tour de rôle.
L’ambiance cette année est particulière, un nouveau mandat s’annonce mais pourtant l’enthousiasme n’est pas au rendez vous, derrière les pupitres comme dans la salle, l’atmosphère est bizarre, tendue, un peu « calme avant la tempête », la faute sans doute aux nuages noirs qui s’amoncellent …

Le dernier trimestre 2008, a vu un avis de fort coup de vent … Plus que les dépenses, ce sont les recettes qui inquiètent; l’effondrement des droits de mutation du à la crise immobilière risque d’avoir de graves conséquences pour les collectivités, car ces recettes avaient jusque là contrebalancer le désengagement financier de l’Etat, avec le gel des dotations» annoncé par le gouvernement, le pire est sans doute encore à venir de ce coté …

Un comble après les mesures exceptionnelles prises pour les banques, sans aucune garantie !
Rappelons pourtant qu’en 2008, les collectivités locales ont assuré plus de 70% de l’investissement public ! C’est dire leur importance pour l’économie et l’emploi, et il y a tant à faire pour améliorer l’efficacité du pays et la vie de nos concitoyens ou de la planète : isolation, fibre optique, accessibilité, énergies renouvelables …
Ce n’est malhaureusement pas la voie choisie par le gouvernement. Mais plus encore, derrière la crise financière, se profile une crise sociale qui risque d’avoir des conséquences dramatiques pour nombre de nos concitoyens.
Qui sera alors en première ligne pour les aider à passer ce cap ? Les collectivités territoriales …

Les élus qui dans le même temps, nient le désengagement de l’Etat, demandent plus de dépenses et de services et moins d’impôts aux collectivités (il y en a !) ne rendent pas service à la démocratie surtout dans des périodes difficiles., la démago a des limites ! Mais polémiquer ne sert à rien, c’est d’action concrète dont nos concitoyens ont besoin et ce pour la durée du mandat.
Lorsque le coup de vent est violent, il faut réduire la voilure, les marins le savent, mais également garder le cap et avancer obstinément…

En 2009, nous serons sur le pont, prêt à relever le challenge, et à faire plus avec moins !

Plus que jamais pour un élu l’heure est à l’engagement, non au renoncement … Nous agirons, mais en toute lucidité, selon les enjeux du présent, mais également du court et du moyen terme.

Dans le même temps, nous préparons le long terme, grâce au Plan Local d’Urbanisme. Il sera un des premiers à intégrer des primes de constructibilité incitant les bailleurs, aménageurs, lotisseurs ou particuliers à « construire écolo », nous agirons également sur le moyen et le long terme avec notre éco quartier et nous répondrons aux besoins du court terme, en fonction de nos moyens en maintenant nos services, sécurisant les rues (Contrat Triennal de voirie), ouvrant un nouveau gymnase, HQE bien évidemment …

Concernant le Développement Durable, aprés les différentes cérémonies de vœux auxquelles j’ai assisté, je mesure le chemin parcouru depuis 2002, année à laquelle nous avons placé l’environnement au cœur de notre projet de Territoire.
Nos premiers équipements HQE fonctionnent depuis de nombreux mois et sont plébiscités par les utilisateurs, les services municipaux intègrent de nouvelles procédures soucieuses du développement durable, nos choix sur la récupération et l’utilisation de l’eau pluviale, les énergies renouvelables ou l’isolation ont été validés avec les accords de Grenelle … Les communes voisines, hier sceptiques, nous rejoignent dans ce combat pour la planète et notre agglomération intègre de plus en plus cette dimension … J’en suis heureux …

Nous aurons l’occasion de revenir sur les dossiers qui sont sur la table comme sur ceux qui s’y invitent, quemlquefois malgré nous, la mission d’un élu est de répondre, avec les moyens dont il dispose et concrètement, aux défis et aux aléas qui surgissent. C’est ce que nous nous évertuons à faire depuis tant d’années … Les citoyens qui se sont exprimés, et clairement, lors du dernier scrutin municipal, ont validé plus qu’un programme, une démarche, celle de placer la réalisation concrète avant la promesse et éloigner toute démagogie …

L’envie d’agir et de faire qui nous anime tous, doit être compatible avec un principe de réalité, celui des moyens financiers de la collectivité ! Car on ne peut plus demander l’impossible aux collectivités, elles n’en n’ont plus les moyens …

Même si, mais comment il dit Obama ?

