Merci pour tout Christine

Christine Revault d’Allonnes, députée européenne dans l’hémicycle

« Si tout est construit sur du sable, nous devons le faire comme si le sable était de la pierre » Jorge Luis Borges

J’assume mes amitiés, mieux je les revendique, aussi permettez ces quelques lignes pour saluer l’action, la qualité du travail, l’énergie, la passion d’une député européenne hors du commun, qui malheusement d’ici quelques jours ne le sera plus, à son corps défendant.
En politique, il y a des liens plus ou moins éphèmères et souvent superficiels qui se nouent, se dénouent, se rompent parfois au fil du temps, des aléas, au gré des humeurs ou des coups de vent, il y a également des complicités et de vraies amitiés qui se tissent, basées sur le respect mutuel, les valeurs partagées, des divergences également lorsqu’elles sont assumées, un projet commun à construire, c’est tout cela qui me lie à Christine Revault d’Allonnes.
Quelle est ma légitimité pour écrire un tel billet ? J’ai été durant cinq années Député Europeen suppléant, puisqu’élu en 4 eme position juste derrière Christine. Je connais donc un peu le sujet, m’étant préparé au cas où et ayant fait divers passages tant à Strasbourg qu’à Bruxelles … Je n’oublie pas non plus le lien invisible mais vivace qui relie toutes les énergies positives qui ont contribué à mener en Ile de France cette campagne européenne de 2014, inoubliable et enthousiasmante, qui demeure pour chacun d’entre nous une magnifique aventure collective, humaine et militante.
Aussi, comme tant d’autres, j’ai un profond sentiment d’injustice aujourd’hui à la voir écarter de cette responsabilité par des jeux « d’appareils » d’un autre temps et des calculs d’arrière boutique « court termistes » qui ont fait et font tant de mal au combat politique. Il y a en politique des alliances de circonstances sans lendemain qui affaiblissent plus qu’elles ne renforcent …

Il faut mesurer le travail mené, cinq années durant, pour faire entendre, non seulement la voix de la France à Bruxelles, la où elle porte si peu d’habitude, mais aussi à agir sans cesse pour faire avancer une Europe plus sociale, solidaire, durable et respectueuse de la place de la femme dans notre société. Députée assidue, Christine a été en charge de dossiers aussi sensibles et complexes que ceux de la taxation des poids-lourds, du droit à l’avortement, l’enquête sur le diesel gate, l’accueil des réfugiés, le paquet ferroviaire …
Faut il préciser qu’elle était, ironie du sort, en responsabilité du chantier Europe pour le PS ! A ce titre du programme sur lequel s’appuiera notamment la liste soutenue par sa formation politique !

C’est ce qu’elle exprime si bien dans une vidéo de 2 minutes.

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Déserts médicaux, réalité d’aujourd’hui ou de demain ?

The Sahara desert is the world’s largest hot desert.  Credit: Shutterstock

L’Association des Petites Villes de France, « Villes de France » (fédérant les villes dites « moyennes » jusqu’à 100 000 habitants) et la Mutuelle Nationale Territoriale, ont organisé un colloque consacré à la désertification médicale réunissant élus locaux, professionnels de santé, représentants de l’ARS et de mutuelles, Ministère de la Santé et la Fédération Hospitalière Française via son président, Frédéric Valletoux. Les échanges ont permis d’aborder beaucoup de sujets, tant sur la médecine de ville, que la situation des services d’urgence ou encore bien évidemment celle de l’hôpital.

L’accès aux soins constitue désormais une problématique majeure, de plus en plus anxiogène pour nos concitoyens, tant elle se transforme trop souvent en parcours du combattant du fait de la pénurie de professionnels de santé, conséquence, le nombre d’habitants sans médecin référent est en augmentation constante y compris dans les grandes villes. La fracture médicale rejoint les autres fractures du pays, qu’elles soient numériques ou sociales, qui contribuent d’autant à renforcer les inégalités entre les différents territoires de la République.
L’accès au soin est un des piliers, non seulement de l’aménagement du territoire mais également du pacte républicain. Si les élus actent certaines avancées dans le projet de loi relatif à « l’organisation et à la transformation du système de santé » (création des projets territoriaux de santé, suppression du numerus clausus, recours aux médecins adjoints …), la gravité de la situation exige des mesures d’une toute autre nature, l’urgence doit ici se conjuguer au présent. Aussi les élus regrettent l’absence de mesures de régulation, qui sans être coercitives permettraient d’agir contre les écarts de densité médicale entre territoires . Un débat direct s’est engagé avec les professionnels présents, notamment des internes, très opposés à l’idée même de régulation.
D’autres sujets ont été abordé : quid de la cartographie des hôpitaux de proximité, quels professionnels y travaillent, sur quel mode ? Comment établir des schémas territoriaux permettant d’éviter la concurrence entre maisons médicales quelquefois même de villes voisines se « piquant » des professionnels ?
Des pistes ont été esquissées : mutualisation et développement du travail par équipes pluridisciplinaire, hybridation des solutions mises en place en fonction du contexte local (médecins salariés ou libéraux), diminution de la charge de travail des médecins, certaines missions non « spécialisés » pouvant être effectuées par d’autres professionnels (infirmières en pratique avancée, pharmaciens …) afin de développer les complémentarités dans la chaîne de soins et d’utiliser au mieux les compétences de chacun ….

