Succès pour les 1eres assises de l’éco construction

RES-1311-eco-renovation.pngLa mise en ligne de la vidéo réalisée lors des 1eres assises de l ‘éco rénovation me donne l’occasion de revenir sur cet événement dont j’étais un des initiateurs, ces assises étant le fruit concret des travaux de la commission numéro 4 (que j’anime) du Conseil Participatif de Seine et Marne.

Lorsque Vincent Eblé et l’exécutif départemental ont lancé la réflexion autour d’un projet de territoire pour le département, ils avaient une intuition : trouver une autre voie de développement pour la Seine et Marne que le traditionnel rééquilibrage Est / Ouest mais aussi une ambition, porter une vision de la Seine-et-Marne partagée par ses habitants et ses acteurs de terrain.  La concertation citoyenne initiée auprès de tous  les seine et marnais et les acteurs qui font ce territoire en  tissant du lien a alimenté cette réflexion qui est allée bien au delà d’un simple diagnostic enrichi, puisqu’elle a permis de développer pour le département, au travers de son projet de territoire, une véritable vision stratégique, bâtie autour de 5 axes d’action majeurs qui devraient  l’entrainer dans un développement durable, respectueux du potentiel agricole et naturel du département comme de ses habitants, mais aussi et c’est important dans le contexte actuel créateur de richesse et d’emplois locaux..

Je me suis, comme tant d’autres à l’époque, impliqué dans ce processus citoyen, utile pour nos communes et leurs habitants, à plus d’un titre. Vincent Eblé m’a proposé d’aller plus loin dans cet investissement et j’ai accepté de rejoindre le bureau du Conseil Participatif dirigé par Yves LICHTENBERGER, ancien Président du PRES de Marne-la-Vallée. Un engagement totalement bénévole, je le souligne. Intéressé par l’expérience que j’avais acquise du fait de ma contribution aux travaux du Club national des Eco quartiers pendant 3 années, Yves Lichtenberger m’a  proposé d’animer le chantier 4 : « la Seine-et-Marne, territoire leader de l’Éco-construction », ce que j’ai accepté, le challenge m’intéressant.

Dans ce cadre, nous avons avec l’équipe m’accompagnant dans cette initiative élaboré un plan d’action décliné sur trois objectifs généraux :  identifier et mettre en dynamique les acteurs de l’Éco-construction du territoire, repérer les leviers potentiels ou les freins et contraintes à intégrer, accompagner et susciter les synergies et la constitution de filières locales.

Mais c’est surtout la méthode de travail choisie qui selon moi a été le vrai déclencheuret a  fait tout l’intérêt de la démarche initiée, qui nous a amené vers ces assises, qui ont constitué une vraie réussite.

Revenons sur cette méthode …

 

 

 

 

 

Premier point si je connais de manière générale les différentes problématiques liées à l’éco construction, en tant qu’élu local impliqué depuis des années sur ces questions, j’ai surtout une perception assez juste du potentiel naturel et agricole exceptionnelle de ce territoire, comme de sa richesse humaine. C’est pourquoi,  il m’a semblé important de partir du concret, de l’exemplarité territoriale locale où qu’elle se situe, y compris la plus petite pour ensuite aller vers le global … D’autant que nous avions des partenaires supports, tel le CAUE 77 ou les services du CG qui ont cette connaissance  fine de ce qui est expérimenté autour de l’éco construction sur le 77.

Après une ou deux réunions de type classique, nous avons décidé d’organiser un cycle de réunions explorant les différentes thématiques liées à l’éco construction en privilégiant la rencontre avec l’innovation locale, les acteurs qui l’initient, pour ensuite à partir de clés de lecture plus générales explorer les champs du possible, les pistes de travail éventuelles, les conditions de reproductibilité lorsque celle ci est même partiellement possible, comme  les éventuelles synergies à créer.
De 2011 à 2012, nous avons dans cet esprit organisé 5 réunions  thématiques sur 5 sites différents du département : rénovation durable,  matériaux bio-sourcés, réseaux de chaleur et bio masse,  maîtrise d’ouvrage publique et privée, focus sur le cluster Ville durable de Marne la Vallée. Chacun de ces réunions a rencontré un véritable écho et s’est révélé être un vrai succès. Les objectifs poursuivis étaient pluriels: constitution d’un réseau, échange de coordonnées, acculturation sur les différentes thématiques, approfondissement des connaissances. Certaines synergies apparues depuis sont la conséquence concrète de ces rendez vous. 

Dans le même temps, nous avons accompagné le développement d’une filière chanvre autour de « Planète Chanvre » mais aussi convaincu pas mal de décideurs et d’élus locaux à accompagner ce mouvement prometteur.. Quelle suite concrète donner à cette initiative intéressante au demeurant pour les participants, un vrai réseau s’est constitué autour de ces réunions, mais il fallait selon moi, aller plus loin.  J’ai alors proposé d’organiser un temps fort autour d’un événement constituant un véritable marqueur de la démarche initiée autour du Projet de Territoire. Ces premières assises, co organisées avec Seine et Marne Développement et la Direction de l’Eau et l’Environnement (support du conseil participatif) sont cet évènement.