Yes, we can !

Mais que fait la Mairie ?

voiture neige.jpgCette question bien des élus l’ont entendu ces derniers jours provenant d’administrés excédés par les conséquences de la neige et du verglas. Pour être tout à fait clair, au moins un de mes concitoyens a dépassé les bornes dans l’expression d’une colère peut être légitime mais quelque peu excessive au regard d’une analyse  circonstanciée de la situation.

L’occasion d’aborder un sujet de saison dans lequel semble-t-il un élu local n’a que des coups à prendre et où la démagogie s’en donne à cœur joie.

De manière générale, la météo s’exprime avec retenue dans notre pays et trop souvent avec excès dans d’autres régions du globe moins favorisées. Tous les observateurs avisés le confirment, le réchauffement climatique induit des sautes d’humeur de dame nature de plus en plus fréquentes et violentes.

Pourtant, rien de tel cette semaine en Ile de France, si ce n’est un temps d’hiver  : gel, neige et  verglas. L’exceptionnel, n’en déplaise à François Fillon qui a perdu là une bonne occasion de se taire (bonjour la démagogie) a été l’ampleur des chutes de neige (une fois tous les 20 ans) qui ont touché le sud de la France. Selon leur ampleur, les intempéries ont effectivement une incidence directe sur les infrastructures (électricité …) et les conditions de transport, tant au niveau des voies ferrées, des airs ou de la route et peuvent empêcher tout déplacement.
Les collectivités territoriales, comme les gestionnaires d’infrastrutures de transport sont alors mises à l’épreuve; car la perception de l’ampleur des contraintes est par définition relative, et dépend du point de vue de chacun, excepté lorsque cela tourne au tragique !

Nous vivons sur une planète dominée par l’homme, ce dernier accepte difficilement que la Nature prenne le dessus (sans doute notre coté Promothéen, ce demi dieu qui avait dérobé le feu aux dieux avant que ceux ci ne se vengent …). Certes, il peut y avoir effectivement faillite du gestionnaire mais également des demandes d’usagers impossibles à satisfaire, malgré toute la bonne volonté du monde …

Chaque pratiquant d’activité « nature » (qu’elle soit de montagne ou nautique) sait que lorsque l’élément naturel s’exprime  (tempête, avalanche …), l’homme n’est rien et doit composer : plier pour ne pas rompre, ou du moins s’adapter; réaction naturelle que paradoxalement notre société a tendance à de plus en plus rejeter.

Avant de revenir sur les carences supposées des services municipaux, deux paramètres sont à  prendre en compte également et à ne pas négliger : chaque intervention requiert un minimum de logistique, certaines des interventions classiques (tel le salage) ne sont pas sans incidence sur notre environnement. ..

Les jalons étant posés nous pouvons apporter quelques précisions utiles à tous …

Distinguons pour plus de clarté dans le propos; les gestionnaires d’infrastructures de transport (ferré, autoroute, aéroports) dont la mission et la raison d’être est de préserver la capacité du réseau dont ils ont la charge, à fonctionner en toute sécurité malgré des aléas climatiques saisonniers normaux … Quelquefois, la carence est réelle et pas qu’à la SNCF ou à Roissy; ayant été bloqué sur l’autoroute A6 une nuit de janvier, je sais de quoi je parle …
Rappelons que les collectivités affrontent la situation, entre autres dossiers, avec leurs moyens propres. Deux exemples aux antipodes, Marseille (cette ville aurait elle du investir des dizaines de millions d’euros en matériel pour une situation qui arrive une fois tous les 20 ans  ?) et Trilport dont la réactivité dépend du moment, de l’ampleur des dommages et du nombre d’agents, conséquence directe de nos moyens financiers !