Quelles propositions émanent des associations d’élus ?

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Habitat #1 : « Aide toi, le ciel t’aidera »

L’Ile de France coté périurbain, lier les territoires et les hommes devient une urgence absolue

Nos villes se développent et Trilport n’échappe pas à cette tendance de fond. Dans le même temps nos concitoyens constatent au quotidien une dégradation continue de leurs conditions de transport, ce qui les amène à s’interroger sur le coté paradoxal d’une telle situation.
L’objet de ce billet, premier d’une série dédiée aux problématiques liées à l’habitat et à l’aménagement urbain est de répondre à ces interrogations légitimes.

De multiples raisons sont à l’origine de ce mouvement de fond démographique qui redessine le pays : le prix du foncier des centres villes des métropoles, l’envie de fuir un mode de vie trop urbain, mais également les conséquences de la loi Solidarité Renouvellement Urbain (ou SRU) votée en 2000 dont les deux principaux objectifs sont la lutte contre la ghettoïsation de certains quartiers et la diffusion de la mixité sociale dans tous les territoires.
Les violences urbaines de 2005, véritable électro choc, ont amèné les gouvernements successifs à durcir ses modalités d’application, notamment pour les villes concernées par le seuil minimum de logements sociaux exigé (20 puis 25% d’ici 2025).
Tenus pour responsables par l’Etat, les Maires, boucs émissaires bien pratiques, et toujours en première ligne se sont mis progressivement en ordre de marche afin de rattraper en quelques années plus de 40 ans d’inaction du pays en matière d’aménagement urbain. Ils ont du se familiariser avec le maquis réglementaire et administratif complexe et techno qui encadre le logement social, des procédures qui ne le sont pas moins, apprenant peu à peu à repèrer écueils, freins, et contraintes d’un exercice nouveau qu’il découvrait.
Placés sous la pression attentive et constant des services de l’Etat, les élus doivent compter avec deux dispositifs « incitatifs » et contraignants : une « pénalité » financière par logement social manquant et un objectif de construction à respecter tous les 3 ans. Dans le cas ou une ville n’atteint pas l’objectif fixé, elle est déclarée « sous carence », avec trois conséquences directes à la clé : le Droit de Préemption Urbain est transféré au Préfet, enfin le choix, la nature des opérations et celui des bailleurs dépend directement du Préfet.
En décodé, cela signifie que c’est le Préfet qui décide où et comment construire, choisit le bailleur et attribue les logements du contingent communal aux publics prioritaires du département ! Au final, les logements exigés seront tout de même réalisés, au plus vite, sans concertation ou projet urbain qualitatif ! Je laisse chacun juge de ce qu’il convient de faire …

Ce contexte m’a amené à adopter et faire mienne une « mantra » chère à Jean de La Fontaine illustre fabuliste s’il en est, « Aide toi, le ciel t’aidera ».

Comment s’aider soi même ?

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CDG Express, merci de ne pas oublier les usagers du quotidien, y compris ceux de la ligne P

Des usagers, gare de l’Est, à Paris. Christian Hartmann / Reuters

Le Conseil Municipal de Trilport a voté une motion relative au CDG Express (voir plus loin), tant ce projet de liaison concerne directement les territoires desservis par la ligne P ! Rappelons simplement que cette liaison reliera la plate forme aéroportuaire de Roissy à une Gare de l’Est, déjà bien surchargée !
Si nous ne sommes pas, à priori, contre son principe, encore faut il qu’elle ne perturbe pas la priorité donnée aux usagers du quotidien, qui ne doit pas qu’un slogan sans lendemain, mais bien une réalité concrète. De quels usagers parle t’on ? De ceux des lignes K, E et P du transilien, sans oublier les 900 000 voyageurs / jour du RER B, soi bien plus d’un million de personnes, excusez du peu !

Il est scandaleux et inconcevable que les territoires desservis par la gare de l’Est, que ce soient ceux de la ligne P, pourtant déjà bien sinistrée, des TER des Hauts de France ou du Grand Est aient été écartés de la « concertation » déclenchée en catastrophe par le Préfet de Région à la demande d’Elisabeth Borne, Ministre des Transports.
Dans son « rapport » de 11 pages, le Préfet Cadot n’évoque pas une seule fois l’impact pour les usagers actuels et futurs de nos lignes (plus de 120 000 usagers jours pour la seule ligne P), des conséquences sur un éventuel développement d’offre pour nos territoires du choix de la gare de l’Est !