Elles ont constitué une étape importante et rencontré un véritable écho auprés des acteurs de terrain et des professionnels concernés. Succès qui atteste de l’utilité du parcours initié jusque là, mais également de toutes les promesses que portent ce territoire, notamment en ce domaine. Nous avons privilégié le choix de la thématique de l’éco rénovation pour trois raisons principales :

  • L’efficacité environnementale : c’est en renforçant l’efficacité thermique du parc de logement le plus important du pays, le vieux bâti, que l’on diminuera de manière significative les émissions de CO2, 
  • La justice et l’équité sociale : l’augmentation continu des prix de l’énergie place de plus en plus de Seine et Marnais, vivant dans un habitat énergivore, en situation de précarité énergétique et donc en grande difficulté sociale
  • La dynamique économique :  la Seine et Marne dispose d’un réseau de professionnels et de filières locales de matériaux bio sourcés qui sont porteurs de richesses potentielles et créateurs d’emplois locaux non délocalisables …

Plutôt que faire un coup médiatique autour d’un invité prestigieux, nous avons privilégié une démarche plus difficile, et finalement ambitieuse, celle d’organiser autour de séances plénières, six ateliers thématiques permettant d’aller au fond des choses et faire de ces réunions de véritables valeurs ajoutées pour les personnes y assistant. C’était gonflé mais le pari a été tenu tant les tables rondes organisées en parallèle (3 le matin, 3 l’après midi) ont passionné leurs publics respectifs  : les couts et financement de l’éco rénovation, la certification et assurances des bâtiments éco rénovés, le marché des particuliers, les circuits courts et filières locales, le confort et les usages, la formation et l’insertion

 

Nous réfléchissons actuellement à maintenir la dynamique initiée, tant elle est porteuse d’espoir pour le développement des communes de nos territoires. C’est déjà concret sur Trilport avec la production de chanvre d’agriculteurs locaux, l’arrivée d’architectes en pointe en ce domaine venus s’implanter sur la commune, l’activité d’artisans ou des petites entreprises locales qui commencent à se positionner sur ces segments très porteurs que constituent les filières courtes et puis bien évidemment du fait de notre projet d’éco quartier.

L’enjeu actuel se situe désormais au niveau des relais dans le monde de l’insertion et surtout de la formation qu’elle soit initiale ou continue. Mais l’éco rénovation est également une formidable opportunité pour combattre concrètement et efficacement la précarité énergétique, tant ce département est touché par ce fléau !

C’est dire qu’il faut poursuive la dynamique, la création d’un club d’initiatives est actuellement à l’étude

A suivre, donc …

2014 année engagée et positive !

voeux0.jpgJ’avais placé cette cérémonie des vœux sous le signe de l’engagement. Vu la proximité de l’échéance municipale de mars, mon intervention, a été de portée générale,  centrée sur le sens à donner à l’action publique et surtout à celle de l’engagement citoyen.
Je remercie les nombreuses personnes présentes, la Salle des Fêtes était bondée, dont Nicole Bricq Ministre du Commerce Extérieur, le Sous Préfet ainsi que de nombreux collègues des villes voisines. La dynamique d’un territoire n’est elle pas également le fruit de la qualité des liens tissés entre les différents acteurs de terrain et leur volonté de travailler ensemble ?

J’ai tenu à rappeler le rôle des communes dans la cohésion du pays, en première ligne pour mener les politiques publiques de proximité elles permettent à beaucoup de nos concitoyens en difficulté, non seulement de ne pas sombrer, mais surtout de rebondir. Les portes de leurs mairies sont pour eux, trop souvent, les seules réellement accessibles. Incontestablement, les communes permettent de mettre de l’huile dans des rouages trop souvent grippés ou bloqués et de renouer les liens distendus ou quelquefois même brisés.

Chacun sait que le contexte social actuel est très délicat. Plus qu’une crise dont nous devons trouver la sortie, c’est bien une véritable mutation qui est en cours; nous entrons dans un nouveau monde, dans lequel il est essentiel de défendre et de préserver, tout en l’adaptant, notre modèle de société et la cohésion du pays, quelle soit sociale ou territoriale.

La France est à un moment crucial de son histoire, comme nos territoires … Nous sommes, véritablement, à une croisée des chemins …

Faut il se lamenter, subir, nous recroqueviller, écouter ceux qui dénigrent plutôt que faire, nous font douter ou jouent sur nos peurs, et donc, in fine, lâcher l’affaire et se résoudre, abandonner ! C’est la solution de la facilité apparente, mais n’oublions jamais que la facture viendra ensuite, plus que douloureuse, dramatique et sans aucune garantie de service après vente,

ou bien au contraire redresser la tête, affronter l’adversité et y aller, mais ensemble ?

