Promouvoir le sport « nature »


(D Douches – Ville de Trilport)

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Vivre dans un territoire doté d’un patrimoine naturel remarquable, comme c’est le cas à Trilport, devrait inciter ses habitants  à découvrir sa beauté, toutes les richesses qu’il recèle (voir billet précédent) mais également à être sensibilisé par sa fragilité et la nécessité de le préserver face aux multiples agressions de l’homme.

Une des ambitions d’Urbanaturel est d’y contribuer.

Dans ce cadre, la ville accompagne les initiatives visant à développer une pratique sportive en harmonie avec la nature privilégiant certaines valeurs clés : l’épanouissement individuel et collectif, le dépassement de soi, l’esprit d’entraide …  Un positionnement quelque peu différent des pratiques tournées exclusivement vers la compétition et la performance individuelle.
Il nous semble également essentiel de promouvoir un sport populaire, ouvert au plus grand nombre, adapté au rythme et aux possibilités physiques de chacun.

Ces raisons nous ont mené à accompagner, avec des degrés d’implication divers, trois manifestations attachantes organisées par des associations de Trilport…

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2018 : Nous ne pouvons bâtir qu’accordés à demain

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Lors de la cérémonie des vœux 2018, j’ai tenu à rendre hommage à Nicole Bricq, disparue cet été. Nicole avait choisi de s’engager en politique autrement, pour agir et faire, laissant aux amateurs de petites phrases, les polémiques politiciennes stériles, à eux les mots, le plus souvent creux, à elle le concret des actes.
Persuadée que l’action publique pouvait et devait améliorer la vie de nos concitoyens au quotidien, elle n’a jamais oublié qu’il fallait toujours réparer avant de pouvoir retisser, renouer les liens distendus et éviter ainsi que les fractures territoriales ne deviennent des lignes de rupture irréversibles.
Assumant avec simplicité et efficacité les plus grandes fonctions de la République, ses responsabilités ne l’ont pas empêché de venir à Trilport, sans chichi ni protocole, pour un repas d’anciens, une inauguration, une visite de terrain ou cette cérémonie des vœux, fidèle à des rendez-vous dont elle appréciait simplicité, chaleur humaine, amitié et convivialité.
Nicole était une belle personne, comme il en existe trop peu en politique, attentionnée, disponible, accessible, sincère. Il était juste de la remercier.

L’esprit de solidarité qui a animé toute sa vie est à l’unisson de la citation de Paul Eluard choisie pour ces vœux. « On transforme sa main en la mettant dans une autre. Nous ne sommes effectivement rien, seuls. Une ville est une communauté de femmes et hommes dont la cohésion fait la force … Les dynamiques de nos territoires sont également les fruits des liens qui l’animent comme de ceux noués avec ces voisins.

Le Big Bang politique traversé cette année, ne m’a pas surpris, tant j’ai souvent souligné la fracture grandissante entre états-majors politiques et citoyens.« L’essentiel est toujours menacé par l’insignifiant » écrivait René Char, lorsqu’insignifiant devient l’essentiel du débat politique, faut-il s’étonner ensuite que nos concitoyens s’en désintéressent le trouvant par trop … insignifiant ? 

Ils sont dans l’attente de perspectives, de sens et de vérité dans les propositions des politiques. Nos concitoyens savent que la terre a tourné, que la conjoncture économique est difficile, que nous ne vivons plus dans le monde d’avant. Encore faut-il leur indiquer clairement le cap à suivre afin de dissiper malentendu ou méprise.
Leur priorité n’est pas de tester un prototype de monde idéal et théorique, de chercher des boucs émissaires ou de fausses excuses, mais d’agir pour adapter ce pays au nouveau monde qui émerge, en veillant à préserver nos valeurs et le modèle social et culturel qui nous unit, tant il protège les plus fragiles.

En 2017 nous avons beaucoup semé, aussi nous espérons récolter légitimement les premiers fruits de nos efforts dans les prochains mois.

Lier impératifs du présent et enjeux de l’avenir, voilà qui résule notre feuille d’action 2018, car comme l’écrivait Andrée Chedid

« Nous ne pouvons bâtir qu’accordés à demain ».

2017, enfin des moyens pour agir !