Soulignons que cette concertation de la dernière minute fait suite à des critiques plus formelles sur l’absence d’études d’impact actualisées. Des remarques exprimées à la fois par le député Philippe Duron, dans le rapport du 20 septembre 2016 rédigé au nom de la « Commission Durable et de l’Aménagement du Territoire » de l’Assemblée Nationale, ou de l’Autorité environnementale, qui dans son avis du 6 avril 2016, qui considère que « l’étude d’impact est, du fait du choix du maître d’ouvrage, identique à celle présentée initialement à l’enquête publique conduite en 2007, qui ne décrit pas complètement le projet (…), et n’a pas été actualisée, ni pour tenir compte des modifications de l’environnement du projet, ni pour tenir compte des évolutions réglementaires ». A croire que rien n’est changé en Ile de France, depuis 2007 !

Dans son rapport final, le représentant de l’État laisse cependant poindre quelques motifs de préoccupation « légitimes » : notamment au sujet des « plans de transports de substitution » pour les « coupures longues » nécessaires lors des nombreux travaux prévus dans le secteur. Pour faire simple et plus direct, il s’agit ici des liaisons bus devant remplacer les trains alors que toutes les routes de ce secteur de la région parisienne sont archi-saturées aux heures de pointe ! Bonjour la galère !
Le Préfet de Région souligne notamment l’absence de « stratégie à ce sujet » de la part de SNCF Réseau sur la période 2021-2024. « Au-delà de 2019 et 2020, le maintien de conditions de transports du quotidien non dégradé en phase de travaux, notamment pour les RER B et D, n’est pas à ce stade garanti ». Comment s’étonner de l’inquiétude des élus et représentants des voyageurs du RER B si bien exprimée dans ce petit montage vidéo réalisé par la mairie de Mitry Mory

Pourquoi une telle motion et quel rapport avec la ligne P et Trilport ?

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Ligne P, une avancée majeure, enfin, mais …

Visite de Valérie Pécresse sur la ligne P, gare de Lizy sur Ourcq (photo La Marne)

Eu égard à l’état catastrophique de la ligne P, c’est peu de dire que la visite de Valérie Pécresse était attendue des élus et collectifs d’usagers. La Présidente de Région ne pouvait effectivement venir sans annonce concrète d’amélioration, vu l’accumulation de problèmes rencontrés par cette ligne sinistrée et l’absence totale de perspective pour ses usagers, nous l’attendions de pied ferme.
Si Valérie Pécresse ne peut être tenue responsable de la situation actuelle, il devient plus qu’urgent de changer de braquet (cf note du blog), de définir de nouvelles perspectives et plus que tout de changer de paradigme ; une ligne ferrée transportant plus de 110 000 usagers jour ne peut plus être traitée comme une petite ligne, tant elle a tout d’une grande comme l’a rappelé la Présidente de Région, y compris si la SNCF ne s’en était pas rendu compte jusqu’à présent.
Valérie Pécresse, accompagnée d’Alain Krakovitch Directeur Général Transilien de SNCF Mobilités Quotidiennes, a fait quelques annonces, dont une majeure. Cependant pas de langue de bois, les usagers ne verront pas leurs conditions de transport quotidiennes s’améliorer avant de nombreux mois, voir quelques années ; mais ceux de La Ferté Milon, de loin l’axe francilien le plus sinistré, disposent enfin d’une vraie perspective avec l’annonce de l’inscription de l’électrification de La Ferté Milon au prochain Contrat de Plan Etat / Région( 2020).
Celle ci constitue une vraie victoire pour les élus et collectifs d’usagers, tant elle n’était pas gagnée d’avance. Je suis satisfait d’y avoir contribué, tant c’était mon objectif. Cela fait bien une dizaine d’années, que j’essaie de convaincre les uns et les autres, du bien fondé d’une telle mesure. Beaucoup il ya seulement quelques mois, pensait une telle annonce impossible ! A priori, les arguments développés, y compris s’il ont infusé très lentement, ont peu à peu porté leurs fruits.
Electrifier Trilport / La Ferté Milon aura effectivement plusieurs conséquences positives : amélioration des conditions de transports des usagers, garantie durable d’une meilleure desserte des gares de Trilport et Meaux lors des heures de pointe, diminution du nombre de voitures stationnant à Trilport du fait des problèmes récurrents de cet axe, fluidité accrue de l’exploitation de la ligne P la gare de Meaux devenant traversante (c’est aujourd’hui un terminus), homogénéisation du matériel roulant avec pour conséquence directe l’amélioration de la maintenance …
Cette décision est également une mesure d’équité territoriale et de dignité due aux usagers. Je regrette pour ma part que nous n’ayons guère eu le soutien de la SNCF et SNCF réseau sur cette question de l’électrification.