J’ai fait mon choix …

Car nous avons matière à agir, à avoir la pêche, à défaut d’avoir la banane  …

 

 

 

 

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Les difficultés financières rencontrées par beaucoup de nos collectivités sont réelles et les prochains mois promettent d’être encore plus difficiles, alors que nous devrons faire encore plus !

Chacun sait que réduire la dette publique est impératif, mais ce déficit n’est pas celui des collectivités, rappelons le. Il est paradoxal sur ce sujet, et quelque peu déplacé d’entendre ceux qui ont contribué à accroire la dette du pays, considérablement d’ailleurs critiquer les mesures d’économies budgétaires ou fiscales prises aujourd’hui, pour certaines, mais le ridicule ne tue pas, de leur fait. Nous sommes dans la nasse, il nous faut réagir et en sortir au plus vite, notre pays n’a plus le choix, sinon le pire est à craindre, une simple montée des taux suffira !

Pour les collectivités qui ont les moyens, et il y en a, de simples mesures d’ajustement suffiront, pour les autres, moins bien loties, ce n’est plus dans le gras qu’il faudra tailler, mais bien dans le muscle de l’action locale de proximité.

Deux mesures me semblent indispensable pour répondre à ce qui ressemble fort à une quadrature du cercle :

répartir les efforts demandés avec clairvoyance, équité, en tenant compte des marges de manœuvre réelles et effectives de chaque collectivité comme des besoins prioritaires de leurs habitants, il est  impératif que les dotations de l’état intègrent ces disparités et corrigent les injustices budgétaires flagrantes

mettre en place des mécanismes de péréquation efficaces afin que les plus riches soulagent les plus pauvres : à certains les sièges sociaux, les recettes et les leçons de bonne gestion, aux autres les habitants, les charges qui y sont liées et trop souvent la pression fiscale… En période de crise, ces écarts ne sont plus acceptables sinon la fracture territoriale s’élargira grave !

 

Voilà pour le coté obscur de la force, mais entrons dans celui de l’énergie positive … en 2014, plus que jamais l’heure doit être à l’engagement !

Notre société a le plus grand besoin de citoyens actifs et moteurs, comme elle est en recherche de sens, de souffle, de projets fédérateurs et de perspectives à atteindre …

Chacun d’entre nous, ou qu’il soit, à quelque niveau qu’il se trouve, association, entreprise, citoyen, élu constitue un maillon de la chaine qui fait de nos communes, la cellule de base, l’élément clé, la véritable matrice de la vie démocratique, citoyenne, économique et sociale du pays, comme du dynamisme de nos territoires.
Cela commence au niveau de la plus petite association, entreprise ou collectivité. Il suffit d’avoir un but, de se donner les moyens de l’atteindre et d’y parvenir ! La taille importe peu, ce sont l’ambition et la qualité du projet poursuivi, comme celles des actions initiées pour l’atteindre qui seules comptent !

Plus que jamais, nous devons, individuellement et collectivement, agir, agir passionnément, afin d’innover, irriguer, réveiller, faire vivre nos communes et ce territoire que nous chérissons tant.

Plus que jamais, nous devons favoriser l’épanouissement de nos concitoyens de la grande couronne, de ce monde péri urbain qualifié par certains de « France périphérique » ou pire « invisible » !
Rejetons tout esprit de fatalité, nous ne sommes pas une terre de relégation mais bien une terre de projets en devenir  … à nous de semer les graines et les ferments qui feront les futures récoltes et la prospérité de demain…

Si j’ai bien acquis une certitude toutes ces années, c’est que ce territoire au patrimoine naturel exceptionnel encore préservé, recèle de vrais talents, des plus divers et dans tous les domaines et d’autant d’énergie à revendre. Ce potentiel, il nous appartient de le développer, chacun à notre place, tant il constitue une belle opportunité et une perspective, pleine de promesses …

J’en suis absolument persuadé, c’est affaire de volonté, mais aussi de cohésion entre nous, d’esprit d’équipe, de choix collectifs partagés.
Il faut en finir avec le « french bashing » ou pire l’auto dénigrement. Nos anciens savent que notre pays a surmonté des épreuves bien plus difficiles et dramatiques, soyons persuadé que la France dispose de talents, potentiel, énergie pour relever le challenge, autant de richesses qui prennent leur source dans nos communes, y compris les plus petites.

Nous comptons lorsque nous nous engageons et que nous croyons en nous, la dynamique que nous sommes en capacité de déployer constitue une véritable force d’entrainement. Les techno l’appellent « effet bottom up », d’autres « pyramide inversé », pour moi c’est tout simplement, la force du monde réel.

