Deux cent ans après …

grognards4.jpgCe samedi, les grognards de l’empereur étaient de retour à Trilport : prise d’arme devant la Mairie (Place Albert Camus), défilé au son des fifres et tambours dans les rues de la ville. Ils y ont effectué une étape bienvenue avant de grimper jusqu’à Montceaux les Meaux et de redescendre ensuite, dans le même après midi, au village de Saint Jean Les deux Jumeaux.
Soulignons l’exigence et le soin apportée par les participants de cette reconstitution grandeur nature, que ce soit dans les costumes, l’exécution toute militaire des défilés, les attitudes, jusqu’aux chants accompagnant leur marche …  Ils nous ont offert un saut dans le temps pour le moins déroutant.
Ayons une pensée émue pour tous les fantassins qui, arborant de splendides bottes de sept lieux, risquent fort de se voir gratifier d’ici demain de magnifiques ampoules illuminées aux pieds.

Cette initiative originale, a été initié pour commémorer un épisode peu connu de la geste napoléonienne, celui de la bataille de la Marne de mars 1814, qui a été l’un des derniers combats de l’empereur. Cette idée invraisemblable, tout était à construire, François La Burthe, avocat passionné d’histoire Napoléonienne a su la faire partager au travers de l’association qu’il a créé « les Grognards de la Marne ». Avec son bâton de pèlerin, véritable bâton de maréchal, il a convaincu les différentes villes et villages de participer à l’événement, d’y contribuer même, en prenant le plus grand soin de préserver son coté populaire, fédérant autour de ce projet des compétences multiples et variées, allant de l’universitaire reconnu, au cavalier émérite et à la cantinière anonyme.
Nous avons soutenu cette initiative hors norme dés l’origine, contribuant comme tant d’autres, à la magnifique réussite de ce week end. Merci à toutes les chevilles ouvrières locales qui ont oeuvré avec beaucoup de coeur et de passion, avec une dédicace tout particulière à Geneviéve Leguay.

Cette commémoration a généré localement toute une série d’animations : conférences, dont une passionnante à Trilport il y a quelques mois, marche entre Trilport et Saint-Jean, bivouac à Montceaux-lès-Meaux, marché paysan, bal des officiers, expositions de peinture, pièces de théâtre et in fine une reconstitution grandeur nature de la fameuse bataille. Une initiative bienvenue qui aura eu également le mérite de préserver 5 emplois d’insertion (réalisation des costumes historiques) grâce à  l’activité de l’association Germinal.

Si c’est 2013 qui a été choisie plutôt que 2014, c’est afin d’éviter toute collision avec deux évènements qui nous attendent dans les prochains mois : les élections municipales mais aussi et surtout les cérémonies de commémoration de la grande guerre, qui a durement marqué notre territoire.

Je remercie les Grognards de la Marne d’avoir choisi Trilport comme ville étape. C’est effectivement ici, sur cette terre de Brie, qu’avec l’énergie du désespoir, les gardes nationaux, armée du peuple s’il en est, ont affronté et résisté longuement aux forces de la 6eme coalition, avant de plier …

Il y a quasiment deux cent ans.

 

 

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La  Marne a depuis son origine bercée l’histoire de notre ville qui s’est développée à son contact. Tout d’abord grâce à l’aménagement d’un gué, puis d’un bac, et enfin de ponts reliant deux territoires voisins, hier opposés : les terres de Champagne et les terres de Brie.
C’est dire que Trilport a été durant des siècles un site hautement stratégique, du fait de son pont située directement sur la route d’Allemagne. La ville une des clés maitresses qui mènent a Paris a  vu passer durant les siècles, bien des armées étrangères en provenance de l’Est, qu’elles soient prussiennes ou allemandes.
Si la bataille  de la Marne reste associée à la Grande Guerre de 1914-1918, elle a été précédée, peu s’en souviennent, un siècle auparavant d’un épisode marquant les derniers jours du Premier Empire et qui ont constitué un véritable point de non retour pour Napoléon 1er, lors de la campagne de France qui s’est déroulée de janvier à avril 1814, elle a été capitale pour Napoléon Ier qui a tenté d’arrêter l’invasion du pays et de conserver son trône.

En février et mars 1814 des centaines de millier de soldats russes et prussiens font leur jonction à Saint-Jean-les-Deux-Jumeaux et Trilport avec l’objectif de franchir la Marne pour arriver jusqu’à Paris. Durant cette bataille, le Maréchal d’Empire MacDonald fait sauter le pont de Trilport dans la nuit du 9 au 10 février pour ralentir l’avance des assaillants, le pont de pierre étant remplacé par un pont de 8 bateaux. Malgré cette initiative, et contrairement aux terribles combats de la bataille de la Marne qui marqueront durablement et durement un siècle plus tard ce territoire, « les digues lâcheront », l’ennemi passera, franchira la Marne et atteindra Paris.