 

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2016 a été certainement une de mes années les plus difficiles : complexité de la feuille de route, importance des dossiers traités sur le devenir de la commune, aléas rencontrés, bouclage des objectifs de la loi SRU … Question stresse, j’ai été servi du fait d’un contexte politique et social pour le moins anxiogène … 

Mais plus encore ce sont les difficultés matérielles pour agir du fait de l’insuffisance des dotations perçues de l’Etat qui à la longue pèsent plus que tout … Pour Trilport c’est flagrant, surtout après les baisses successives de dotations de ces dernières années, les dotations octroyées pour la commune atteignaient 126 € par habitant (2015), alors que la moyenne nationale oscillait selon les strates de 170 à quasiment 200 € !
Une situation qui nous a conduit toutes ces années à travailler notre « richesse intérieure » et à développer une véritable « résilience budgétaire », qui depuis, a est gravée
 au plus profond de notre ADN collectif.
Notre credo ? la maxime de Saint Exupéry « dans la vie, il n’y a pas de solutions. Il y a des forces en marche : il faut les créer, et les solutions suivent », nous avons donc optimiser au mieux la dépense publique, sommes partis à la chasse aux subventions et à la course à l’innovation, innover, toujours innover …

Le mois de Mai 2016 nous a réservé une belle surprise, la commune dépassant le seuil des 5 000 habitants bénéficie désormais des dotations dites de « péréquation ». Terme et calcul techno s’il en est, du Bercy pur jus, qui signifie pour faire simple que les villes riches donnent aux plus pauvres (cf le schéma économique développé par l’illustre Robin des Bois), et comme Trilport est trés pauvre …

Seule ombre au tableau, ces dotations sont remises en cause à chaque loi de finances, mieux vaut donc rester vigilant et ne pas se relâcher …
En ce qui concerne les subventions, la quête a été fructueuse. Dans notre cas c’est vital, tant elles constituent le grain à moudre qui nous permet d’agir au quotidien et de préparer plus sereinement l’avenir. La question financière demeure essentielle  surtout lorsque la collectivité est pauvre, chacun mesure que  fonctionner au quotidien, investir pour demain, exige un minimum de moyens.

Lors de mon intervention, j’ai abordé la problématique des transports qui fera l’objet d’un prochain billet et la situation de la Communauté d’agglomération du Pays de Meaux qui s’agrandit et compte depuis le 1er janvier, 22 communes et 96 000 habitants.
Chacun mesure aujourd’hui que la dynamique d’un territoire n’est plus une rente de situation qui dépend de l’importance d’un périmètre ou d’une grandeur passée, mais bien le fruit de la vitalité des liens entre toutes les composantes de ce territoire, des perspectives et projets qui y sont partagés, du métissage des cultures et des approches, de la capacité à faire bouger les lignes, à susciter l’innovation, et plus que tout à créer cohésion et envie de construire afin de faire « ensemble ». Une vitalité indispensable dans un  contexte aussi concurrentiel que celui de la Seine et Marne ou de  l’Ile de France.
Encore faut-il au préalable créer une dynamique commune, challenge collectif à relever au quotidien pour améliorer la vie de nos habitants. Car le monde avance, autant qu’il le fasse sans oublier nos territoires. Nous possédons une vraie marge de progression …

Trilport, comme toutes les villes voisines, amorce un nouveau cap de son développement, peu le perçoivent encore sur le terrain, voulant éviter toute poussée intempestive et brutale de type ville champignons, nous préférons creuser des fondations profondes, elles seules permettront à la ville de grandir avec harmonie, en prenant ses marques …  « Le temps te construit des racines. ».

Nous agissons afin d’anticiper la montée en puissance des services et infrastructures et d’éviter que la gestion du quotidien ne devienne par la suite insoluble et les réponses de la collectivité trop tardives face aux besoins immédiats de ses habitants.

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Trois gros dossiers ont occupée l’année passée : loi SRU, Plan Local d’Urbanisme, et Eco quartier …

SI certains Trilportais me demandent encore, pourquoi construire Monsieur le Maire ?J e leur rappelle que c’est une obligation légale. La loi SRU et le Plan Intercommunal de l’Habitat fixe à chaque commune une feuille de route claire et une vitesse de croisière obligatoire et imposée; pour Trilport  : 20% de logement sociaux en 2020, 67 permis de construire (PC) déposés avant le 31 décembre 2016. Voilà qui explique quelque peu la frénésie de construction qui touche toutes les villes voisines.
Aussi incroyable que cela puisse paraître, vu les efforts déployés, du fait de retards successifs de l’aménageur de l’éco quartier, nous avons été à deux doigts de ne pas remplir l’objectif fixé par l’Etat.. Les conséquences en auraient été extrémement préjudiciables, c’est pourquoi nous avons préféré assurer et avons  lancé d’autres opérations afin de pallier à tout nouveau retard et préserver les intérêts de la ville.

Mais construire est également une obligation morale, tant avoir un toit est un droit, et que nous devons prendre notre juste part à l’effort engagé en faveur d’un logement accessible à tous, d’autant que nous sommes encore bien loin des 20% requis.