Rappelons les fameux mots d’Albert Camus  : « La vraie générosité envers l’avenir consiste à tout donner au présent … »

Alors en 2014, n’hésitez pas … P.O.S.I.T.I.V.E.Z …

 

Lâchez vous, croyez en vous,

soyez généreux, donner tout au présent,

vous préparerez ainsi au mieux les années à venir pour vous, les vôtres, la commune et notre pays …

 

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Nicole Bricq, Ministre du Commerce Extérieur, à la tribune 

 

 

PISA, tous concernés !

doisneau_preview.jpgLa publication des résultats de l’étude PISA (Programme international de suivi des acquis des élèves) de l’OCDE a fait sensation, et tant mieux, l’éducation constitue pour tous les pays une priorité absolue.
C’est dire que les résultats de cette édition doivent nous interpeller tant ils sont lourds de signification, nous payons aujourd’hui la facture de 10 ans d’inaction en ce domaine, car il s’agit bien de la décennie 2002-2012, n’en déplaise à certains amnésiques !

Avant d’aller plus loin dans le commentaire, revenons sur ce qui est désormais LE LABEL scolaire mondial indiscutable et incontournable : l’étude PISA.
Des premiers balbutiements de 1962 à aujourd’hui, que de chemin parcouru  : 12 pays en 1962, 32 en 2000, 65 en 2013 et la Chine rejoindra ce club dés 2015. Si jusqu’aux années 2000, PISA a reçu son lot de critiques, notamment de France, cette évaluation s’est imposée du fait de la robustesse et de la rigueur de ses analyses. L’évaluation mesure non les programmes scolaires nationaux mais la capacité des jeunes de 15 à 16 ans à utiliser les connaissances et compétences scolaires acquises dans des situations concrètes de la vie quotidienne.

Tous les 3 ans, elle donne la température, passant au crible un socle de 3 disciplines considérées comme centrales : la maitrise de la langue, les maths et les sciences.
Point fort, elle permet les comparaisons internationales (510 000 jeunes issus de 65 pays ont participé à l’édition 2013), mais également rétrospectives. Il est ainsi possible de dégager les tendances qui font sens. En 13 ans l’OCDE a rendu la planète accro à son évaluation livrée clés en main aux politiques, médias, spécialistes de l’éducation, mais aussi de plus en plus au grand public dont de nombreux parents d’élèves ! Masochisme ? On peut se le demander parfois, tant les résultats peuvent être douloureux pour les gouvernements et que sa mise en œuvre coûte (plus de 500 000 euros à la France pour la dernière étude).

Ces résultats interpellent toute la société, et non uniquement les spécialistes « es éducation ». Outre sa mission de former des citoyens éclairées et instruits, un système éducatif doit leur donner également la capacité de trouver un emploi dans une économie de plus en plus compétitive et concurrentielle et celle de s’adapter aux évolutions à venir.
C’est dire que la problématique de l’échec scolaire est essentielle, elle ne concerne pas que les  élèves qui en sont victimes ou leurs familles, mais bien le pays tout entier avec des conséquences globales, qu’elles soient sociales ou économiques : perte de compétivité, marginalisation, cohésion sociale, chômage …

Dans la société planétaire de la connaissance, un pays comme la France ne peut se contenter d’être moyen, son développement futur dépend des capacités qu’auront ses habitants à innover, entreprendre, créer, découvrir…
Pourtant, de 2002 à 2012, non seulement les résultats de l’éducation à la française ont continué à se dégrader, mais les inégalités ont augmenté fortement, tel est le constat de l’enquête PISA 2013, il est clair, net mais surtout sévère et justifié.

Voyons de plus prés les résultats obtenus  et changer une donne bien mal engagée …

Il y a urgence …

Continuer la lecture de « PISA, tous concernés ! »

Rolihlahla, Madiba, Mandela

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1918 – 2013

Il était le capitaine de son âme …

 

Invictivus

 

 » « Dans les ténèbres qui m’enserrent

Noires comme un puits où l’on se noie

Je rends grâce aux dieux, quels qu’ils soient

Pour mon âme invincible et fière.

Dans de cruelles circonstances

Je n’ai ni gémi ni pleuré

Meurtri par cette existence

Je suis debout, bien que blessé.

En ce lieu de colère et de pleurs

Se profile l’ombre de la Mort

Je ne sais ce que me réserve le sort

Mais je suis, et je resterai sans peur.