Dans nos sociétés, nous avons de plus en plus de mal à accepter l’aléa climatique, d’autant lorsqu’il remet en cause une activité planifiée ou pire notre mobilité. Signalons que pour une petite collectivité garantir la mobilité de chacun de ses administrés, dés 8 heures du matin demande une logistique et des moyens difficile à réunir … Le 24h sur 24 a un cout … Surtout lorsque l’averse se déroule dans la nuit du dimanche au lundi ! Cette semaine, les services municipaux ont utilisé une dizaine de tonnes de sel déployé dans toute la ville par une dizaine d’agents (automatiquement ou à la main). Traiter l’ensemble des rues, demande à peu prés une demi journée. Pour répondre aux exigences de l’administré mécontent, il aurait fallu mettre en astreinte technique tout le personnel dans la nuit du dimanche au lundi ! Précision qui en vaut la peine, l’ensemble des routes de la commune étaient quasiment traitées en fin de matinée.

En cas de neige ou de verglas, deux types d’intervention sont à effectuer : dégager les routes (neige) et saler, afin d’abaisser la température de congélation de l’eau et de limiter la formation du verglas. Précision intéressante, il y a nécessité d’établir une pression permettant un contact physique entre surface gelée et sel, autrement dit, pour une route où il n’y a pas de circulation, le résultat ne sera pas spectaculaire !Dans l’absolu, la quantité de sel idéale à étaler dépend de la météo, de la nature de la substance à traiter  (gel, verglas, neige) et  du moment d’opérer. Autant dire un certain savoir faire pour être efficace.

Signalons une demande, plus surprenante, provenant des gendarmes. Ces derniers sont intervenus afin que le Maire interdise, hors agglomération (au delà du panneau d’entrée de ville) l’accés à une route départementale par voie d’arrété . Rappelons que ce dernier n’a absolument pas le droit de prendre une décision qui est du ressort exclusif du Conseil Général, gestionnaire de la voie.

Mais l’inconvénient n’est pas que logistique, il est également environnemental, du fait du sel. Ce dernier attaque le mobilier urbain, les voitures mais également la végétation et les arbres, se retrouve dans les rivières et les lacs, dont il modifie l’écosystème avec quelquefois des résultats catastrophiques! sans parler de la pollutio des sols et l’infiltration d’une eau salée n’est certainement pas sans incidence pour les nappes phréatiques.… En France, c’est plus de 750.000 tonnes de « sels » déversés en quelques jours, notamment en montagne. Pour faire un compte rapide, la tonne de sel vaut à peu prés 100 euros la tonne, encore faut il y ajouter si l’on veut être complet l’essence, l’acquisition des matériels et les salaires des agents ! Ca pollue et ça coute !

Autant dire que le sel n’est pas la panacée … ? Surtout dans les régions ou ce temps dure plus que deux ou trois jours, voir une semaine ! Les pays nordiques pratiquent la « route blanche » … zéro traitement, aux usagers de s’équiper … Mais il est vrai que chez eux la neige fait partie du décor …

Alors que faire … Peut être simplement, aménager sa journée lorsque cela est possible … Que les services municipaux continuent à faire leur maximum, car à l’impossible nul n’est tenu … Cette situation ennuie tout le monde : élus, agents et usagers de la route mais elle a le mérite de nous raapler que nous ne sommes que des hommes … Telle est notre place, et que la nature est grande …

En tout cas, tant qu’il y aura de la neige et du verglas en hiver, cela sera bon signe, car le réchauffement climatique avance partout sur la planète, et le pire est à venir, sans nul doute. A nous de faire des efforts envioronnementaux pour que nos enfants et nos petits enfant aient toujours le plaisir de jouer aux bonhommes de neige  !