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La Halotte, clap de fin

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l’inauguration de la caserne du SDIS

 

L’inauguration de la caserne de Trilport marque un point final à la catastrophe de la Halotte et clôture un feuilleton qui n’a que trop duré. Lors de la cérémonie deux souvenirs personnels, directement liés à cette manifestation me sont revenus en mémoire …

Bien évidemment la nuit du 23 octobre 2002, celle de l’explosion de la Halotte. Ce mini AZF qui à l’époque avait attiré tous les médias nationaux, avait fait tout de même deux victimes et la violence de l’effet de souffle occasionné de très nombreux dégâts aux quartiers d’habitations voisins : plus de 150 maisons touchées ; dommage collatéral , la future caserne du SDIS (les travaux d’aménagement devaient commencer le lendemain même) s’est retrouvée réduite en poussière.
Sur place dix minutes après l’explosion, j’ai animé une cellule de crise afin de servir de support logistique auxsecours, puis les jours suivants aux habitants et entreprises sinistrés afin de contribuer à une reconstruction rapide de la zone d’activités. J’avais cette nuit là, entre deux explosions de voiture, fait la promesse aux pompiers désespérés de voir partir en fumée leur caserne : «Tout entreprendre pour la faire renaitre de ses cendres ». J’ai le sentiment, 14 ans après, d’avoir tenu mes engagements.

Puis la visite de Jean Louis Mouton en juin 2004, alors nouveau Président du SDIS d’une Seine et Marne passée à gauche. Il avait à la demande du jeune Maire que j’étais, réservé sa première visite de terrain à Trilport, afin de constater sur place les conditions de travail des Pompiers que je lui avais décrites, tant elles me paraissaient  inacceptables. Nous les hébergions alors à titre gracieux dans une partie des ateliers municipaux, des locaux totalement inadaptés à leurs missions. Suite à cette visite, il a décidé immédiatement d’agir afin de leur permettre d’exercer dans des conditions plus dignes et respectueuses ; c’est ainsi que quelques mois après, ils ont aménagé dans des locaux provisoires plus adaptés dans l’attente de la nouvelle caserne. Toutes ces années, malgré les nombreux aléas subis par ce dossier et le vent mauvais qui a soufflé parfois, de ci de là, il a tenu bon et parole …

Cette inauguration s’est déroulée juste après les inondations qui ont frappé si durement la Seine et Marne, aussi les remerciements des autorités aux pompiers n’ont pas manqué, en premier lieu ceux du Préfet, tant ceux ci se sont retrouvés en première ligne durant plusieurs semaines pour protéger et secourir les populations sinistrées.

Mais pourquoi un tel équipement  est il aussi important pour notre territoire  ?

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Pour 2016 ? Semer des graines d’avenir

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La cérémonie des vœux est également l’occasion de parler d’avenir (cf billet précédent), de tracer des perspectives pour l’année qui vient, sinon de monde meilleur (sachons rester à notre place), du moins d’actions et projets… En ce qui concerne 2016, les annonces n’ont pas manqué, tant cette année constitue une année pivot, propice à semer des graines du présent et de l’avenir …

Depuis le 1er janvier, Trilport a rejoint la famille des villes de 5 000 à 10 000 habitants. Le nouveau Plan Local d’Urbanisme qui sera arrêté d’ici peu accompagne ce développement autour d’une priorité claire : privilégier la reconstruction de la ville sur elle même plutôt que consommer inutilement des espaces agricoles et naturels.
Autres axes stratégiques : développer la bio diversité dans la ville, agir en faveur des alternatives à la voiture individuelle, anticiper les conséquences des aléas météo extrêmes …
Si nous avons vécu l’année la plus chaude depuis 1880, sans doute même depuis que l’homme est homme, et que le pôle Nord accuse des températures positives supérieures d’au moins 20 °C aux normales saisonnières, cela ne sera pas sans conséquences sur la violence des phénomènes météorologiques des prochains mois. Nous sommes à des années lumière des effets du bruissement des ailes d’un papillon, l’effet « glaçon fondu » est plus dommageable que l’effet papillon.

Trilport compte 5 017 habitants au 1er janvier 2016, soyons honnête, nous n’avons rien fait ces dernières années pour accélérer ou précipiter ce développement urbain inéluctable, bien au contraire. Il nous semblait important de préserver identité et équilibre du territoire, sans doute, mais surtout préparer la commune à l’arrivée des nouveaux habitants et éviter tout effet champignon, très déstabilisateur en partant d’un principe simple : pour qu’un arbre grandisse harmonieusement, il est nécessaire de creuser des fondations profondes qui permettent à ses racines de se développer progressivement et leur laissent le temps de faire leur place : projet de ville, efficacité et organisation des services aux habitants, équipements publics comme les écoles …

L’éducation est par définition une graine d’avenir, c’est aussi pour cela, qu’elle a été, est et sera au cœur de nos priorités. Que ce soit dans l’accompagnement des dynamiques éducatives autour de l’éducation à l’environnement, des usages numériques, que dans les activités périscolaire, ou l’investissement dans les locaux, à créer, rénover ou agrandir !
Nous avons privilégié cette option, car elle permet d’adapter tous nos groupes scolaires aux besoins d’aujourd’hui et redonne à l’école la plénitude de son rôle de creuset de citoyenneté républicaine et d’intégration. Une ville se construit également autour de ses écoles. Dans le même cadre nous ouvrirons également d’ici quelque jour, un lieu d’accueil et d’écoute pour les parents et les enfants de 0 à 6 ans, afin d’améliorer une relation parentale, malmenée quelquefois, notamment en période de crise.