Aussi étroit soit le chemin

Nombreux, les châtiments infâmes

Je suis le maître de mon destin

Je suis le capitaine de mon âme. »

 

William Ernest Henley 

 

Nelson Mandela avait écrit cette poésie sur le mur de sa prison de Robben Island

 

 

De la ville durable au territoire durable …

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La revue Urbanisme a consacré un numéro spécial à l’étalement urbain et m’a demandé d’y participer voici un extrait de la tribune publiée …

Revue urbanisme

Hors série sur l’étalement urbain

 

«  Un Maire n’est pas l’élu d’une ville mais d’un territoire, ensemble complexe composé d’entités urbaines, agricoles et naturelles qui doivent dialoguer ensemble en bonne intelligence … / …


La consommation croissante d’espace naturel en Ile de France, notamment en Seine et Marne atteint des limites qui doivent interpeller les acteurs qui font la ville, tant la menace de voir se dégrader ce patrimoine naturel fragile est réelle. Chacun connaît la contribution des espaces ouverts à l’équilibre de l’écosystème, à la préservation de la biodiversité et des ressources naturelles mais il est essentiel également d’anticiper et de tenir compte des évolutions liées au réchauffement climatique et à la croissance démographique. La fonction de régulateur thermique joué par les trames vertes et bleues n’est pas à sous estimer et il faudra bien loger et nourrir une planète qui comptera  9 milliards d’habitants en 2050, ce qui impose de préserver une agriculture performante.

Face à cette réalité environnementale, il nous est apparu évident de prendre le contre pied du modèle culturel urbain dominant, celui de l’étalement urbain, basé sur le développement de la maison individuelle et de la ville  « longue distance », consommatrice (foncier, énergie, pierre, temps) et dévoreuse d’espaces … / …


Mais au delà du rationnel, du technique, il faut surtout parler d’humain, d’affect, de pathos, de désir. Trop peu d’acteurs se préoccupent de cette problématique, pourtant  centrale. Une feuille de route s’impose : rendre la ville désirable et travailler sur la qualité des espaces, du bâti, des services, prendre en compte les besoins des habitants … La question sociale est essentielle, car vivre en ville, c’est avant tout l’habiter.

Il est urgent de faire évoluer dans l’inconscient collectif les représentations liées à la ville, à l’épanouissement personnel, familial et collectif, en améliorant concrètement la qualité de vie dans la ville,  ses aménités, son intensité urbaine, et en plaçant l’humain et la nature au centre de la réflexion. La ville est un tissu vivant qui doit se régénérer, se reconstruire sur lui même et être en capacité de procurer de l’émotion et d’avoir une dimension évocative : qualité des espaces publics, des formes urbaines, intensité urbaine adaptée au territoire … Il est nécessaire de développer une ville plus intense, mais surtout, paradoxalement, plus humaine …« 


Texte intégral de la tribune…


 

 

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Un Maire n’est pas l’élu d’une ville, mais d’un territoire,

ensemble complexe composé d’entités urbaines, agricoles et naturelles qui doivent dialoguer ensemble en bonne intelligence …

Ce constat a guidé le projet de ville mené sur Trilport, 5000 habitants, située en grande couronne francilienne. Dotée d’une gare SNCF, la commune doit répondre aux obligations de développement urbain et de mixité sociale de la loi SRU, comment préserver dans le même temps un patrimoine naturel et agricole remarquable représentant 80% de son territoire ?. 

Le diagnostic territorial (2000/2002) mené dans le cadre des politiques contractuelles  nouées avec le département et la Région a permis de déterminer 3 priorités : développer dans la ville l’éco construction, l’accessibilité, et préserver la ressource eau.
Un des atouts d’un diagnostic mené sans tabou a été son coté pluridisciplinaire et la qualité de la concertation initiée grâce à la participation de partenaires actifs  : institutionnels, CAUE 77, acteurs du terrain. Elle a notamment aboutit au 1er Contrat Régional d’Ile de France a suivre une démarche H.Q.E sur l’ensemble des équipements réalisés (Centre de loisirs, Ecole et Gymnase).

L’engagement de la ville dans le développement durable et la concertation initiée s’est confirmé avec le lancement d’un Agenda 21 mené en synergie avec la réflexion autour du Plan Local d’Urbanisme (2004 /2007). Clé de voute entre ces deux démarches l’élaboration d’un Projet d’Aménagement et de Développement Durable réellement stratégique. A l’aune de cette analyse croisée, l’intérêt de préserver l’intégrité de l’exceptionnel patrimoine naturel et agricole de Trilport s’est imposé, la problématique de l’étalement urbain apparaissant comme un enjeu majeur du développement du territoire. 

La consommation croissante d’espace naturel en Ile de France, notamment en Seine et Marne atteint des limites qui doivent interpeller les acteurs qui font la ville, tant la menace de voir se dégrader ce patrimoine naturel fragile est réelle.
Chacun connaît la contribution des espaces ouverts à l’équilibre de l’écosystème, à la préservation de la biodiversité et des ressources naturelles mais il est essentiel également d’anticiper et de tenir compte des évolutions liées au réchauffement climatique et à la croissance démographique. La fonction de régulateur thermique joué par les trames vertes et bleues n’est pas à sous estimer et il faudra bien loger et nourrir une planète qui comptera  9 milliards d’habitants en 2050, ce qui impose de préserver une agriculture performante.