La poignée d’hommes, renforcée de la Garde Nationale locale composée des habitants des villes et villages locaux qui tente d’arrêter depuis le plateau de Saint Jean jusqu’à Trilport les troupes ennemies est de loin bien inférieure en nombre aux forces ennemies, diminuée vu les pertes humaines subies lors de la campagne de Russie et surtout trés inexpérimentée, principalement composé de jeunes conscrits, les fameux  « Marie-Louise ». Elle n’a pas malheureusement fait long feu et a du plié.

L’histoire retiendra que si Napoléon parvient à infliger plusieurs revers aux troupes ennemies, il sera submergé par les différentes armées de la 6eme coalition, dont certaines commandées par ses anciens généraux. L’entrée des troupes prussiennes et russes dans Paris, beaucoup ayant passé part Trilport marque sa défaire, il abdique le 6 avril 1814 à Fontainebleau avant de partir en exil.

L’expiation, par Victor Hugo

Lors de la célébration à Montceaux les Meaux, un des participants a déclamé un extrait de ces magnifiques vers. Moment magique, empli d’émotion, on entendait une mouche volé, à savourer sans modération tant la langue française est belle et a du sens lorsqu’elle est écrite ainsi …

Il neigeait. On était vaincu par sa conquête.

Pour la première fois l’aigle baissait la tête.

Sombres jours ! l’empereur revenait lentement,

Laissant derrière lui brûler Moscou fumant.

Il neigeait. L’âpre hiver fondait en avalanche.

Après la plaine blanche une autre plaine blanche.

On ne connaissait plus les chefs ni le drapeau.

Hier la grande armée, et maintenant troupeau.

On ne distinguait plus les ailes ni le centre.

Il neigeait. Les blessés s’abritaient dans le ventre

Des chevaux morts ; au seuil des bivouacs désolés

On voyait des clairons à leur poste gelés,

Restés debout, en selle et muets, blancs de givre,

Collant leur bouche en pierre aux trompettes de cuivre.

Boulets, mitraille, obus, mêlés aux flocons blancs,

Pleuvaient ; les grenadiers, surpris d’être tremblants,

Marchaient pensifs, la glace à leur moustache grise.

Il neigeait, il neigeait toujours ! La froide bise

Sifflait ; sur le verglas, dans des lieux inconnus,

On n’avait pas de pain et l’on allait pieds nus.

Ce n’étaient plus des cœurs vivants, des gens de guerre :

C’était un rêve errant dans la brume, un mystère,

Une procession d’ombres sous le ciel noir.

La solitude vaste, épouvantable à voir,

Partout apparaissait, muette vengeresse.

Le ciel faisait sans bruit avec la neige épaisse

Pour cette immense armée un immense linceul.

Et chacun se sentant mourir, on était seul.

 

– Sortira-t-on jamais de ce funeste empire ?

Deux ennemis! le czar, le nord. Le nord est pire.

On jetait les canons pour brûler les affûts.

Qui se couchait, mourait. Groupe morne et confus,

Ils fuyaient ; le désert dévorait le cortège.

On pouvait, à des plis qui soulevaient la neige,

Voir que des régiments s’étaient endormis là.

Ô chutes d’Annibal ! lendemains d’Attila !

Fuyards, blessés, mourants, caissons, brancards, civières,

On s’écrasait aux ponts pour passer les rivières,

On s’endormait dix mille, on se réveillait cent.

Ney, que suivait naguère une armée, à présent

S’évadait, disputant sa montre à trois cosaques.

Toutes les nuits, qui vive ! alerte, assauts ! attaques !

 

Ces fantômes prenaient leur fusil, et sur eux

Ils voyaient se ruer, effrayants, ténébreux,

Avec des cris pareils aux voix des vautours chauves,

D’horribles escadrons, tourbillons d’hommes fauves.

Toute une armée ainsi dans la nuit se perdait.

L’empereur était là, debout, qui regardait.

Il était comme un arbre en proie à la cognée.

Sur ce géant, grandeur jusqu’alors épargnée,

Le malheur, bûcheron sinistre, était monté ;

Et lui, chêne vivant, par la hache insulté,

Tressaillant sous le spectre aux lugubres revanches,

Il regardait tomber autour de lui ses branches.

Chefs, soldats, tous mouraient. Chacun avait son tour.

Tandis qu’environnant sa tente avec amour,

Voyant son ombre aller et venir sur la toile,

Ceux qui restaient, croyant toujours à son étoile,

Accusaient le destin de lèse-majesté,

Lui se sentit soudain dans l’âme épouvanté.

Stupéfait du désastre et ne sachant que croire,

L’empereur se tourna vers Dieu ; l’homme de gloire

Trembla ; Napoléon comprit qu’il expiait

Quelque chose peut-être, et, livide, inquiet,

Devant ses légions sur la neige semées :

« Est-ce le châtiment, dit-il. Dieu des armées ? »

Alors il s’entendit appeler par son nom

Et quelqu’un qui parlait dans l’ombre lui dit : Non.

 

 

Waterloo ! Waterloo ! Waterloo ! morne plaine !

Comme une onde qui bout dans une urne trop pleine,

Dans ton cirque de bois, de coteaux, de vallons,

La pâle mort mêlait les sombres bataillons.