Révolution numérique : parlons un peu tuyaux …

web-2.jpgMajoritaire en France, l’ADSL fait l’objet pourtant de critiques croissantes des internautes rêvant aux nouveau territoires virtuels promis par les opérateurs et obligés de se limiter au tortillard proposé par les communications actuelles (bande passante de 512 Ko).La frustration est désormais dans le fruit, ce qui signifie que le moteur qui anime notre société depuis le jardin d’Eden, est en marche, la situation devrait évoluer …

Ce ressenti est apparu nettement lors de la réunion organisée sur cette thématique et déjà abordé dans une note précédente. Selon le statut de chaque acteur, le sens de certains mots revêt une signification toute différente.
Pour l’opérateur historique et les textes officiels, le « haut débit » commence effectivement et contractuellement à 512 Ko, mais pour l’internaute désirant avoir droit au « triple play » (accés  à Internet, au téléphone et à la télévision avec la même connexion) ce débit est notoirement insuffisant, d’où controverse ….

L’enquête annuelle réalisée par le CREDOC sur la diffusion des technologies de l’information et de la communication en France en est l’illustration. Cette étude précieuse permet chaque année de dresser un état des lieux et d’analyser les tendances de fond d’un secteur particulièrement dynamique.

Constat, même si la situation progresse, les teintes du cliché sont toujours sépias. Le rythme de pénétration de l’internet dans les foyers se ralentit, mais la qualité de la connexion s’améliore peu à peu :  67 % des Français de plus de 18 ans disposent d’un ordinateur à domicile contre 64 % en 2007 et 58 % des personnes interrogées (contre 53 % en 2007) déclarent disposer d’une connexion internet. Le bas-débit (attention, inférieur à 512 Ko !) ne concerne plus que 2 % des Français. Mais la fracture numérique n’est pas seulement territoriale, elle est également générationnelle et sociale (ne sont connectés que 14 % des plus de 70 ans et un tiers des personnes disposant d’un revenu mensuel inférieur à 900 euro).

Pourtant force est de constater qu’internet est le réseau de communication dont la pénétration aura était la plus massive et rapide de notre histoire (20 fois que le téléphone, 10 fois que la radio, 3 fopis que la télé). Entre le début des années 2000 est aujourd’hui, la progression est fulgurante, paradoxalement cela ne suffit plus, la révolution des usages ayant été encore plus exponentielle !

La responsabilité d’un tel décalage est à chercher du coté de l’émergence du Web 2.0, dont un des déterminants est le développement des wikis. Ces outils collaboratifs transforment de fait l’internaute, hier passif, en producteur de contenus, dont pour certains multimédias. Contenus générant des besoins en « tuyauterie » croissants. L’intelligence collective ne se suffit plus de données textuelles ; illustration : la bande passante utilisée par You Tube en 2007, équivaut à celle du Net en … 2000 !

Nous sommes entrées dans le deuxième âge du web. Pour Tim O’Reilly, l’inventeur du terme Web 2.00 ;  « les données sont le nouvel Intel Inside » (data is the next Intel Inside) … Les flux de données que les « tuyaux » transportent sont désormais l’essentiel. Le point de rupture (tipping point) est atteint avec les nouvelles exigences des internautes … Nous ne sommes qu’au début d’un gigantesque big bang, celui de l’ère « connectée ». Une évolution des usages, qui en cette période de crise, arrive à point, tant elle aura des retombées économiques importantes … Le temps de la « longue traine » est arrivé encore faut il réaliser les investissements nécéssaires … Car pour qu’il y est du flux encore faut il que les tuyaux suivent …

Reparlons donc infrastructures, car il s’agit également de cela  …

 

 

 

HighTech.jpg L’ADSL, du transitoire qui dure

Aujourd’hui, les technologies ADSL montrent leurs limites : débits peu élevés, dégradation du signal en fonction de la distance entre répartiteur et usager (ce qui arrive à Trilport), déséquilibre entre débit descendant et débit montant (les internautes devenant fournisseurs de contenus, ils ont besoin de débit synchrone) et impossibilité de satisfaire à la demande croissante de connectivité nomade.