Face à cette réalité environnementale, il nous est apparu évident de prendre le contre pied du modèle culturel urbain dominant, celui de l’étalement urbain, basé sur le développement de la maison individuelle et de la ville  « longue distance », consommatrice (foncier, énergie, pierre, temps) et dévoreuse d’espaces.

Dans ce cadre, nous nous sommes intéressés aux perspectives de la ville durable. Une demande de riverains lors de la concertation du PLU, nous a donné l’opportunité de lancer une réflexion urbaine (2006/2008) à partir d’un secteur de ville à l’abandon, composé de délaissés agricoles et industriels, situé à proximité directe de la gare SNCF, situation qui nous a amené naturellement à privilégier la piste d’un éco quartier (2008).

Deux axes de travail essentiels se sont imposés : élaborer un projet social moteur basé sur les besoins réels du territoire (actuels et en devenir), rétablir un vrai parcours résidentiel privilégiant la mixité qu’elle soit sociale ou multi générationnelle. Une évidence pour nous, fonder le projet sur  une expertise plurielle en tenant compte des contraintes et potentialités locales (filières de matériaux bio sourcés).
Dans cette optique nous avons initié un Comité de Pilotage d’une quarantaine d’acteurs liés aux mondes du social, de l’économie, de la culture numérique, des mobilités et de l’aménagement et de citoyens impliqués dans l’Agenda 21.

A partir des premières esquisses du projet social et d’un périmètre situé en «cœur de ville», la commune a postulé à l’appel à projet des «Nouveaux Quartiers Urbains» lancé par la région Ile de France.
Trilport plus petite ville postulante, est devenue un des premiers lauréats (2009) de l’appel à projets, ce qui a apporté les moyens matériels et logistiques nécessaires pour approfondir et enrichir le projet d’éco quartier (2010/2012) initial et le diagnostic territorial, en engageant les études indispensables à une opération d’une telle envergure. Repérée par le Ministère de l’Environnement, notre ville a été également lauréate de l’appel à projet national, j’ai alors rejoint le Club national des Eco quartiers auquel j’ai participé activement.

Désirant choisir l’aménageur le plus adapté à l’originalité de l’éco quartier de l’Ancre de lune (nom donné à l’éco quartier), nous avons élaboré avec des partenaires clés (CAUE 77, CETE Ile de France, Bureau d’études) un référentiel durable spécifique qui nous a permis après un appel à projet de plus de 10 mois, de sélectionner comme aménageur parmi 4 les 4 postulants, l’AFTRP, qui porte désormais les destinées de l’ancre de lune (2013). Nous avons également afin d’assurer la meilleure transition possible lors de ce passage de relais et de pérenniser les engagements environnementaux et de concertation opté pour une démarche AEU avec l’ADEME Ile de France.


« Il faut surtout parler d’humain »

Pour qu’une ville soit durable, il est indispensable de privilégier une approche globale, concrète et transversale évitant les écueils du «green washing» et du «green tech». Limiter la performance énergétique aux seules consommations des bâtiments au prix d’innovations technologiques complexes est illusoire et réducteur, tant une ville est un tout  et que le défi énergétique aborde tous les champs du possible dont ceux liés aux mobilités et aux fonctions de la ville comme à ses relations sociales, grand pourvoyeur en GES.

Mais au delà du rationnel, du technique, il faut surtout parler d’humain, d’affect, de pathos, de désir. Trop peu d’acteurs se préoccupent de cette problématique, pourtant  centrale. Une feuille de route s’impose : rendre la ville désirable et travailler sur la qualité des espaces, du bâti, des services, prendre en compte les besoins des habitants … La question sociale est essentielle, car vivre en ville, c’est avant tout l’habiter.

Il est urgent de faire évoluer dans l’inconscient collectif les représentations liées à la ville, à l’épanouissement personnel, familial et collectif, en améliorant concrètement la qualité de vie dans la ville,  ses aménités, son intensité urbaine, et en plaçant l’humain et la nature au centre de la réflexion. La ville est un tissu vivant qui doit se régénérer, se reconstruire sur lui même et être en capacité de procurer de l’émotion et d’avoir une dimension évocative : qualité des espaces publics, des formes urbaines, intensité urbaine adaptée au territoire … Il est nécessaire de développer une ville plus intense, mais surtout, paradoxalement, plus humaine.