D’un côté c’est l’Europe et de l’autre la France.

Choc sanglant ! des héros Dieu trompait l’espérance ;

Tu désertais, victoire, et le sort était las.

O Waterloo ! je pleure et je m’arrête, hélas !

Car ces derniers soldats de la dernière guerre

Furent grands ; ils avaient vaincu toute la terre,

Chassé vingt rois, passé les Alpes et le Rhin,

Et leur âme chantait dans les clairons d’airain !

 

Le soir tombait ; la lutte était ardente et noire.

Il avait l’offensive et presque la victoire ;

Il tenait Wellington acculé sur un bois.

Sa lunette à la main, il observait parfois

Le centre du combat, point obscur où tressaille

La mêlée, effroyable et vivante broussaille,

Et parfois l’horizon, sombre comme la mer.

Soudain, joyeux, il dit : Grouchy ! – C’était Blücher.

L’espoir changea de camp, le combat changea d’âme,

La mêlée en hurlant grandit comme une flamme.

La batterie anglaise écrasa nos carrés.

La plaine, où frissonnaient les drapeaux déchirés,

Ne fut plus, dans les cris des mourants qu’on égorge,

Qu’un gouffre flamboyant, rouge comme une forge ;

Gouffre où les régiments comme des pans de murs

Tombaient, où se couchaient comme des épis mûrs

Les hauts tambours-majors aux panaches énormes,

Où l’on entrevoyait des blessures difformes !

Carnage affreux! moment fatal ! L’homme inquiet

Sentit que la bataille entre ses mains pliait.

Derrière un mamelon la garde était massée.

La garde, espoir suprême et suprême pensée !

« Allons ! faites donner la garde ! » cria-t-il.

Et, lanciers, grenadiers aux guêtres de coutil,

Dragons que Rome eût pris pour des légionnaires,

Cuirassiers, canonniers qui traînaient des tonnerres,

Portant le noir colback ou le casque poli,

Tous, ceux de Friedland et ceux de Rivoli,

Comprenant qu’ils allaient mourir dans cette fête,

Saluèrent leur dieu, debout dans la tempête.

Leur bouche, d’un seul cri, dit : vive l’empereur !

Puis, à pas lents, musique en tête, sans fureur,

Tranquille, souriant à la mitraille anglaise,

La garde impériale entra dans la fournaise.

Hélas ! Napoléon, sur sa garde penché,

Regardait, et, sitôt qu’ils avaient débouché

Sous les sombres canons crachant des jets de soufre,

Voyait, l’un après l’autre, en cet horrible gouffre,

Fondre ces régiments de granit et d’acier

Comme fond une cire au souffle d’un brasier.

Ils allaient, l’arme au bras, front haut, graves, stoïques.

Pas un ne recula. Dormez, morts héroïques !

Le reste de l’armée hésitait sur leurs corps

Et regardait mourir la garde. – C’est alors

Qu’élevant tout à coup sa voix désespérée,

La Déroute, géante à la face effarée

Qui, pâle, épouvantant les plus fiers bataillons,

Changeant subitement les drapeaux en haillons,

A de certains moments, spectre fait de fumées,

Se lève grandissante au milieu des armées,

La Déroute apparut au soldat qui s’émeut,

Et, se tordant les bras, cria : Sauve qui peut !

Sauve qui peut ! – affront ! horreur ! – toutes les bouches

Criaient ; à travers champs, fous, éperdus, farouches,

Comme si quelque souffle avait passé sur eux.

Parmi les lourds caissons et les fourgons poudreux,

Roulant dans les fossés, se cachant dans les seigles,

Jetant shakos, manteaux, fusils, jetant les aigles,

Sous les sabres prussiens, ces vétérans, ô deuil !

Tremblaient, hurlaient, pleuraient, couraient ! – En un clin d’œil,

Comme s’envole au vent une paille enflammée,

S’évanouit ce bruit qui fut la grande armée,

Et cette plaine, hélas, où l’on rêve aujourd’hui,

Vit fuir ceux devant qui l’univers avait fui !

Quarante ans sont passés, et ce coin de la terre,

Waterloo, ce plateau funèbre et solitaire,

Ce champ sinistre où Dieu mêla tant de néants,

Tremble encor d’avoir vu la fuite des géants !

 

Napoléon les vit s’écouler comme un fleuve ;

Hommes, chevaux, tambours, drapeaux ; – et dans l’épreuve

Sentant confusément revenir son remords,

Levant les mains au ciel, il dit: « Mes soldats morts,

Moi vaincu ! mon empire est brisé comme verre.

Est-ce le châtiment cette fois, Dieu sévère ? »

Alors parmi les cris, les rumeurs, le canon,

Il entendit la voix qui lui répondait : Non !