Limiter nos émissions de Gaz à Effets de Serre est également préserver l’avenir mais aussi et surtout le présent à l’heure de la COP 21. C’est pour agir en ce sens que  nous rénoverons l’éclairage public dans toute la ville, poursuivrons l’isolation thermique des équipements publics en privilégiant l’emploi de matériaux bio-sourcés locaux (chanvre et bois) et lancerons la mise en place d’un mini réseau de chaleur destiné à alimenter Salle des Fêtes, Groupe scolaire Prévert et futur réfectoire.

Mais de toutes les annonces de la soirée, celle qui a retenu incontestablement l’attention du plus grand nombre est relative à l’éco quartier de l’Ancre de lune …

Pourquoi ?

 

 

 

 

 

L’Eco quartier de l’Ancre de lune est enfin sur orbite, avec un retard au compteur de quelques mois, presqu’une année en fait, du à une restructuration interne de l’aménageur, véritable mue : l’AFTRP devenant Grand Paris Aménagement (GPA).

J’ai voulu rendre hommage lors de cette cérémonie des voeux à Françoise Hélène Jourda, décédée en juin dernier à qui nous avions confié (avec l’aménageur) les destinées de « l’Ancre de lune ». Cette femme d’exception, architecte talentueuse, était une des pionnières européennes les plus reconnues de l’habitat durable. Notre rencontre avait été un vrai coup de cœur, tant elle nous avait tous séduit par l’originalité de son projet, sa passion, son profond respect de la ville actuelle, ses partis pris environnementaux, la place laissée au végétal et plus que tout son souci de la qualité de vie des habitants. Une réflexion collective avec son équipe alimentée en amont (avant même sa désignation) par toute une période de concertation (marque de fabrique du projet depuis l’origine) de plusieurs mois très bien pilotée par Ville Ouverte à qui l’AFTRP (désormais GPA) avait confié cette lourde tâche, rendue encore plus difficile par sa proximité avec les élections municipales. Nous n’avions pas flanché malgré les risques d’un exercice rendu périlleux, et au final, bien nous en a pris.

J’ai profité de la cérémonie des vœux pour faire trois annonces :

  • présenter le principal opérateur de la première phase. Nouveau venu dans la région sans doute, mais acteur majeur du logement social en Champagne : les Foyers Rémois. Cette Entreprise Sociale pour l’Habitat porte depuis 1912 une vision humaniste, écologique et avant-gardiste du logement social qui rejoint nos priorités et valeurs.
  • Décrire leur première opération sur l’Ancre de lune, de 45 logements, constituera une 1ere en Seine et Marne et Ile de France, (voir l’article du Parisien du 11 janvier) car basée sur un principe constructif en matériaux bio sourcés, à base de chanvre et de chaux, et intégrant un verger et des locaux faisant l’objet de la mise en place d’un projet social original.
  • Redire que nous postulerions, bien évidemment, et à la demande de l’Etat au Label National « Eco quartier » tant nous croyons à l’intérêt d’une démarche qui n’est pas réservée qu’aux seuls grandes villes.

L’Ancre de lune est une illustration du combat que nous menons depuis 2007 en faveur d’un logement social de qualité. Si nous respectons les impératifs quantitatifs liés à la loi SRU, nous tenons à y apporter une réponse qualitative.
C’est ce que nous faisons avec le bailleur social FSM sur la ville même : architecture, performances énergétiques et environnementales, confort du logement (été comme hiver), usages numériques, accessibilité, mobilités (voies piétonnes et transport en commun, avec une gare à moins de 5 minutes à pied), et mixité qu’elle soit sociale ou générationnelle.
Mixité générationnelle en direction des seniors grâce à un habitat adapté leur permettant de vivre plus longtemps en autonomie en préservant leur vie quotidienne comme leur réseau amical ou familial, des jeunes, qu’ils soient étudiants, apprentis, salariés afin qu’ils puissent trouver un premier logement. Quête aujourd’hui au combien difficile

Comment ne pas souligner la qualité de notre collaboration avec  l’Etablissement Public Foncier d’Ile de France, un partenaire clé s’il en est, à l’action si efficace. Acteur majeur de l’éco quartier dont il a assuré l’ensemble du portage foncier, ses collaborateurs effectuent depuis 2009 sur Trilport, un travail de dentelle urbaine inédit et absolument remarquable, respectant spécificités et identité de notre ville et contribuant plus que tout autre à la qualité des projets mis en place sur la ville.