 

« Ce qui rassemble les gens dans un lieu, c’est le récit que l’on partage, le récit du territoire, du passé vers l’avenir. Il faut créer du commun, et non du collectif »

Jean Viard



« Sur quels leviers jouer ? »

 

  •  le foncier : limiter drastiquement dans les documents d’urbanisme l’étalement urbain, décourager toute spéculation, altération et fragmentation des espaces naturels et agricoles. Définir avec les opérateurs fonciers  (SAFER, AEV, EPFIF …)  initier des stratégies urbaines territoriales adaptées tenant compte des contextes locaux et donner aux opérateurs les moyens juridiques de protéger le territoire de la spéculation foncière (donation de complaisance …).  
  • Valoriser l’espace naturel et agricole : La France possède une des plus grandes forêt d’Europe, pourtant il n’existe plus d’industrie du bois. Développer cette filière ainsi que des filières courtes de matériaux bio sourcés notamment agricoles (construction, chauffage, bio masse …).
  • Maitriser les différentes temporalités : Il faut du temps pour réfléchir, se concerter, étudier en amont, piloter de manière transversale et collaborative en tenant compte d’échelles de temporalités différentes en anticipant (foncier) les évolutions urbaines en cours .
  • S’appuyer sur un vrai diagnostic territorial  de terrain partant de la réalité et des contraintes du territoire mais aussi des tendance sociétales et des signaux faibles L’aménagement c’est surtout du fonctionnement de la maintenance. Il est important d’être  agile pour s’adapter aux évolutions
  • Elaborer un nouvel urbanisme :  Autour des différents outils (SCOT, PLU, PLD, PLH …), définir une stratégie territoriale à moyen et long terme, anticiper les mutations, ne pas figer une ville qui doit se faire, se défaire et se refaire de manière quasi continue et se régénérer pour ne pas mourir. Il est important de rendre possible la reconstruction de la ville sur la ville.

 

Trilport lauréat 2008 du concours national Art Urbain, lauréat 2009 des appels à projets régional et national, lauréat 2011 de l’appel à projet national et de l’ADEME Ile de France sur l’AEU.

 Pour en savoir plus  www.lancredelune.fr

 

 

Européennes : 5 eme sur 13

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C’est officiel, les militants socialistes franciliens ont validé à plus de 77% la liste d’Ile de France aux européennes, sur laquelle je me retrouve en 5eme position. Si cette place n’apparaît pas comme éligible, le PS en Ile de France comptant aujourd’hui deux députés européens, elle constitue une belle marque de confiance que j’apprécie à sa juste valeur.

Chacun pressent que ces élections ne seront pas une partie de plaisir et risquent d’être pour le moins «délicates», le vent n’apparaissant guère porteur pour le PS actuellement.
Reconnaissons cependant qu’il ne l’a jamais était jusque là, il serait bon d’en faire un jour l’analyse. Si l’Europe constitue un enjeu majeur pour le développement de nos pays, tout le monde en convient, cet enjeu à priori n’est que théorique tant il apparaît éloignée des préoccupations et ambitions de nos politiques, toutes couleurs confondues !
Le prochain scrutin constitue néanmoins une belle tribune pour faire passer à nos concitoyens des messages qui ne soient pas que sublimaux, notamment sur une autre manière de faire l’Europe et surtout de partager ce grand dessein avec le plus grand nombre.

N’étant ni technocrate, ni spécialiste attitré de ces questions, ni apparatchik, aucun plan de carrière à trois bandes sur ce coup, mon quotidien est celui de mes concitoyens, leurs problèmes sont ceux que je dois surmonter dans ma vie de tous les jours et ma perception actuelle de l’enjeu européen est celle d’un petit élu local de base.
Je me sens, je suis, profondément européen, du fait de mon itinéraire personnel, de mes voyages et de rencontres humaines inoubliables, mais aussi et surtout de l’histoire, de la géographie et de la diversité culturelle de ce magnifique continent qui est le notre. Pourtant, force est de le constater,  la traduction politique actuelle de l’Europe, sa réalité concrète, l’absence actuelle d’un véritable projet européen de « la maison commune » fait que la situation actuelle ne m’emballe pas « outre mesure » comme le coté plus que désincarné de l’institution. Autant dire que je ne me retrouve absolument pas dans la politique de Barroso des Commissaires Européens actuels.

Alors que penser de cette position de 5eme, inattendue, sur la liste régionale aux européennes ?

 

 

 

Sans revenir sur la conjonction d’évènements qui m’a conduit à figurer sur cette liste, la physique quantique de la vie politique résulte quelquefois d’une curieuse alchimie, que penser d’une 5 eme place sur une telle liste ?

Tout d’abord rassurer ceux qui me voient déjà effectuer des navettes entre Bruxelles ou Strasbourg et qui pleureraient un éventuel exil,  ou ceux le souhaitant (d’autres élections se profilent peut être ?), la probabilité pour que cette 5 eme place soit éligible est infime, excepté un tsunami électoral du PS, qui serait une première ou un remake de l’excellent film « Noblesse Oblige » (les cinéphiles apprécieront), seulement je n’ai pas le talent d’Alec Guiness !