Situation qui amène les opérateurs à  déployer des réseaux basés sur les technologies radio ou optique. Mais cela demande du temps et des investissements considérables (voir note précédente) pour un bénéfice quasi nul : le prix de l’abonnement de base, étant identique, que le débit soit de 512 ko ou de 2Mo !
Ce qui explique la frilosité assumée des opérateurs. France Télécom dépositaire d’un réseau de cuivre tentaculaire met donc tout en œuvre trés logiquement pour exploiter le plus longtemps possible, l’infrastructure existante, pourtant non dédiée à l’origine au transport d’informations numériques à haut débit.

Rappelons que l’intervention publique n’est autorisée que pour les infrastructures dites passives (le réseau), et non pour les éléments dits actifs (répartiteur ou DSLAM) ou presque pas (zone d’ombre constatée) !

Les internautes devront donc faire preuve de patience, certaines solutions techniques devraient cependant poindre dans les prochaines semaines et permettront de pallier temporairement aux manques actuels :  nouvelles technologies boostant le signal transitant sur le cuivre, utilisation de fibre otique pour rapprocher les répartiteurs des usagers (type NRA ZO)  …  A ce sujet, il serait utile aux opérateurs et aux collectivités de savoir réellement où passent les différents réseaux de fibres installs (dont notamment ceux d’Orange).
Signe encourageant dans ce contexte, le nouveau positionnement d’Orange, désromais fournisseur de contenus télévisés et multimédias, il aura directement intérêt à ce que le trés haut débit arrive jusque chez les usagers (peut on encore les appeler internautes ?) afin d’équilibrer les investissements considérables entis dans ce domaine. Associer contenu et tuyaux, cela ne vous rappelle personne ? Le rêve de Jean Marie Messier (le maître du monde selon les guignols) commence à devenir réalité et c’est Orange qui le réalise !

AUjourd’hui en France, l’ADSL représente 95 % des accès Internet haut débit, 13 millions d’abonnés sur 13,7 millions d’abonnés « haut débit » (pour 15,9 millions d’abonnés au net) les technologies alternatives (filaires ou non) se développent cependant peu à peu. Cette situation constitue une exception Européenne, sur le continent les technologies alternatives représentant entre 20 à 30 % de parts de marché.

 

Vous avez dit FFTH (Fiber To The Home) ?

Chaque spécialiste l’admet, la fibre optique constitue l’avenir immédiat. Elle autorise des débits virtuellement illimités et n’est pratiquement pas sensible à la distance (pas ou peu de perte de signal). Il suffira de changer certains équipements actifs, pour atteindre des débits 10, 100 ou 1000 fois supérieurs à ceux obtenus aujourd’hui. A l’étranger, la desserte très haut débit par fibre optique a déjà pris de l’avance, surtout en Asie, Etats-Unis et Europe du Nord.

Principal obstacle rencontré, le cout du génie civil : tranchées, pose des fourreaux, pénétration dans les immeubles, qui est inversement proportionnel à la densité urbaine. Pourtant des solutions économiques existent : mutualisation des infrastructures (réseaux électriques aériens, réseaux de distribution d’eau et d’assainissement …). Le déploiement en aérien sur les infrastructures existantes permettrait de diminuer considérablement le coût de déploiement, ces réseaux présentant, entre autres caractéristiques, un maillage continu du territoire jusqu’à l’usager desservant la totalité des immeubles et maisons individuelles ; pour exemple, les réseaux aériens représentent 60 % du déploiement des réseaux en fibre optique aux USA, c’est grâce également à l’aérien que le Japon et la Corée du Sud ont développé leur réseau à faible coût : résultat  près des deux tiers des 30 millions de foyers fibrés sont en Asie. C’est notamment le sens de certaines pistes d’action proposés dans le rapport d’Eric Besson, « France Numérique 2012 ».