Autre priorité, l’amélioration des mobilités comme de l’accessibilité dans la ville. Deux actions complémentaires et très importantes seront menées en 2016 : le lancement d’une étude de circulation destinée à trouver des alternatives à la voiture particulière, de fluidifier les flux automobiles, de développer le stationnement résidentiel, et la réalisation des travaux de la première phase du Pôle Gare de Trilport. Ces aménagements financés à 75% par le Syndicat des transports d’Île de France et à 25% par la Communauté d’agglomération ont un objectif : rendre la gare accessible aux piétons et aux PMR. Ils seront suivis de la seconde phase qui dépend en grande partie de la SNCF : réaliser le parking relais, réaménager totalement l’Avenue de la Gare, avant lors de la dernière phase désenclaver la gare via une desserte bus.

 

Comme on le voit le travail ne manque pas, mais ces graines d’avenir sont si prometteuses …

 

 

 

Sept ans pour lancer l’Ancre de Lune

  • 2008 à 2009 : idée de créer un éco quartier, suite à des demandes de riverains confrontés à des nuisances provenant d’un secteur de la ville sinistrée et des conflits d’usage. L’éco quartier fait partie du projet pour la ville présentée aux Tripotais qui le valide lors des élections municipales.
  • 2008 à 2009 : lancement de l’éco quartier de Trilport « Coeur de Ville » autour d’un projet social de territoire qui fait l’objet d’une très large concertation (plus d’une trentaine de partenaires institutionnels et d’acteurs du terrain) et intègre le projet de Pôle Gare. L’éco quartier de Trilport est un des premiers lauréats de l’appel à projets de la Région Ile de France des Nouveaux Quartiers Urbains (Trilport en est toujours la plus petite ville lauréate). Ce projet est repéré et retenu par l’Etat au titre du Concours National Eco Quartier
  • 2009 à 2012 : de « Coeur de Ville » à « l’Ancre de lune »: phase de consolidation du projet grâce à la subvention NQU (équipe technique pluridisciplinaire), détermination des priorités, premières études techniques, participation au Club National des éco quartiers, médiation culturelle, environnementale et urbaine dans la ville et auprès des écoles, concertation autour des Ateliers citoyens et de partenariats clés (CAUE, Seine & Marne Environnement, École d’architecture de la ville & des territoires de Marne-la-Vallée…). La ville décide d’élaborer avec ses partenaires (dont l’Etat, l’EPF et le CAUE) un référentiel durable de l’éco quartier en deux volets : document cadre et document stratégique, ce dernier servant de support à l’appel d’offres. L’EPF se porte acquéreur du foncier nécessaire au projet. La ville de Trilport est un des 15 sites choisi par le Ministère pour tester le label national, son éco quartier est lauréat du département de Seine et Marne « Projet de Territoire » et de l’ADEME Ile de France (AEU). Lancement de l’appel d’offres et choix de l’aménageur : l’AFTRP
  • 2013 à 2015 : l’AFTRP choisit Ville Ouverte pour mener une concertation qui s’engage même avant la sélection de l’équipe technique animée par Françoise Hélène Jourda, urbaniste, une des meilleures spécialistes européennes de l’architecture durable qui met toutes ses compétences et sa créativité au service du projet. Réflexion totalement alimentée par la concertation menée sur la ville. Suite à une restructuration interne qui a duré quelques mois, l’aménageur devient « Grand Paris Aménagement ». Choix des Foyers Rémois et du premier projet : chanvre / chaux, une première en Ile de France. Les élus de Trilport sélectionne un opérateur social pour l’éco quartier partageant leurs priorités environnementales et sociales et leurs valeurs
  • 2016 à …  : Démarrage de la première phase, dépôt des permis de construire …

En 2016, Rallumons les étoiles, vite …

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Ce soir, cérémonie des vœux, tradition républicaine oblige  … Un an, jour pour jour, après l’attaque de Charlie Hebdo, notre vie depuis n’est plus tout à fait la même. J’ai en mémoire, je pense pour toujours, l’ambiance plus que particulière des cérémonies de l’an dernier, toutes placées sous le signe de « Je suis Charlie ».
A la question, pourquoi une cérémonie de vœux ? Plusieurs réponses s’imposent :  passer un moment de convivialité, tant il est agréable de se retrouver un moment entre acteurs du terrain pour échanger, faire un point d’étape sur l’année qui vient de s’écouler histoire d’en tirer des enseignements utiles, apporter également quelques éclairages ou clés de lecture destinées à faciliter le décryptage d’enjeux passés ou à venir, tracer quelques perspectives sinon de monde meilleur, du moins d’actions à accomplir pour l’année qui commence, et surtout remercier de leur énergie et de leur passion, tout ceux qui font une communauté de vie. Qu’est ce qu’une ville ? Sinon toutes ces personnes qui tissent chaque jour des liens ténus, fragiles mais au combien précieux qui donnent contenu et sens au vivre ensemble.