 

Victor Hugo

Les Châtiments – Livre cinquième – L’autorité est sacrée

 

 

Une place Albert Camus à Trilport

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Nous avons tenu à honorer pour le centenaire de sa naissance, l’une des plus grandes figures de la littérature et de la philosophie française du XXe siècle, qui a inspiré tant d’entre nous. Philosophe, journaliste, homme de lettres, de théâtre, et surtout homme de cœur et de passion, Albert Camus, aurait effectivement soufflé ses 100 bougies, le 7 novembre 2013.

A cette occasion, la Place de la Mairie a été baptisé Place Albert Camus.

 

Rappelons les paroles prémonitoires qu’il avaient prononcé dans son discours lors de la réception du Prix Nobel de littérature qu’il avait obtenu en 1957, et qui résonnent singulièrement aujourd’hui.

 

« Chaque génération sans doute, se croit vouée à refaire le monde.

La mienne sait pourtant qu’elle ne le refera pas. 

Mais sa tâche est peut-être plus grande.

Elle consiste à empêcher que le monde se défasse. »

 

Albert Camus
Discours de réception du Prix Nobel de littérature, prononcé à Oslo, le 10 décembre 1957

 

 

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Nicole Bricq, Ministre du Commerce Extérieur et Nicole Klein, Préfète de Seine et Marne

 

 

Trilport : Inauguration des travaux de la mairie

inauguration-mairie.jpgNous avons inauguré, en présence de Nicole Bricq, Ministre du Commerce Extérieur et de Nicole Klein, Préfète de Seine et Marne, les travaux de rénovation de la Maison commune et l’aménagement de sa place, baptisé pour l’occasion. Véritable évènement pour notre ville, les travaux inaugurés ce jour étant les plus importants qu’a connu la Maison Commune depuis sa réalisation.

Je veux souligner la grande disponibilité de Nicole Bricq, vu son agenda et les missions innombrables qui l’amènent au quatre coins de la planète … Elle revenait le matin même tout juste de Guyane et avait tenu à être parmi nous. C’est devant une belle assemblée composée d’élus municipaux et des villes voisines, de représentants des corps institutionnels et du monde associatif, des entreprises et artisans ayant travaillé sur ce chantier, que s’est déroulée cette manifestation conviviale.

Si nous avions prévu au départ de construire une nouvelle Mairie, et dans cette optique l’avions inclus dans les réalisations inscrites au Contrat Régional signé en 2006, la municipalité avait donné la priorité aux autres équipements lancés : centre de loisirs, école et gymnase. Au regard du résultat des appels d’offres et du montant de l’addition totale, il est apparu plus raisonnable de rénover les locaux existants de la Maison commune, d’autant que nous devions intervenir sur le bâtiment, le toit de la Mairie prenant l’eau lors des orages.

Présentation des aménagements inaugurés aujourd’hui …

 

 

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Commençons par un léger voyage dans le temps …

C’est en 1880 que le Conseil Municipal d’alors décide d’édifier un bâtiment réunissant groupe scolaire et Mairie. La volonté des élus, comme celle de l’état est de s’affranchir de l’enseignement catholique en rassemblant les écoles dans des locaux municipaux, et surtout républicains et laics. Nous étions en pleine période des hussards noirs de la république chers à Charles Peguy et « l’instruction publique » constituait un enjeu de société crucial, creuset de citoyenneté et de laïcité s’il en est. Question qui reste toujours d’actualité aujourd’hui.

Depuis la ville a bien grandit, l’école devenant trop petite pour accueillir les élèves de la commune. Ce qui a conduit les élus à construire dans les années 1980 les deux autres groupes scolaires de la ville (Jacques-Prévert et la  Charmoye).

Dans le même temps les compétences des communes se sont étoffées après les lois de décentralisation et les nouvelles missions assignées aux communes multipliées, exigeant compétences, personnel qualifié et locaux d’accueil et de travail accueillants, rationnels et accessibles.

 

Cette rénovation a été mené sur trois tranches :

Une Première intervention concernant le toit : Rénovation totale de la toiture, aménagement des combles, isolation BBC, Trilport a innové en étant la 1er collectivité du département à utiliser du chanvre produit en Seine et Marne. Bilan de ces travaux, qui ont bénéficié je le rappelle d’une subvention de l’Etat et d’une dotation parlementaire obtenue par la Sénatrice de Seine et Marne Nicole Bricq : une toiture refaite à neuf, un bâtiment isolé, plus de 150 mètres carrés de nouveaux bureaux et de salle de réunion. Excellent rapport qualité / prix s’il en est, de plus la mairie ne prend plus l’eau !

La seconde tranche inaugurée aujourd’hui est relative à la rénovation totale du rez de chaussée afin de rendre les services plus accessibles : accueil, aménagement du service jeunesse et de la salle des mariages. Ces aménagements constituent une réponse concrète aux attentes et aux demandes des habitants recueillies lors de l’enquête et des questionnaires diffusés en 2011.C’est une nouvelle conception de l’accueil qui est proposée, les services municipaux doivent être le plus possible, en capacité, dans un cadre agréable et convival, d’apporter des réponses efficientes aux habitants, et d’être également réactifs grâce au développement des téléservices, du télé paiement via le site internet de la commune.