Encore faudrait-il pouvoir déjà utiliser les réseaux et les fourreaux existants ! Problème, aujourd’hui encore comme l’a fait remarquer lors de notre réunion le Vice Président du Conseil Général Bertand Caparroy, personne ne sait encore exactement où passent les fourreaux de France Télécom, la mutualisation des réseaux promise dans les textes de loi (loi sur la modernisation de l’économie, 2008) est encore à venir !

Autre pierre d’achoppement: la partie terminale, où comment atteindre jusqu’à chez eux les internautes. Deux technologies s’opposent : celle d’Orange et SFR, la monofibre (ou GPON, une seule fibre jusqu’au au pied de l’immeuble, se divisant ensuite pour atteindre chaque abonné), la multifibre, préconisée par Free, soit une fibre par abonné de bout en bout, ce qui permet de changer d’opérateur, et garantit les débits annoncés ; les deux solutions étant aujourd’hui bien évidemment incompatibles !

 

Téléphonie mobile ou fixe ?

Si l’utilisation du téléphone mobile poursuit sa progression, les utilisateurs d’appareils mobiles sont deux fois plus nombreux que les utilisateurs d’ordinateurs ; malgré l’augmentation des débits disponibles, la puissance des nouveaux terminaux,  les nouveaux services proposés, utiliser son téléphone portable pour surfer sur internet, n’est toujours pas une réalité française ! 6 % des possesseurs de téléphone portable déclarent l’utiliser pour aller sur Internet, 2 % s’en servent pour regarder la télé. Contrairement au Japon ou à la Corée, le premier moyen d’accéder à l’internet, n’est plus le PC mais le téléphone mobile !

Il faut dire que le réseau 3G + n’est pas déployé sur tout le territoire, loin s’en faut, puisqu’elle ne concerne que 70% du territoire avec des débits très variables !

Pourtant constat paradoxal : autant la téléphonie mobile progresse, autant 2008 marque le retour de la téléphonie fixe (85 % de la population). Conséquence du développement des offres « triple play » qui nécessitent une ligne fixe : 17 % des Français déclarent recevoir la télévision par ADSL contre seulement 10 % l’année dernière. Evolution intéressante lorsqu’on la compare à la part de marché de la réception hertzienne, qui représente désormais moins de 70% !

Dans ce domaine cependant, un sujet fait controverse, celui du risque sanitaire ptentiel causer par les antennes. Rien d’établi pour l’instant, mais cette question exige prudence et circonspection de la part des différents acteurs. Il est important que le débat se déroule sur des bases claires, afin que toute la lumière soit faite sur ces questions qui mêlent développement des territoires, enjeux économiques et risques sanitaires, qu’il s’agisse d’ailleurs des infrastructures de transport (antennes) ou des terminaux de réception et d’émission (les portables).

 

Et la TNT, quel rapport avec Internet ?

La télévision traverse une période de mutation profonde : au niveau des médias, avec la multiplication des écrans (télévision, ordinateurs fixes et portables, consoles de jeux,…), avec la diversification des modes de diffusion, l’amélioration de la qualité de l’image, et surtout les nouveaux modes de consommation : décalée (télévision de rattrapage sur internet), à la demande (Video-on-Demand), ou nomade (sur les téléphones) …  Une période qui trouvera son point de rupture en novembre 2011 avec le basculement généralisé du pays vers la diffusion numérique et la TNT et  l’extinction de la diffusion analogique.

Ce processus a une conséquence insoupçonnée, concernant directement Internet. Il permettra de libérer des fréquences basses, utilisées pour l’instant par la diffusion de la télévision hertzienne, présentant des caractéristiques de propagation exceptionnelles, le fameux « dividende numérique ». Précision, les fréquences actuellement utilisées par la 3G, sont moins performantes que celles de la 2G, en termes de propagation.