Rarement une année aura concentré autant d’émotions aussi intenses que 2015, certainement une des plus dramatiques que la France ait connue depuis des décennies, mais aussi paradoxalement, une de celle qui nous aura le plus appris sur nous mêmes.

De l’attaque de Charlie Hebdo, au Bataclan, que de drames humains et de vies envolées … Ces faits de guerre auront agit comme un révélateur, vague de fond ébranlant le pays et l’impactant au plus profond. Des priorités essentielles, que nous laissions jusque là de coté, comme banales, presque superflues, se sont brusquement rappelées à nous : la fragilité d’une vie, la violence de la guerre, les douleurs qu’elle provoque.

Nous avions oublié que rien n’est jamais acquis définitivement, surtout l’essentiel.

En quelques jours, la fragile bulle qui nous préservait des malheurs du monde s’est brusquement et violemment déchirée … Chacun mesure depuis, la saveur de nos modes de vie, l’importance et la portée des valeurs républicaines dans la tourmente.

Plus rien désormais ne sera comme avant …

  • la formidable vitalité et la force incroyable de ce pays lorsqu’il est menacé se sont révélées, ainsi que sa capacité à faire bloc face à l’adversité. La France n’est pas tombée dans le piège des terroristes cherchant à cliver, diviser, rejeter, exclure, fractionner, pour exploiter ensuite nos détresses, faiblesses ou fêlures.
  • Nous mesurons tout ce que nous devons aux forces de l’ordre, pompiers, secouristes et médecins, comme à l’action de ceux qui, sur le sol national ou au-delà des mers et océans, luttent jour et nuit contre Daech.…
  • C’en est fini de ce « French bashing » injuste et mortifère qui nous a collé à la peau si longtemps… Nous goutons notre chance de vivre dans un pays libre et ouvert, riche d’une qualité de vie que le monde entier nous envie, où il fait si bon se cultiver, aimer qui bon nous semble, étudier, travailler, grandir, vieillir, s’épanouir. Les images du 11 janvier resteront gravées dans la mémoire collective : de la dignité de la foule interminable rassemblée Place de la République, au recueillement des chefs d’état venus de toute la planète rendre hommage à notre pays et ses valeurs universelles de paix, liberté, tolérance …
  • Nous devons cependant garder en tête une réalité brutale, douloureuse et cruelle, c’est bien notre société qui a enfanté les auteurs de ces assassinats …

La réponse sécuritaire, priorité du moment, doit être complétée de mesures sur le moyen et long terme, pour ne pas nous limiter à traiter des seuls effets et conséquences, mais des causes, multiples. Mission qui nous oblige tous : élus, éducateurs, enseignants, parents …

Confrontés à un monde en mutation, à une planète qui se délite et se fait la malle, notre société a grand besoin de repères. La citoyenneté constitue une balise clé, puisqu’elle nous aide à savoir qui, et, où nous sommes, individuellement et collectivement.

Encore faut il réapprendre à produire du commun, retrouver notre capacité collective à faire société, à construire le « vivre ensemble », en bonne intelligence…

 

Retour sur 2015 … 

 

 

 

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2015, année d’elections

Un des enseignements des dernières élections locales, départementales et régionales, est l’enracinement du vote protestataire dans notre territoire.

Il peut sembler invraisemblable que tant d’électeurs aient voté pour des candidats « boite à lettres », munis pour tout bagage, de slogans, d’un logo, des deux initiales d’une formation dont le programme est suicidaire pour notre pays, alors que ces scrutins visent à désigner, avant tout, les responsables de collectivités pilotant des politiques publiques indispensables à la vie quotidienne de chacun. C’est dire que l’irrationnel s’en mêle et que l’on atteint un point de rupture qui doit absolument nous interpeller.

Je tiens à faire part de ma colère, partagée par beaucoup, tant la fracture devient croissante entre les citoyens, qui sont nos nos habitants, et le politique. Situation qui si rien n’est fait, si rien ne change, peut avoir des conséquences dramatiques pour le pays. C’est pourquoi le message des urnes doit être reçu 5 sur 5 par les appareils et états majors politiques, il y a urgence !

Où sont les réponses audibles et crédibles des politiques nationaux ?