La Troisième, inaugurée également ce jour, correspond à l’aménagement du parvis, transformé en petite place. Il répond à plusieurs objectifs : créer un espace forum et piétonnier favorisant les échanges entre habitants, permettre l’organisation d’animation en Centre Ville, aménager un parking sécurisé dont certaines places seront proposées aux commerçants et développer une offre de stationnement vélos au Centre ville, à proximité des commerces.

 

inauguration-mairie2.jpgLes aménagements successifs initiés ont été l’occasion de mener une véritable introspection dans l’histoire de la commune et de son patrimoine …
Avec le coté obscur de la force, qu’il faut rappeler, des tonnes d’archives à soulever, dépoussiérer, trier et déplacer qui nous ont permis également de faire de belles découvertes …

Il faut remercier les entreprises et artisans locaux qui ont participé à ces chantiers, en y apportant compétence, esprit d’initiative, touche de créativité … Ils ont un vrai savoir faire, que nous nous devons de soutenir.

C’est dire l’importance de l’action des collectivités lorsqu’elles investissent, notamment dans des périodes «compliquées »
Il est  vital que nos communes gardent capacité d’action et marges de manœuvre pour contribuer à préserver dans nos territoires, l’économique et le lien social.

Il faut souligner également l’implication active de tous les services. Cette rénovation a été partagée, et portée par les agents municipaux qui dans le même temps ont fait également évoluer leur savoir faire et leur pratique professionnelle  …

Une belle émulation générale et un retour à des racines républicaines rafraichissant …

A Jeannot

a-jeannot.jpgLa vie d’un élu est ainsi faite, qu’il croise chaque jour beaucoup de personnes sur sa route. Cependant, lorsqu’il a grandit dans sa ville, certaines de ces rencontres humaines font également partie de ses souvenirs intimes et prennent alors plus d’importance, car liés à son enfance.
C’est le tamis de la vie, aussi lorsque ces personnes nous quittent, souvent avec élégance, sur la pointe des pieds, c’est un peu notre histoire qui se fait la malle …

Jeannot, à l’image de tant d’autres visages, a été un de ses acteurs, qui de par leur passion pour cette ville, leur énergie contagieuse, leur sens du dévouement et de la relation humaine ont tant apporté à notre commune, et fait que vivre ici, est une aventure singulière par bien des aspects.

Il était construit de bois brut, quelquefois même, un peu abrupt, ce qui donnait lieu à des discussions animées mais toujours respectueuses et passionnées.
Mais plus que tout, ce bénévole, Président associatif actif,  était attaché viscéralement à la fête populaire, dans tout ce qu’à de remarquable et noble ce si beau mot …

 

 

Comment ne pas évoquer toutes ces générations d’enfants, d’hier ou d’avant hier, qui avec tant de plaisir et de joie ont défilé au son des fanfares dans les rues de la ville, que ce soit sur des chars fleuris un dimanche après midi ou à la lumière des lampions un samedi soir, avant ensuite de s’éclater à la fête foraine ?
Bonheurs simples, certainement quelque peu désuets pour certains, mais constitutifs de valeurs communes et de moments heureux partagés …
Le plus drôle de l’affaire, est qu’ils le font de nouveau aujourd’hui, certes avec quelques années de plus, en tant que parents ou papy et mamy, en se remémorant souvenirs et émotions d’antan avant de les  évoquer à leurs enfants et petits enfants.
Comment ne pas évoquer également les éclats des feux d’artifice du bord de Marne, signal intangible marquant l’arrivée de l’été et des vacances toutes proches, appréciés de tant de spectateurs réunis et respirant à l’unisson au rythme des fusées multicolores.

Saluons la sueur des bénévoles grâce à qui ces instants de bonheur, fugaces, éphémères, trop rares certainement, mais au combien importants ont été et sont possibles. Il est salutaire pour éclairer, au propre comme au figuré, des vies quotidiennes quelquefois difficiles que chacun puisse oublier ne serait ce que l’espace d’un instant, les idées noires, mauvaises nouvelles, drames familiaux ou petits pépins de vie courante pour passer simplement mais réellement un bon moment !

C’est pour rendre hommage à la valeur de cet engagement peu commun, pompier volontaire, commerçant, élu, responsable associatif, et l’implication concrète et durable De jean Loiseau dans l’art si délicat de la fête populaire que nous l’avions désigné Citoyen d’Honneur en janvier dernier, au moment de la célébration des voeux …

Ce n’était à nos yeux que lui rendre justice. Une communauté se grandit  lorsqu’elle sait remercier et reconnaître la valeur et l’importance d’un engagement personnel ou collectif au service des autres, de la ville …
La richesse de Trilport, outre son patrimoine naturel exceptionnel, ce sont surtout les femmes et les hommes qui y vivent et privilégient avant tout la relation à l’autre et le respect de cette ville si attachante.

Non seulement ils habitent cette commune mais sont aussi habitée par elle.

 

PLU, victoire de la forme sur le fond, de l’intérêt particulier sur l’intérêt général ?