Un moment attendu impatiemment par les opérateurs Car les fréqeunces libérées (sous-bande (790-862 MHz), seront affectée à l’accès Internet haut débit. Ce sont les fréquences les plus basses, donc les plus performantes selon les spécialistes

 

Nouveaux usages, attention décollage

Le Web 2.0 » fait des internautes des co producteurs. Désormais c’est plus de 3 millions d’internautes français qui surfent sur le net comme créateurs de contenus et non plus comme simples visiteurs,

Internet sera ce que l’on en fera, le web étant le produit des effets de réseaux Plus exactement ce qu’en feront les générations qui sont nées avec (« digital natives ») … Car ce sont les usages qui font internet et la nouvelle génération d’internaute rêves de contrées inaccessibles à leurs parents.

Nous entrons, progressivement dans l’ère du « toujours connecté » (always on), les nouveaux usages apportés par le web 2.00, ne sont que le prélude à une véritable révolution, que nous aborderons dans une prochaine note …. .

Pourtant, la fracture numérique est toujours présente : générationnelle, sociale et géographique. Si plus de 1,3 milliard de personnes ont accès à l’internet fin 2007 (six mois auparavant, ils étaient à peine plus d’un milliard), à peine 2,9 % de la population africaine est connectée, 3,7 % pour l’Inde, 12,3 % pour la Chine et 19,8 % pour l’Amérique latine …

 

 

 

Mini abécédaire

ADSL (Asymetric Digital Subscriber Line) : C’est l’une des nombreuses technologies DSL (SDSL, VDSL, HDSL…), qui permet d’utiliser le réseau téléphonique classique pour relier l’abonné à Internet de manière permanente, rapide et sans occuper la ligne téléphonique. Elle nécessite l’installation d’un appareillage électronique (DSLAM ou multiplexeur DSL) dans le central téléphonique dont dépend l’abonné.

Armature de collecte : Appelée également « Dorsale » ou « Backbone », l’armature de collecte relie les boucles locales, centralise les flux de télécommunication et assure l’interconnexion avec les réseaux nationaux et transnationaux. Ces armatures sont constituées de fibres optiques le plus souvent, mais également de faisceaux hertziens.

ARCEP, est l’autorité administrative indépendante chargé de réguler la concurrence dans le secteur des télécommunications afin de permettre l’entrée de nouveaux acteurs et le développement d’une concurrence. Elle joue un rôle clé dans un secteur en pleine transition concurrentielle. En favorisant la mise en place du dégroupage et l’investissement des alternatifs dans les infrastructures, elle a permis le développement du haut débit que notre pays connaît depuis cinq ans.

Boucle locale : Élément d’un réseau de télécommunications desservant directement l’abonné. Appelé également « dernier kilomètre », il s’agit le plus souvent du fil téléphonique en cuivre entre l’abonné et le central téléphonique de France Télécom. Mais il s’agit également de toute la zone desservie par une technologie hertzienne (GSM, UMTS, boucle locale radio, Wi-Fi, Wi-Max…). BLR, Wi-Fi, UMTS, Wi-Max : Boucle Locale Radio (BLR), Wireless-Fidelity (Wi-Fi), UMTS, Wi-Max : principales technologies permettant de relier l’abonné au réseau de l’opérateur par voie hertzienne, elles nécessitent l’implantation d’une antenne par l’opérateur sur un point élevé d’un territoire, et une autre antenne chez l’abonné.

Courant Porteur en Ligne (CPL) : Technologie qui permet de transmettre des télécommunications par le réseau électrique classique.

Débit : Le débit, ou bande passante, sert à mesurer la vitesse de transmission des données. L’unité de mesure est le nombre de bits (données) par seconde. Elle s’écrit « bit/s » ou « bps ».