L’entre soi et le hors sol semblent prédominer dans les états majors alors que plus que jamais, le terrain est en attente de réponses concrètes, visibles et compréhensibles. Les médias télévisés n’arrangent rien à l’affaire, reléguant la Politique au rang de télé réalité, privilégiant l’accessoire et le superflu, au fond et au sens, bien aidé par certains égos an mal de reconnaissance cathodiques oubliant que la fonction d’un politique n’est pas de commenter mais d’agir et de faire !
Force est de constater, avec regret que la télévision publique participe grandement à la sinistrose anxiogène ambiante et à la remise en cause du Politique.

Je me refuse, pour ma part, à stigmatiser les électeurs déçus, quelquefois paumés, qui, se sentant abandonnés, succombent au chant de sirènes qui leur promettent monts et merveilles, et prospérent avec méthode sur la détresse de territoires qui se désespèrent, exacerbant le rejet de l’autre, la peur de la différence et du lendemain.

Elus locaux et acteurs de terrain doivent non seulement se prendre en main, mais prendre la main pour agir, proposer, initier. Il est grand temps que nos décideurs tiennent compte des problématiques rurales et péri urbaines qui pourrissent la vie au quotidien de tant d’habitants : que ce soit sur les questions d’emplois, de transport, de logement, de services publics, de précarité énergétique, de politiques culturelles ou d’éducation…

Il faut apporter des réponses concrètes et adaptées à cette France périphérique qui se sent délaissée, reléguée, surtout avec l’émergence des métropoles. L’argent public, notamment lorsqu’il est rare, doit aller là où notre société est le plus blessée, a le plus mal : les zones de rupture et de pauvreté, économique, sociale ou culturelle, qui ne se limitent pas, aux seuls secteurs concernés par la politique de la ville, loin s’en faut !

Il y aura d’autres combats à mener, pas seulement sur le terrain politique ! Notre territoire a besoin que tous les talents et énergies qui y vivent, y vibrent, y respirent, qui se nourrissent des contraintes quotidiennes comme des potentialités de cette terre d’espoir et d’avenir sur laquelle nous vivons, se réveillent.

Ces talents, ces énergies, font partie d’une solution qui viendra d’abord et surtout du terrain !

 

Comment ne pas aborder la question budgétaire,

tant elle est au cœur de notre capacité d’action ou d’inaction ? Nos dotations diminueront en 2016, comme en 2015 et en 2014, en 4 ans, l’Etat aura diminué d’un tiers ses dotations, « Gare au grisbi » !

Oui, les collectivités doivent participer à l’effort national de désendettement, dans un monde équitable, elles y contribueraient selon leurs facultés respectives, cela n’est absolument pas le cas, ces diminutions concernant les riches comme les pauvres !

La règle de répartition des dotations de l’Etat reste opaque, incompréhensible du commun des mortels et à des années lumière de la réalité du terrain.

Est il logique que l’Etat attribue 2 fois plus à un habitant de Neuilly sur Seine, ville à la pauvreté connue de la France entière, qu’à un Trilportais ? Neuilly comme tant d’autres disposent de recettes de poche et non des moindres, et n’a même pas besoin de recourir au levier fiscal ! Pour ne prendre ne serait ce que la CAPM, les écarts de dotations par habitant y sont de 1 à 7 entre nos 18 communes.

Conscient des conséquences dramatiques de ces baisses sur des territoires fragilisés, l’Etat avait décidé de revoir son mode d’attribution : plus aux villes pauvres, moins aux riches, le lobbying de ces dernières a conduit l’Association des Maires de France a obtenir le report de cette mesure ! Conclusion : ainsi nos dotations qui initialement devaient augmenter sensiblement, poursuivrons leurs baisses.

La variable d’ajustement dés lors est simple : augmenter les impôts, ce que nous avons fait en 2015, ou supprimer services publics et investissements. C’est souvent dans ces territoires qu’ils sont les plus utiles…

 

Le Big Bang intercommunal

La baisse des dotations impacte désormais les intercommunalités, déjà durement touchées par la suppression de la Taxe Professionnelle en 2010. Notre agglomération (Pays de Meaux) n’y échappe pas, l’élaboration du budget 2016 promet d’être des plus difficile et exigera des décisions sans doute drastiques !

Vu le contexte, notre projet initial est perturbé, sans doute pour quelques années. Nous ne pourrons, nous exonérer, d’une relecture des priorités du moyen terme : maintien ou non de services quotidiens pour les habitants de nos 18 communes ou de dépenses plus emblématiques.

Cette question budgétaire est lourde de conséquences. Nous travaillons à la remise à plat du réseau de transport de l’agglomération. Ce sujet nécessitera lorsque le temps sera venu des arbitrages.
L’organisation actuelle du réseau date des années 70 ; c’est sympa, kitch, rétro, totalement décalé mais surtout inadapté aux besoins actuels et croissants de ce territoire. Chacun sait que l’agglomération ne pourra se développer sans un réseau de transport performant, tant celui ci constitue un trait d’union indispensable, et un élément clé des dynamiques territoriales, qu’elles soient sociales, économiques, culturelles ! De nos mobilités dépendra notre agilité, ce territoire doit être plus que jamais agile. Mais toute amélioration aura un impact financier direct, aussi il est essentiel de retrouver des marges d’actions avant de pouvoir envisager toute action concrète en ce domaine stratégique.