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Par jugement en date du 20 décembre 2012 le tribunal administratif de Melun a annulé le Plan Local d’Urbanisme de Trilport.
Son adoption, après plus de deux ans de travail avait constitué une étape importante; il s’agissait de mettre à jour un document datant de 1984 (un POS précédent ayant déjà été annulé) qui n’était plus adapté depuis longtemps aux besoins des habitants et de l’époque comme aux défis auxquels la commune doit répondre, dont les impératifs de la loi SRU ne sont pas les moindres.

Ce blog s’était fait l’écho de la concertation engagée et des ambitions environnementales portées par un document (voir note précédente) dont l’élaboration avait été et à l’émergence de l’éco quartier de l’Ancre de lune.

Ce travail de longue haleine est aujourd’hui annulé par le juge administratif.

Permettez moi de regretter qu’en matière d’urbanisme l’intérêt général ne soit trop souvent mis en cause, comme dans de très nombreuses annulations de PLU actuellement (une véritable contagion : Noisy le Grand, Montreuil, Rennes, Brest, Hyeres, Colmar…) principalement pour des raisons de forme,  et des requêtes parfois d’une seule personne s’estimant lésée. C’est le triomphe de l’intérêt particulier !

Les conséquences de telles décisions sont lourdes, tant pour la collectivité (énergie, temps, cout et incidences financières pour les opérations en cours) que ses habitants alors que pour certaines décisions, comme à Trilport, les manquements dénoncés ne sont même pas directement imputables à la commune, mais au Commissaire Enquêteur désigné par le Président du Tribunal Administratif, c’est tout le paradoxe de tels jugements !

Cela pose deux problèmes de fond : les liens entre commune et Commissaire enquêteur et les multiples conséquences de recours qui en se multipliant, quelquefois au nom d’intérêt mercantile, paralysent la vie des collectivités, le développement des territoires et l’accès au logement !

 

 

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Il va sans dire que l’élaboration d’un PLU pour les communes s’apparente de plus en plus à un parcours du combattant qui nécessite bien des compétences à réunir, notamment en juridique, un domaine qui commence à prendre le pas sur l’urbanisme.
Evolution inquiétante, la forme l’emportant de plus en plus sur le fond, les PLU devenant un véritable terrain de chasse pour des avocats spécialisés dont le seul objectif est de défaire ce que d’autres ont mis tant de soin et de temps à construire.

Il serait temps que le législateur remette un peu d’ordre dans ce domaine et ne revienne aux fondamentaux en facilitant la tache de ceux qui font, plutôt que de ceux qui défont, ou tout du moins limite les conséquences d’une simple erreur de forme qui oblige une collectivité à recommencer toute la démarche du début à la fin … jusqu’au prochain recours …

Voici un cas parmi tant d’autres, celui de Trilport

 

Conséquences pour la Ville

La décision du Tribunal Administratif a réduit à néant le fruit de la longue concertation menée, dans l’absolu respect des lois, allant même au-delà des obligations légales qui s’imposaient : réunions publiques, organisation d’une exposition,  atelier citoyen, élaboration d’un site internet spécialement dédié …
Peu de communes de la taille de Trilport (moins de 5 000 habitants) ont fait autant dans ce domaine, ce qui a permis à beaucoup d’habitants  de s’exprimer et de faire évoluer une réflexion devenue commune.

La décision du Tribunal Administratif (voir le communiqué de presse) pose un problème de fond, celui des liens entre Commissaire Enquêteur et collectivité.
Faut il rappeler que le commissaire enquêteur est nommé par … le Président du Tribunal administratif pour conduire l’enquête, ce même Tribunal vient de sanctionner la collectivité pour des manquements du Commissaire Enquêteur que son Président a lui même désigné !
Il me semble absolument nécessaire pourtant que ce dernier soit autonome et indépendant, afin d’assurer et garantir l’équité de l’enquête publique. A mon sens, les élus n’ont pas à s’immiscer dans l’action du Commissaire durant le déroulement de l’enquête et encore moins dans la rédaction de son rapport. La commune se retrouve ainsi pénalisée pour des manques qui ne lui incombent pas !

Cette décision du tribunal ne serait pas grave si elle ne nécessitait le lancement de nouvelles procédures longues et coûteuses pour une commune comme la notre, mais aussi malheureusement pour effet de bloquer de nombreux projets attendus avec impatience par beaucoup de familles, va pénaliser grandement leur quotidien et en plonger d’autres dans la difficulté (acquisitions en cours)

Suite à l’annulation, la municipalité a décidé de lancer de nouvelles procédures sans délai, afin d’en limiter les conséquences négatives, tant pour la ville que ses habitants.

Cette décision, ne constitue ni un revers ni une défaite, juste une péripétie malencontreuse mais surmontable, et ne saurait remettre en cause le projet de développement harmonieux porté par les élus, validé non seulement par le Conseil Municipal (aucun vote contre), les habitants, au travers d’une concertation durant laquelle ils ont été partie largement prenante, mais également les services de l’Etat et la quasi unanimité des personnes publiques associées ; seule la Chambre d’Agriculture se prononçant contre le classement en zone N (comme naturelle) des terres agricoles, décision destinée à défendre les espaces naturels et agricoles et à rendre plus difficile l’émergence de constructions illicites. Les faits nous ont malheureusement donné raison.