Je veux souligner cependant que cette position constitue une lourde responsabilité, je suis bien le seul Seine et Marnais sur 13 candidats ! Comme beaucoup, je pense que ce département méritait bien plus, tant il représente un axe de développement majeur de l’Ile de France dans les prochaines années, que nombre des enjeux qui feront que cette région d’avenir (qu’il serait réducteur de limiter au seul Grand Paris) réussisse son développement sur des bases plus durables, harmonieuses et respectueuses des hommes comme de la planète, dépendent en grande partie de notre département qui recèle d’un patrimoine naturel et agricole remarquable et de tant de femmes et d’hommes de talent.

Il s’agit, sans aucun doute, d’un signal émis en direction des territoires péri urbains du Nord et des franges franciliennes, que je représente et dont je suis un élu. J’ai une conviction forte, l’Europe que nous appelons de nos vœux et que nous devons porter, doit s’adresser à tous nos concitoyens, sans exclusive, c’est bien de cela qu’il s’agit ! Elle ne doit plus être cette usine à gaz, froide, impersonnelle et lointaine, conçue par des techno pour d’autres technos.
Il est impératif, pour sa survie même, qu’elle ne plane plus à des années lumière des préoccupations quotidiennes du citoyen lambda et qu’elle arrête d’être perçue comme la cause d’une série de contraintes successives (les fameuses normes européennes !) ou une fatalité malheureuse …
Il est grand temps qu’elle redevienne une perspective positive et passionnante nous projetant vers un monde meilleur, et plaçant au cœur de son projet, le citoyen, la planète et les territoires … J’insiste, tous les territoires, y compris ceux  ruraux ou péri urbains qui demeurent plus que jamais des lieux de vie et d’épanouissement en plein renouvellement démographique et ne sont pas des terres de relégation qu’il convient d’abandonner pour soulager des déficits publics ! Non au « bloodshift territorial ».
Une des richesses de la Seine et Marne est cette diversité (villes nouvelles, villes moyennes, petites villes, villages et hameaux) qui nous permet mieux que d’autres sans doute de comprendre la nécessité absolue d’être solidaire et complémentaire, mais aussi innovant dans les politiques publiques à initier et mettre en place.

Dans ce choix, je vois également une reconnaissance de l’obscur et inlassable travail de terrain réalisé chaque jour, dans des conditions de plus en plus difficiles, par les Maires, notamment Seine et Marnais, souvent sur des terres de conquête délicates et fragiles (rendez vous dans quelques mois !) pour les partis de gauche.
Comme nombre d’élus locaux je suis en première ligne pour agir et tenter d’apporter des réponses adaptées à nos concitoyens. Pour beaucoup d’entre nous, « invisibles », vivant dans nos villes et ne disposons pas de chargé de mission ou d’attaché de presse, notre univers est le monde du réel, du concret, nous sommes en phase directe avec, et aujourd’hui nos sociétés ont plus qu jamais besoin des digues que nous entretenons ou batissons pour contenir une détresse sociale qui monte !

Pour éviter le vote des extrêmes, très tendance aujourd’hui pour trop de nos concitoyens, nous devons à la fois apporter des réponses concrètes aux problèmes quotidiens (travail, mobilités, logement, pouvoir d’achat) et indiquer un cap à suivre qui soit partagé, et qui pour ce faire, à grand besoin de lisibilité.
C’est un des enjeux de la prochaine campagne, aux têtes de listes, aux politiques nationaux, aux candidats également, de quelque bord qu’ils soient, d’être à la hauteur de ce challenge et d’apporter des solutions applicables qui soulagent le quotidien plutôt que de dénoncer les problèmes à résoudre.
C’est désormais l’enjeu de chaque élection, tant le vote populiste se développe, véritable marqueur d’une société qui doute et souffre au plus profond d’elle même.

Nous avons un travail énorme à accomplir, notamment au PS, une véritable révolution copernicienne à mener, afin de nous rapprocher, notamment sur les questions européennes, d’une simplicité qui n’est actuellement pas de mise, alors qu’elle n’est en fait que la marque du respect et de la proximité que l’on doit à chaque citoyen.
Faire simple, pas simpliste, être proche pas sachant, s’engager pas se défausser, mais surtout indiquer le cap à suivre, ses avantages et les difficultés d’une traversée quelquefois chaotique selon les aléas météorologiques …

J’apprécie assez les métaphores marines car elles illustrent la difficulté d’un pilotage qui n’est que la gestion d’une multitude de contraintes, de toutes contraintes, qu’elles proviennent des éléments, de la météo, de lois physiques (ne pas prendre l’eau plus que possible sinon la ligne de flottaison devient un vrai problème), mais aussi de la cohésion d’un équipage …

Si au travers de ma candidature, le 77 ne pouvait apporter simplement que fraicheur, simplicité et proximité, il donnerait un peu de la valeur ajoutée qui le caractérise et bien des regrets à ceux qui ne lui on accorder qu’une place sur 13 …