Aussi, félicitons nous du succès du Parc d’Activités, créateur d’emplois de proximité et de recettes indispensables, espérons qu’il attire beaucoup de nouvelles entreprises sur le secteur, son développement comme celui des autres zones d’activités est vital pour nous.

Dans le paysage institutionnel du pays, la question intercommunale devient centrale, 2016 sera une année charnière.

Nous avons rejeté la carte intercommunale proposée par le Préfet, en solidarité notamment, avec les 17 communes de Plaines et Monts de France annexés, contre leur volonté, à un véritable OVNI institutionnel sans aucune cohérence ou légitimité. Décision arbitraire qui remet en cause des principes démocratiques de fond, auxquelles nous sommes profondément attachés.

Avec l’émergence du Grand Paris, le périmètre de nos intercommunalités respectives évoluera encore, le mouvement en cours étant une vague de fond, mais ne savons nous pas depuis Yoda que « toujours en mouvement est l’avenir » ? Ces regroupements doivent se faire dans le dialogue, l’échange, l’élaboration de projets de territoire qui soient respectueux des habitants et de la cohérence des bassins de vie. Je comprends les interrogations des élus de Quincy Voisins ou de villes du Pays de l’Ourcq, qui au regard de la dynamique initiée autour de Coulommiers, se sentent plus proches d’autres bassins de vie …

La copie intercommunale proposée est inachevée, l’heure est aux grandes métamorphoses, qui le plus souvent prennent du temps, mais qu’ensuite le papillon est beau … Je suis, pour ma part, réservé sur les grands mécanos institutionnels qui éloignent souvent le citoyen des décisions le concernant directement.

Ma conviction est que les habitants doivent se reconnaitre dans un projet de territoire pour s’en sentir porteur et acteur.

 

Plus que tout, le « vivre ensemble »

Aprés une année aussi anxiogène que 2015, il nous apparaissait indispensable, de remettre de l’essence dans le moteur, d’aller de l’avant, de proposer des perspectives, de faire bouger les lignes, malgré une conjoncture budgétaire tendue…

La citation d’un poète français, citoyen polonais de l’empire russe né à Rome, Européen avant l’heure, Guillaume Apollinaire (plus bi national que lui, on le fait pas), résume cette volonté qui nous anime pour 2016.

“Il est grand temps de rallumer les étoiles.”

Métaphore poétique ? Peut être … Signifiant à nos yeux qu’il faut renouer les liens distendus et brisés, réveiller les énergies, notamment et surtout locales, retrouver du sens, une direction, un projet commun porteur de perspectives futures à construire et partager…

Le lien social est fragile, chacun le sait, précieux, le cycle de la vie fait que certaines énergies, talents qui apportaient leur passion, compétence, démesure, grain de folie, cette curieuse alchimie qui fait société, ne soient plus présents : aléas familiaux ou professionnels, âge, retraite sous des cieux plus cléments, décès quelquefois, où se sentent un peu vieux …

Il nous faut retrouver un nouveau souffle, des idées novatrices, d’autant que de nouveaux habitants arrivent, à qui nous devons laisser  toute leur place. L’identité d’une ville, d’un territoire, son âme, repose sur rien ou presque, une étincelle, une lumière qui fait que l’on ait envie de se retrouver, pour passer un bon moment ensemble, riche de nos différences. C’est toute la magie du « Vivre ensemble », ce presque rien, est en fait essentiel …

C’est pour cela, qu’il faut remercier l’action de tous les bénévoles, tous ces tisseurs de liens, grâce à qui nous avons la chance de partager des moments authentiques, populaires, avec tout ce que ce mot revêt de noblesse, de simplicité, de joie de vivre …

 

Continuer à vivre et à avancer, c’est ce que nous devons aux morts du Bataclan, mais aussi et surtout aux vivants surtout après ce tragique 13 novembre, afin de défendre les valeurs qui nous sont communes, c’est ce que nous devons aux morts de Charlie, tout en restant nous-mêmes.

Avancer, avec des étoiles, dans le cœur, dans la tête, dans les yeux mais aussi dans le ciel afin que la voix lactée nous indique le cap …

Eluard n’écrivait il pas « Un rêve sans étoile est un rêve oublié » et Jung, qui était tous sauf un poète (cela se saurait) : « Une société sans rêve est une société sans avenir. »

Pourvu que 2016, soit une année étoilée et peuplée de rêves inoubliables qui nous proposent enfin un avenir …