Notre démarche se veut non seulement respectueuse de nos concitoyens, mais aussi des responsabilités que nous devons assumé face aux impératifs imposés par la loi et le développement de notre territoire. Nous tenons à privilégier un développement cohérent et harmonieux des espaces naturels et agricoles qui nous entourent mais aussi et surtout de tous les habitants, sans exclusive. C’est le fond de notre engagement.

 

 

Communique de presse de la Municipalité

 

« Le Plan local d’urbanisme (PLU) de Trilport voté par le Conseil municipal du 4 février 2011 (20 voix pour, 5 abstentions) a été annulé par décision du Tribunal administratif de Melun le 20 décembre 2012, suite au recours de l’association ADPT (Association de défense du patrimoine des Trilportais). Le Tribunal a retenu principalement trois arguments . 

 

1.Concernant le rapport du Commissaire enquêteur 

o« il ressort des pièces du dossier, que si les conclusions du Commissaire Enquêteur qui s’était prononcé en faveur du PLU de Trilport tout en assortissant son avis des recommandations et réserves émises dans ses conclusions, a répondu à l’ensemble des observations émises par le public durant l’enquête publique, il ne s’est pas prononcé sur les avis, pourtant nombreux, émis par les personnes publiques associées »

o Que les mentions « le dossier est conforme à la réglementation sans pièce manquante figurant dans le rapport et dans les conclusions du Commissaire Enquêteur ne suffisent pas à apporter la preuve contraire »

Il faut rappeler que le commissaire enquêteur est nommé par le Président du Tribunal administratif pour conduire l’enquête. Il est entièrement autonome et indépendant, les élus n’ayant pas à s’immiscer dans le déroulement de son enquête ou la rédaction de son rapport. La commune se retrouve ainsi pénalisée pour des manques qui ne lui incombent pas.

 

2. Concernant le rapport de présentation

Le Tribunal a estimé que « si le rapport de présentation du PLU ne précise pas suffisamment les besoins nécessités par les prévisions démographiques et économiques au regard des articles L123-1 et R123-2 du code de l’urbanisme. 

Pourtant le Tribunal souligne par ailleurs un « état des lieux très détaillé de la situation démographique et économique de la commune » et d’un rapport très complet » ???

 

3.Concernant le classement des parcelles en zones BN

Le Tribunal a estimé qu’il n’était pas possible de modifier le projet de PLU après enquête publique pour y inclure des nouvelles parcelles AF dans les zones N. Il reconnaît par ailleurs que ces changements n’altèrent en rien l’économie générale du PLU. 

La municipalité avec ce classement souhaite protéger les zones agricoles en les classant en « zone N », afin d’éviter les constructions illicites et préserver ainsi environnement et activité agricole.

 

Le Plan local d’urbanisme permet d’assurer un développement harmonieux du territoire, tant de l’espace urbain que naturel. Ce document complexe à réaliser résulte d’une procédure longue (étude, enquête publique…) et d’une large concertation auprès des habitants et des personnes publiques, menée avec volontarisme et transparence à Trilport (nombreuses réunions publiques, exposition, site internet dédié, dossiers dans le journal municipal …) rare pour une commune de moins de 5000 habitants, ce qui a été reconnue par le Commissaire Enquêteur et allant bien au-delà des obligations légales.

Cette annulation n’est en rien exceptionnelle, de très nombreuses villes, telles Rennes, Montreuil, Noisy le Grand ou Brest (disposant de services d’urbanisme et juridique importants) se sont vues également annuler leur PLU très récemment, dont beaucoup pour des raisons relatives également aux missions du Commissaire Enquêteur. 

La commune prend acte de la décision du Tribunal Administratif qui s’impose à tous mais n’est pas sans conséquence tant pour la ville que ses habitants. Elle nécessite le lancement de procédures longues et coûteuses pour la collectivité, et a pour effet immédiat de bloquer de nombreux projets attendus avec impatience par beaucoup de Trilportais.

La ville étudie la possibilité de faire appel d’une décision qui impose de revenir au POS de 1984, aujourd’hui inadapté, dont certains articles sont même devenus illégaux. Cette décision n’entame en rien la détermination des élus à poursuivre le travail engagé au service de l’intérêt général et collectif et de nouvelles procédures seront lancées dés les prochaines semaines. »

 

Afin de poursuivre la transparence qui caractérise la démarche engagée par la municipalité, les éléments relatifs à cette décision (conclusions du Tribunal Administratif, rapport et conclusion du Commissaire Enquêteur sont accessibles sur internet :  www.trilport.fr (espace Grands Projets / PLU)

 

L’énergie des « Djeunes » créateurs …

261154_246556832126513_2694231_n.jpgCe week end à Trilport, les jeunes créateurs étaient à l’honneur, avec la 6eme édition du « JE.T.T » (ou JEunes Talents de Trilport). Une manifestation qui a trouvé sa juste place et suscite beaucoup d’intérêt auprès des créateurs locaux comme de ses visiteurs. Un succès contagieux, cette formule s’étant depuis déclinées en d’autres lieux, ce dont il faut se réjouir, la culture n’ayant pas de frontière.