1 kilo bit par seconde (1 Kbit/s) = 1000 bits par seconde,

1 Méga bit par seconde (1 Mbit/s) = 1000 kilo bit par seconde,

1 Giga bit par seconde (1 Gbit/s) = 1000 Méga bit par seconde.

Débits asymétriques : De nombreuses technologies offrent un débit parfois rapide pour la réception de données, mais encore très faible pour l’envoi de données. Cela concerne l’ADSL, mais aussi le satellite, le câble… Ainsi, l’ADSL 512 indique que la réception peut atteindre 512 Kbit/s, tandis que l’émission s’élève au mieux à 128 Kbit/s.

Dégroupage : Une ligne téléphonique est dégroupée lorsque le service d’accès Internet et éventuellement téléphonique est apporté par un opérateur autre que France Télécom. Il faut pour cela que ce nouvel opérateur ait ses propres installations dans le central téléphonique. Le dégroupage permet de faire passer des services nouveaux, des débits plus élevés, et ce, à des coûts souvent moindres pour l’utilisateur final.

Faisceau hertzien : Technologie de collecte dite de « point à point », c’est à dire ne permettant pas de desservir l’abonné, mais transférant d’un émetteur à un récepteur des volumes de données très importants, sans travaux lourds de génie civil.

Fibre optique : Technologie très ancienne pour les réseaux de collecte (backbone), mais nouvelle pour la desserte de l’abonné. Peu développée encore en France, l’infrastructure optique de bout en bout (FTTB ou FTTH) se généralise partout progressivement, car elle permet des débits très élevés, dont la limite n’est pas encore connue. Sa mise en oeuvre nécessite en revanche très souvent d’importants travaux de génie civil.

Fournisseur d’accès Internet (FAI) : Ce terme désigne les sociétés spécialisées proposant au minimum à leurs abonnés une connexion à Internet, une adresse de messagerie, un hébergement de site personnel et un portail (page d’accueil) pour naviguer sur Internet. La plupart des FAI proposent de nombreux autres services, dont certains sont payants.

Haut débit : les prestataires de services de télécommunications appellent « haut débit » l’envoi de données plus rapide que le modem RTC ou numéris, et « très haut débit » tout débit supérieur à 1 Méga bits par seconde. Il n’y a pas encore de normalisation mondiale pour une définition technique uniforme du bas, moyen, haut et très haut débit. En Europe, les catégories retenues concernent des débits exclusivement symétriques :

Moins de 128 Kbit/s = bas débit,

Entre 128 Kbit/s et 2 Mbit/s = moyen débit,

Entre 2 Mbit/s et 10 Mbit/s = haut débit,

Plus de 10 Mbit/s = très haut débit

Satellite : Technologie de collecte par voie hertzienne, souple d’utilisation, mais dont l’abonnement reste très cher, et qui souffre d’un temps de latence (décalage entre l’envoi et la réception des données) qui limite son utilisation pour de nombreux services ou applications.

xDSL Le terme DSL ou xDSL signifie Digital Subscriber Line (Ligne numérique d’abonné) et regroupe l’ensemble des technologies mises en place pour un transport numérique de l’information sur une simple ligne de raccordement téléphonique. (source comment ca marche.com)

WiFi Un réseau sans fil (en anglais wireless network) est, comme son nom l’indique, un réseau dans lequel au moins deux terminaux (ordinateur portable, PDA, etc.) peuvent communiquer sans liaison filaire. Grâce aux réseaux sans fil, un utilisateur a la possibilité de rester connecté tout en se déplaçant dans un périmètre géographique de quelques dizaines de mètres. (source comment ca marche.com)

WIMAX Le WiMAX est une technologie hertzienne de transmission de données à haut débit. Elle permet notamment de surfer sur Internet en haut débit, de téléphoner (VoIP), ou encore d’interconnecter des réseaux d’entreprises. Contrairement à l’ADSL ou une autre technologie filaire, le WiMAX utilise les ondes radio, tout comme vous utilisez déjà la radio avec votre téléphone portable. (source Altitudetelecom.fr)