Ne nous méprenons pas, la portée de l’annonce de Valérie Pécresse est réelle, pour en avoir discuté avec elle même et ses proches, cette décision a été pesée jusqu’au dernier moment avant d’être officiellement annoncée. Cependant les usagers devront patienter de nombreux mois avant de voir concrètement leurs conditions de transports s’améliorer.

Que penser des différentes annonces de vendredi dernier ? Quelles perspectives actuelles et futures pour les axes de La Ferté Milon et de Chateau Thierry ?
Pourquoi faut il que la mobilisation des collectifs d’usagers, certainement désabusés et décus du manque de réponse immédiate concrète, se poursuivent absolument ?

Autant de questions auxquelles je vais tenter d’apporter des réponses, partielles et subjectives très certainement, puisque ce sont les miennes …

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Grand Débat : merci de n’oublier ni le terrain, ni le quotidien et le concret

Les animateurs des collectifs d’usagers de la ligne P animent la réunion publique

Ce billet n’a pas la prétention de se prononcer sur le bien-fondé ou non du « Grand Débat » initié par Emmanuel Macron. S’il apparait pertinent d’échanger, entre citoyens, au-delà des seuls ronds-points ou de la bulle filtrante et pour le moins réductrice des réseaux sociaux, encore faut-il que ce dialogue débouche effectivement sur du concret. L’essentiel réside bien dans les mesures qui suivront ou non cette séquence de dialogue citoyen inédite.

Le mouvement des « gilets jaunes » a révèlé le profond ras le bol d’habitants qui ont le sentiment légitime de vivre dans des territoires déclassés, avec pour seule perspective la certitude de lendemains tristement identiques au moment présent.
Le malaise est général, partagé par beaucoup d’entre nous , et ne date pas de l’élection d’Emmanuel Macron, d’autant qu’il a en constitué sans doute même un des principaux terreaux. Des interrogations de fond qui ne sont pas simplement hexagonales, ce qui explique l’intérêt que cette séquence suscite à l’étranger, nous y reviendrons.

Voilà pour le constat, revenons au terrain, comment contribuer localement à cette grande introspection collective ? Je suis de ceux qui pensent que ce mouvement social inédit peut se transformer en véritable opportunité ; encore faut-il que les réponses soient à la hauteur des enjeux.
A Trilport, nous avons d’abord fait « classique » : mise en place d’un cahier de doléances, qui se remplit peu à peu, et après le 15 janvier, d’une urne recueillant les contributions des citoyens aux thématiques proposées par le Président de la République.
Il nous est apparu dommageable de ne pas donner la parole à nos concitoyens pour qu’ils puissent débattre de problématiques qui empoisonnent leur vie au quotidien, et devenir forces de propositions, afin de promouvoir enfin dans notre pays une démarche de type « bottom up ».

L’objectif est de revenir au cœur des questions qu’ont soulevé notamment les gilets jaunes, dont celles portant sur les mobilités dans les territoires ruraux et péri urbains. Cette question des mobilités est l’étincelle qui a déclenché ce mouvement, ce qu’a rappelé le journal Ville, Rail et Transport dans le reportage qu’il a consacré au débat organisé à Trilport.
Il nous est apparu légitime de proposer aux collectifs d’usagers de la ligne P, très actifs au quotidien, de prendre en charge l’animation et la restitution de la réunion, avec notamment pour axes principaux : l’absence d’alternative à la voiture individuelle, les conditions de transport indignes et inacceptables de la ligne P du Transilien.
Nous avons eu la surprise d’accueuillir pour l’occasion une équipe de la télévision publique belge flamande (NWSvrt) venu réaliser un reportage sur le Grand débat.  

Avant d’aborder les différentes solutions évoquées, je veux souligner l’activité inlassable des collectifs d’usagers qui au quotidien animent les réseaux sociaux permettant ainsi aux voyageurs d’être informés en temps réel, du moindre aléa d’une ligne qui malheureusement n’en manquent pas, et le font bien mieux que les services de la SNCF, un comble !
Cette question des mobilités apparait emblématique, tant elle aborde de plein fouet, notamment en Ile de France, les contradictions éventuelles de l’action gouvernementale entre la priorité réelle ou non, donnée aux « mobilités du quotidien » vis à vis de projets tel le CDG Express.

Les prochaines semaines seront effectivement cruciales …

Revenons plus précisement sur la réunion qui aura permis aux usagers de faire des propositions concrètes   du moins pour ce qui concerne la ligne P du transilien.

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