Le concept initial est des plus simple : offrir un espace d’exposition à de jeunes créateurs et mettre en valeur un parrain, artiste confirmé dans sa pratique et impliqué sur le territoire. Une 6eme édition qui atteint cette année une nouvelle dimension, avec la réalisation d’une grande fresque et l’organisation d’un concert ouvert aux groupes locaux de musique rock.

Le potentiel créatif de ces jeunes talents (graphistes, vidéastes, musiciens) s’est exprimé avec force, quelque soit les techniques employées, ou la démarche artistique initiée.

Le parrain de l’édition 2012 est pour la première fois un dessinateur et auteur de BD, Albert qui rejoint le cortège des parrains des éditions précédentes : Vera DORRER, Caroline PINET, François THION, Yves BELIN, Yann MATTHIAS. La bande dessinée, véritable art majeur, vecteur d‘émotion, d’esthétisme, de chaleur humaine mais aussi de dérision a passionné les nombreux visiteurs, interpellés par les oeuvres présentées.

Si ce territoire est riche de son patrimoine naturel et historique, il l’est aussi et surtout du potentiel créatif de ses nombreux habitants, notamment de ses jeunes, qu’il suffit de dévoiler pour qu’il s’épanouisse ou se révèle, c’est une des grandes qualités de tels évènements …

Et que ce soit en graphisme ou en musique, car il est bon de revenir sur les jeunes talents invités pour cette édition … 

 

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Le groupe CAN … Un régal !!!

 

Deux moteurs animent les jeunes créateurs : une liberté artistique assumée ce qui est visible dans leurs choix, mais également une énergie doublée d’une fraicheur réconfortante.

Au visiteur de se faire bousculer, par les sens, les émotions afin de  s’ouvrir à la beauté, à la poésie, au rêve  et quelquefois même à l’éphémère … Signe fort, la création sur le mur d’enceinte de la Villa Bia d’une fresque conçue et réalisée par Jeode, graphiste et taggeur, ancien du JETT, inspirée du monde du Petit Prince mais aussi de l’histoire du lieu …

Si les voies artistiques des uns et des autres diffèrent (dessin, peinture, graphe, photo, sculpture, vidéo) selon leurs parcours, choix, itinéraires ou rencontres, l’énergie créatrice est  au rendez vous et c’est ce qui importe …  C’est elle qui incite les élus à accompagner depuis son origine cette manifestation.

A Trilport, le mot cultures s’écrit au pluriel tant l’art est surtout une formidable main tendue vers l’autre, vers tous les autres … L’expo et le concert constituent une porte ouverte qui invite aux voyages (qui chacun le sait forme toutes les jeunesses), grâce aux différentes pratiques artistiques réunies en ce lieu et convergant vers une confluence commune : partager des émotions … 

Ce territoire a besoin d’engagement, d’énergie positive, de passion, de créativité, afin de créer les nouvelles perspectives dont nous avons tant besoin aujourd’hui et demain.
Le potentiel,est bien présent, à nous d’allumer et entretenir cette flamme créatrice qui illumine les mirettes des créateurs et de leur visiteurs et  constitue une magnifique aventure humaine et culturelle 

 

Ressources 

 Voyage improbable : Site internet de l’évènement

6 ans déjà que l’exposition “Jeune Talents Trilport“ a pris naissance dans la salle Saint-Exupéry; elle qui ne devait être organisée qu’une seule fois en 2007 pour l’action professionnelle d’une étudiante en BTS Tourisme, la voilà 6 ans après accueillant toujours plus d’artistes aux compétences variées (peintres, sculpteurs, photographes, cinéastes…) de 15 à 30 ans et aux univers des plus atypiques, mystérieux, envoûtants et parfaitement mis en valeur grâce à leur scénographie.

 

L’expo

Albert ( Parrain )
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Marion Abadie

Christophe Alzetto ( Invité )
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Roxane Campoy
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Tiffany Chalon

Douche Damien
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Virginie Douine

JEODE
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Juliette Lopes
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Marine Lopes
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Caroline Morain

Tau-Ceti
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Le Concert

Organisé avec le partenariat de l’association  » l’oreille en ballade » pour la partie programmation, son, éclairage, le concert du 23 juin a accueilli 4 groupes :

NORTHERN LIGHTS -Reprise de chansons Pop/Rock

THE JONBORROWS -Créations Blues/Pop/Rock

C.A.N – Créations Pop/Roots/Rock

Mention toute spéciale pour ce groupe composé de Trilportais et de voisins directs qui a une pêche et une fraicheur incroyable servie par un indéniable talent

TWO THE WEST -Créations Pop/Rock